
Dans Le Vol Des Goélands
Started by Bernard Gabriel, Sep 15 2006 08:01 AM
8 replies to this topic
#1
Posted 15 September 2006 - 08:01 AM
Je sais de clairs instants
De pure certitude
Féconde solitude
Du vol des Goélands
Toujours seuls face aux vents
Seuls, entre mer et terre
Là haut, à la lisière
Du champ des cerfs-volants
Au fil encor unis
Oh ! oui, telle est mon âme
Singulière oriflamme
Et mon corps racorni
La vie, nous ne saurons
Jamais, Dieu m’a laissée,
Pour une autre odyssée
Me voilà vagabond
Par une nuit de mai
D’âme et chair déchirées
Comme étoiles aspirées
Dans ce Ciel, je renais
Il appartient à ceux
Qui ont dans leurs oreilles
Cette voix sans pareille
Leur mort ; « je ne te veux »
Aujourd’hui, je vais seul,
La voix de mon amie
Des ondes s’est tarie,
Celée dans son linceul
Elle m’a quitté séant
Pour me délivrer d’elle,
Sans son vol d’hirondelle
C’est enfin le printemps
Il fallait bien qu’un jour,
Inutile présence,
Sur nos lèvres l’absence
De mots soit pour toujours
Pour aller tout en haut
Sa force, ell’m’a donnée,
Sa vie en fleur fanée
M’est un bien lourd fardeau
Incapable je suis
Navré et bien trop triste
De ne pouvoir altruiste
Enluminer ses nuits
Oui, aujourd’hui je sais,
Je suis et me sens libre
Et rien pour m’interdire
Les chemins où je vais
Je peux apercevoir
Ma vie enfin sans ombre
Sevrée de toute encombre
Et la paix pour espoir
Ô, mes vies …
Là, sur ce palimpseste
Au relent bien funeste
Je les écris …
De pure certitude
Féconde solitude
Du vol des Goélands
Toujours seuls face aux vents
Seuls, entre mer et terre
Là haut, à la lisière
Du champ des cerfs-volants
Au fil encor unis
Oh ! oui, telle est mon âme
Singulière oriflamme
Et mon corps racorni
La vie, nous ne saurons
Jamais, Dieu m’a laissée,
Pour une autre odyssée
Me voilà vagabond
Par une nuit de mai
D’âme et chair déchirées
Comme étoiles aspirées
Dans ce Ciel, je renais
Il appartient à ceux
Qui ont dans leurs oreilles
Cette voix sans pareille
Leur mort ; « je ne te veux »
Aujourd’hui, je vais seul,
La voix de mon amie
Des ondes s’est tarie,
Celée dans son linceul
Elle m’a quitté séant
Pour me délivrer d’elle,
Sans son vol d’hirondelle
C’est enfin le printemps
Il fallait bien qu’un jour,
Inutile présence,
Sur nos lèvres l’absence
De mots soit pour toujours
Pour aller tout en haut
Sa force, ell’m’a donnée,
Sa vie en fleur fanée
M’est un bien lourd fardeau
Incapable je suis
Navré et bien trop triste
De ne pouvoir altruiste
Enluminer ses nuits
Oui, aujourd’hui je sais,
Je suis et me sens libre
Et rien pour m’interdire
Les chemins où je vais
Je peux apercevoir
Ma vie enfin sans ombre
Sevrée de toute encombre
Et la paix pour espoir
Ô, mes vies …
Là, sur ce palimpseste
Au relent bien funeste
Je les écris …
#2
Posted 15 September 2006 - 03:45 PM
bien le bonjour à Peter
#3
Posted 15 September 2006 - 03:48 PM
gaston ! vous me ferez cent fois le tour de la terre à cloche pied pour ce jeu de mot laid
#4
Posted 15 September 2006 - 03:51 PM
tu viens de faire pire !
#5
Posted 16 September 2006 - 01:47 PM
Bonjour Bernard,
La peine fait des ronds dans l'eau sur une mer qui paraissait calme... Les nuages sont parfois transparents et on crois voir à travers eux la limpidité de la vie... mais... et si vivre était une illusion?
La tristesse imprégnée dans ton écriture a voyagé et a sonné à ma porte et j'ai vu le plus beau des paysages de Provence... un champ de lavande, comme quoi la nature a encore du bonheur à propager même lorsque notre coeur est en deuil d'une amitié...
Bien des amitiés à toi,
Lucille
La peine fait des ronds dans l'eau sur une mer qui paraissait calme... Les nuages sont parfois transparents et on crois voir à travers eux la limpidité de la vie... mais... et si vivre était une illusion?
La tristesse imprégnée dans ton écriture a voyagé et a sonné à ma porte et j'ai vu le plus beau des paysages de Provence... un champ de lavande, comme quoi la nature a encore du bonheur à propager même lorsque notre coeur est en deuil d'une amitié...
Bien des amitiés à toi,
Lucille
#6
Posted 16 September 2006 - 02:04 PM
Heureux de te revoir Luce-île !
#7
Posted 16 September 2006 - 02:26 PM
...Victor? Rugueux? Je ne t'aurais pas reconnu sous ce pseudo, toi qui n'a pas l'habitude de te terrer parmi les silences :-) Ça te change beaucoup :-) Heureuse, moi aussi!
À bientôt,
Luce-Île
À bientôt,
Luce-Île
#8
Posted 16 September 2006 - 02:38 PM
Où es tu quand j'ouvre le grand salon ton post disparait
il ya des gens comme mouet etc
dont j'aimerais savoir où ils sont passés
dans le genre pseudo silences...
ça fait moins grosse tête parait-il !
mais toujours à ne pas aimer me faire marcher sur les pieds...
il ya des gens comme mouet etc
dont j'aimerais savoir où ils sont passés
dans le genre pseudo silences...
ça fait moins grosse tête parait-il !
mais toujours à ne pas aimer me faire marcher sur les pieds...
#9
Posted 17 September 2006 - 06:20 PM
Le grand salon? Je sais même pas où il se trouve... Bonne chance pour me retrouver mais je t'avertis, j'ai une bonne cachette
et ça dépend toujours de qui nous marche sur les pieds, et pour quelle raison

et ça dépend toujours de qui nous marche sur les pieds, et pour quelle raison

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