L’image, ce qui pourrait être doué d’un :
‘Sous la maille diabolique jaillit l’œil en rampant, il composa ainsi
(à la marge) :
L’éclaircie des départs
Brûlés par l’acide
En bas-joue
Jeu
Tentation
Première croyance : l’existence n’est qu’un poème.’
souffle.(à la marge) :
L’éclaircie des départs
Brûlés par l’acide
En bas-joue
Jeu
Tentation
Première croyance : l’existence n’est qu’un poème.’
Il y a là toute l’impossibilité de la douleur repliée- un soi en lenteur. Lenteur, mollesse, sourde digestion de l’âge des possibles à l’âge des désillusions. C’est ainsi que, de nos mastications/mystifications du vide, nait le temps qui n’est…
Jamais qu’une promesse insuffisante…
Il est le désir imparfait, la poursuite de la contingence car on n’aime jamais un objet parce que objet.
‘Au delà,
Il n’y a pas même l’autre,
Sujet retourné au sujet.
Pas d’auteur.
Je est un juge corrompu,
Un regard ivre de peintures,
Nos chemins en découlent.
Choix ?’
Une imagination créée pour moins de vide, moi, un en dehors.
Nécessité.
Le je se débat avec l’imperfection ; IL, qui est, parfait et imparfait, n’a de sens que par là :
Tension, énergie, abaissement, et seulement après…ascension anonyme.
Je voudrais pouvoir soutenir le vide et le plein, comme s’ils n’étaient qu’un, contempler la souffrance ; je t’aime finitude !
Alors si cela était, ne pourrions-nous pas dire qu’au-delà de ce nous regardant, il faudrait consentir à nouer le renoncement à nos socles et croire ….
… Avec le désintérêt de tous nos morts, des morts, nos nerfs, nerfs,
‘Dénerver la Grâce:
Prière secrète des mots :
Logos sur la croix :
Transcendance :
-Pouvoir
-Permission
-Pardon (fusion ?)’
Prière secrète des mots :
Logos sur la croix :
Transcendance :
-Pouvoir
-Permission
-Pardon (fusion ?)’
Le consentement à la douleur mécanique qu’est la vie, n’échappe pas au mariage des contraires. IL est ce mariage et ce je qui renonce.
Une larme endormie fut si tant éprouvée par un cil, qu’elle aggrava le bijou de l’épaule indéfiniment ; la pesanteur haute prit le maître fil des temps amovibles en génuflexion :
Le haut en haut, le bas en bas.
* Cahier VI - Simone Weil