Gnou

permets-moi de te signifier mon admiration par une petite composition de mon crû:

Tu as lancé vers moi tes vaisseaux par millions;
Comme en son temps Hélène avivait les passions
Je t'ai charmé, je sais, et les doux alcyons
De ton désir au ras des flots, blanche légion,

A tire d'aile migrent; la destination
Qu'ils choisissent parmi les radieuses régions
S'offrant aux quatre vents des mille directions
C'est mon croupion.

(par contre, j'ai quelques doutes à exprimer quant à d'éventuels emprunts inconscients de ma part; le dernier vers notamment, il me semble l'avoir déjà lu chez Léon-Paul Fargue, Jules Laforgue, ou Henry Ford, peut-être bien. A moins que ce soit André Chénier.)
Merci.

Je remonte le texte parce que même si je n'aime pas le poème et ne suis pas d'accord avec tout, les trois post-scripta sont franchement pertinents.

Confrontez-vous y.



Tartre Sudation dégoût Renvoi

Aaaarrrghhh...



Tumeur Sédentaire décadente Ramifiée

de

Le Berbolgru



P.S. : Parti Socialiste
P.P.S. : Oubli ne prend pas d' "e"

C'est un texte brillant.
Merveilleusement écrit.
Des mots compliqués formidable qui sonnent divinement à l'oeil.

Cependant.

Pourquoi ce long préambule d'avertissement ?
Je veux dire. Un texte, écrit, on l'assume. Jusqu'au bout.
Ta façon de te dédouaner, de te justifier m'a laissé un goût amer durant toute la lecture.
D'autant que ce texte est très bon, ce qui est d'autant plus décevant.

Alors je me pose la question.
La censure sur ce site a-t-elle atteind un tel degré qu'il faut mettre des lumières qui clignottent autour de nos propos pour signifier : "Hey ! Les gars ! On s'poile ! Rien de bien grave... Ho ! Troisième degré !"
Pourquoi rajouter, comme dans ces sitcoms des rires enregistrés pour prévenir les gens là où c'est drôle.
Si les gens comprennent mal, c'est un problème esprit, pas dans tes mots.
Les tiens sont limpides.

J'ajoute à cela que tu dis "essayer d'être drôle".
A mon sens, on ne "cherche" pas à être drôle. C'est peine perdue.
On l'est ou on ne l'est pas. On l'est au moins pour soi.
C'est comme chercher à être con ou chercher à faire beau.
Ce ne sont pas des fins en soi. Ce sont

des dommages collatéraux.



Bref, quelques considérations que je ne pouvais taire
mais assurément
ça m'a troué le cul.



Tristan
pillier (mmmh)
du collectif décadent
Le Berbolgru

Un bien médiocre poème pour un pseudonyme et un avatar qui était tellement prometteur.
Nous placions beaucoup d'espoir dans une personne qui se fait appeler le hamster et qui aime la pastèque.
Si le but de ce poème est de donner de l'espoir, disons que nous allons essayer qu'il n'entrave pas le notre.


Le Berbolgru

qui continue à croire au travers de

Tartampion Secte dantesque Rêveuse