L’Idole des Nymphes
Grand dieu Pan, roi des fées! le printemps fait fleurir
Tes cheveux que l’hiver a tout à fait blanchis
Et se tourne à présent vers tes yeux rajeunis
Maint verdoyant regard que saisit le désir.
Plus d’un guerrier des champs où les roses se tirent
Sur des cœurs soupirants comme on tire des flèches
Envie les nœuds serrrés, sans mollesse et sans brèches,
Qu’à tes bras on peut voir et qu’on chante à la lyre.
La danse est effrénée autour de ton corps mâle
Et la fatigue aidant plus d’un visage est pâle
Quand le matin succède au rêve où tu les troubles;
Les lèvres sans couleur dans un souffle te prient
D’avoir pitié des feux qui sans cesse redoublent
Dans des seins si brûlants qu’ils font perdre l’esprit.
Le Dieu Pan
Started by Ramiel, May 03 2006 07:55 PM
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