Ô Coeur lointain
Ô Coeur lointain
Ô Coeur lointain
Combien de mes soupirs t'appeleront en vain?
Et combien de mes rêves te dessineront,
d'un trait ferme de la main, suant* sur le fusain
Combien de sales cris mourront dans ma poitrine
avant qu'ils ne glissent sur mes lèvres vers toi ?
Combien de pestes, de disettes, de famines
naîtront de ton absence ?
Combien de murs ou de murailles, de parois
me cacheront ta vue ?
Ô Coeur lointain
Combien de ces plaies qui ne ferment qu'avec toi
se rouvriront en moi ?
Combien de mélancolies rien qu'un brin funestes
t'évoqueront sans fin ?
Combien combien combien, Coeur lointain, de refrains
naîtront de ton aura,
ô mon aube sublime,
combien ô Coeur lointain ?
L'impatience, folle meurtrière, menace
Ô Coeur lointain
menace ta trace ici,
là.
*svp: synérèse
PS: lecture ici http://odeo.com/audio/992000/view
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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ô Coeur Lointain
08 April 2006 - 01:21 AM
Beauté, Je T'ai Cherchée
21 March 2006 - 12:14 AM
Beauté
je t'ai cherchée
et j'ai eu tort
Car tu étais omniprésente...
Il suffisait que vînt l'écho
Pour que partout tu te révèles
Depuis la beauté me surprend
à chaque instant.
un centième de secondes :
une image, un mot choc, un mot doux, un son suintant de couleur,
un battement de cœur arraché par un effroi soudain,
une mélancolie subite qui vous étreint
Puis alors que je croyais m'y être perdu
Plus que la beauté j'ai croisé l'une beauté
Qui à mon cœur si chancelant faisait écho
Dans les plus beaux de ses sourires adressés
A moi l'abandonné ! A moi le condamné !
Je trouvai l’essence de l’être. Et ainsi mu,
Je brisai les durs murs qui renfermaient mon coeur
Dieu ô Dieu est-il possible de voir plus beau ?
Que la beauté qui vous regarde
Et vous interpelle
Et vient chercher, elle,
dans vos yeux blêmes la beauté même
qui vous ensorcelle
je t'ai cherchée
et j'ai eu tort
Car tu étais omniprésente...
Il suffisait que vînt l'écho
Pour que partout tu te révèles
Depuis la beauté me surprend
à chaque instant.
un centième de secondes :
une image, un mot choc, un mot doux, un son suintant de couleur,
un battement de cœur arraché par un effroi soudain,
une mélancolie subite qui vous étreint
Puis alors que je croyais m'y être perdu
Plus que la beauté j'ai croisé l'une beauté
Qui à mon cœur si chancelant faisait écho
Dans les plus beaux de ses sourires adressés
A moi l'abandonné ! A moi le condamné !
Je trouvai l’essence de l’être. Et ainsi mu,
Je brisai les durs murs qui renfermaient mon coeur
Dieu ô Dieu est-il possible de voir plus beau ?
Que la beauté qui vous regarde
Et vous interpelle
Et vient chercher, elle,
dans vos yeux blêmes la beauté même
qui vous ensorcelle
aurais-je...
11 January 2006 - 07:51 PM
Aurais-je entendu la lumière
roide et sourde
s'il avait fallu écouter
s'il avait fallu désirer
les images les couleurs
avant de voir
avant d'entendre
avant de savoir se surprendre
à être
ou à n'être pas
tout à fait soi
Aurais-je chanté la lumière
roide et sourde
Aurais-je entendu la lumière
sourde sourde
Aurais-je eu la lumière
La lumière m'aurait-elle
parlé un peu après
Aurais-je eu la lumière
froide et gourde
en l'hiver où le ciel est blanc
froid et grand
froid et lourd
à broyer de la lumière blanche
mon cœur flanche
La lumière m'aurait-elle
changé un peu mal gré
soufflerait-elle trop doucement
souffrirais-je trop bruyamment
pour entendre
La lumière serait-elle
courbe
fourbe
belle ?
ou hideuse cette bleue frimeuse
Aurais-je la lumière
bravé en bavant
innocemment
sur le ciel idéal irréel
et trop blanc
Aurait-elle l'ogruelle
floué mon brouillard éternel
et incestueux un p'tit peu
mon cœur trahira Dieu
contre le vent et le feu
d'une lumière du soir
moins insipide
virtuelle mais vertueuse
Aurais-je cru la lumière
si la crue m'avait emporté
la lumière m'aurait-elle
acidulé
un peu plus chaque matin
trituré
comme on croit qu'on devient meilleur
en se pourrissant de l'intérieur
en laissant se répandre
la salissure
la moisissure
la meurtrissure
la flétrissure
la vomissure
peu à peu
Ah ! la lumière
dans les recoins
dans mon jardin
un peu partout infiniment
sur des chants de guerre
où la gloire est éphémère
où l’on peut croire
à n'en plus finir
et je me demande encore
je me demande encore
mais pourquoi
pourquoi ?
pourquoi n'ai-je donc jamais vu la lumière ?
roide et sourde
s'il avait fallu écouter
s'il avait fallu désirer
les images les couleurs
avant de voir
avant d'entendre
avant de savoir se surprendre
à être
ou à n'être pas
tout à fait soi
Aurais-je chanté la lumière
roide et sourde
Aurais-je entendu la lumière
sourde sourde
Aurais-je eu la lumière
La lumière m'aurait-elle
parlé un peu après
Aurais-je eu la lumière
froide et gourde
en l'hiver où le ciel est blanc
froid et grand
froid et lourd
à broyer de la lumière blanche
mon cœur flanche
La lumière m'aurait-elle
changé un peu mal gré
soufflerait-elle trop doucement
souffrirais-je trop bruyamment
pour entendre
La lumière serait-elle
courbe
fourbe
belle ?
