O monstre rabougri pétri de sombres vices
Les maisons closes furent tes seules églises
Mais les belles offensées par la syphilis
Voudraient encore que tu les évangélises.
Pour tous ceux que toujours le péché scandalise
Voyez ces amantes frappées de chaude-pisse
Que la peinture de Lautrec immortalise
En tant qu'adorables saintes consolatrices.
Et tant pis pour la morale et ses ratichons
Le cancan de la clownesse Cha-U-Kao
Dansera longtemps le quadrille au Moulin-Rouge
Pour le plaisir des libidineux barbichons.
Tous expédieront un dernier ciao
A ce peintre au visage taillé à la vouge.
H.t.l
Started by Maisonnier Serge, Oct 04 2006 05:35 PM
1 reply to this topic
#1
Maisonnier Serge
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Posted 04 October 2006 - 05:35 PM
#2
iahhel
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- Interests:Internet, l'ecriture, ma fille, ma femme, ma famille, enfin mes passions et le voyage comme seul prison...
- Publications:http://www.centmotsdire.com/versets/
Posted 05 October 2006 - 11:13 AM
Citation (Maisonnier Serge @ Oct 4 2006, 06:35 PM) <{POST_SNAPBACK}>
O monstre rabougri pétri de sombres vices
Les maisons closes furent tes seules églises
Mais les belles offensées par la syphilis
Voudraient encore que tu les évangélises.
Pour tous ceux que toujours le péché scandalise
Voyez ces amantes frappées de chaude-pisse
Que la peinture de Lautrec immortalise
En tant qu'adorables saintes consolatrices.
Et tant pis pour la morale et ses ratichons
Le cancan de la clownesse Cha-U-Kao
Dansera longtemps le quadrille au Moulin-Rouge
Pour le plaisir des libidineux barbichons.
Tous expédieront un dernier ciao
A ce peintre au visage taillé à la vouge.
Les maisons closes furent tes seules églises
Mais les belles offensées par la syphilis
Voudraient encore que tu les évangélises.
Pour tous ceux que toujours le péché scandalise
Voyez ces amantes frappées de chaude-pisse
Que la peinture de Lautrec immortalise
En tant qu'adorables saintes consolatrices.
Et tant pis pour la morale et ses ratichons
Le cancan de la clownesse Cha-U-Kao
Dansera longtemps le quadrille au Moulin-Rouge
Pour le plaisir des libidineux barbichons.
Tous expédieront un dernier ciao
A ce peintre au visage taillé à la vouge.
j'aime beaucoup.....
ce poeme d'un autre temps !
merci pour ces mots.
iah-hel
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