
J'avais dessiné sur le sable
Son doux visage qui me souriait
Puis il a plu sur cette plage
Dans cet orage, il a disparu
Et j'ai crié, crié, Staline, pour qu'il revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine
Je me suis assis près de son âme
Mais le bonhomme s'était enfuie
Je l'ai cherchée sans plus y croire
Et sans un espoir, pour me guider
Et j'ai crié, crié, Staline, pour qu'il revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine
Je n'ai gardé que ce doux visage
Comme une épave sur le sable mouillé
Et j'ai crié, crié, Staline, pour qu'il revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine
Et j'ai crié, crié, Staline, pour qu'il revienne
Et j'ai pleuré, pleuré, oh! j'avais trop de peine…
*
Oncle Jo braquait les banques de la vieille mère patrie pour financer le parti.
Oncle Jo a beaucoup tué, beaucoup bu, beaucoup lu.
*
N'y voyez nulle malice. Ce n'est qu'une réflexion sur l'art poétique de la propagande. Tout est propice aux réclame. Faut-il n'y voir malice ?