ou hideuse cette bleue frimeuse
Aurais-je la lumière
bravé en bavant
innocemment
sur le ciel idéal irréel
et trop blanc
Aurait-elle l'ogruelle
floué mon brouillard éternel
et incestueux un p'tit peu
mon cœur trahira Dieu
contre le vent et le feu
d'une lumière du soir
moins insipide
virtuelle mais vertueuse
Aurais-je cru la lumière
si la crue m'avait emporté
la lumière m'aurait-elle
acidulé
un peu plus chaque matin
trituré
comme on croit qu'on devient meilleur
en se pourrissant de l'intérieur
en laissant se répandre
la salissure
la moisissure
la meurtrissure
la flétrissure
la vomissure
peu à peu
Ah ! la lumière
dans les recoins
dans mon jardin
un peu partout infiniment
sur des chants de guerre
où la gloire est éphémère
où l’on peut croire
à n'en plus finir
et je me demande encore
je me demande encore
mais pourquoi
pourquoi ?
pourquoi n'ai-je donc jamais vu la lumière ?
ténèbres
28 December 2005 - 09:52 PM
J'accélère.
Et la nuit m'abat sous la lune solitaire
La vision de la lente décomposition
D'ombres mystérieuses marchant sans affliction
M'effraie
Lumières artificielles traînent la honte
tirées par l'effroi grandissant
Sombre froideur mélancolique tu me tiens
Les ténèbres me gagnent moi qui ne suis rien
Ah ! Je te fuis sous la blanche lune assassine
Et se plante en mon cœur un espoir, une épine.
Douloureuse cruauté
Oh ! Les astres dans leur danse se sont figés
Je me tairai dorénavant devant ta face
Et celle de la nuit qui trop longue s'efface
Le vent roi s'est éveillé et glisse sur moi
Et porte plus loin les ténèbres
Nihilicide sans foi, mon âme vengeresse,
Dans les écumes du temple de ma détresse
Abandonne la lutte
Et s'abandonne
Quand les visions reviendront
Quand les lueurs du soir dans l'aube se perdront
Enfin naîtra l'heure des espoirs fatidiques
qui stoppera la peine
pour un instant
Suivront les heurts, les pleurs, les cœurs du malheur déchiré
Et l'oubli mélodieux vers la fosse attiré
Lente,
La prière se sera perdue aux frontières
Des mots coincés dans l'ère de mes pensées
chères, trop chères
Quand le fol oubli viendra et me poussera
Vers les pièges tendus à mes maux
Je hurlerai dans le lointain qui me comprime
la peine qui sans fin me brûle les abîmes
Et la nuit m'abat sous la lune solitaire
La vision de la lente décomposition
D'ombres mystérieuses marchant sans affliction
M'effraie
Lumières artificielles traînent la honte
tirées par l'effroi grandissant
Sombre froideur mélancolique tu me tiens
Les ténèbres me gagnent moi qui ne suis rien
Ah ! Je te fuis sous la blanche lune assassine
Et se plante en mon cœur un espoir, une épine.
Douloureuse cruauté
Oh ! Les astres dans leur danse se sont figés
Je me tairai dorénavant devant ta face
Et celle de la nuit qui trop longue s'efface
Le vent roi s'est éveillé et glisse sur moi
Et porte plus loin les ténèbres
Nihilicide sans foi, mon âme vengeresse,
Dans les écumes du temple de ma détresse
Abandonne la lutte
Et s'abandonne
Quand les visions reviendront
Quand les lueurs du soir dans l'aube se perdront
Enfin naîtra l'heure des espoirs fatidiques
qui stoppera la peine
pour un instant
Suivront les heurts, les pleurs, les cœurs du malheur déchiré
Et l'oubli mélodieux vers la fosse attiré
Lente,
La prière se sera perdue aux frontières
Des mots coincés dans l'ère de mes pensées
chères, trop chères
Quand le fol oubli viendra et me poussera
Vers les pièges tendus à mes maux
Je hurlerai dans le lointain qui me comprime
la peine qui sans fin me brûle les abîmes
L'inaccédé
17 December 2005 - 03:35 PM
Désirer l'inaccédé
c'est réaliser
qu'il est inaccessible
Ainsi naît la frustration
nécessaire dit-on
mais elle est
terrible
Et la frustration aigrit l'être
Et le désir le ronge
la frustration est logique
normale
utile à la vie sociale
mais elle est frustrante
Ô Tantale
et l'on souffre
doucement
de sa perversité
voudrait-on pleurer qu'on ne le pourrait pas
et voudrait-on aimer qu'on ne le peut pas
Soit. L'inaccédé ne viendra pas
il est libre ma foi
et restera inaccédé
pour l'éternité
c'est réaliser
qu'il est inaccessible
Ainsi naît la frustration
nécessaire dit-on
mais elle est
terrible
Et la frustration aigrit l'être
Et le désir le ronge
la frustration est logique
normale
utile à la vie sociale
mais elle est frustrante
Ô Tantale
et l'on souffre
doucement
de sa perversité
voudrait-on pleurer qu'on ne le pourrait pas
et voudrait-on aimer qu'on ne le peut pas
Soit. L'inaccédé ne viendra pas
il est libre ma foi
et restera inaccédé
pour l'éternité
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