Quelque soit les tempêtes, quelques soient les marées,
Que l'écume bourdonne au-dessus des rochers,
Le soleil quelque part attend. Et l'accalmie,
Arrive sur un char avec une éclaircie.
Quelque soit les tourments, la fuite des saisons,
Que la douleur encore embrume l'horizon,
La lune est là, derrière un voile de nuages,
Prête de sa beauté à montrer son visage.
Ton coeur, c'est le soleil. Il rayonne à foison.
Le toucher, c'est broder un peu d'or sur son front.
Et saches-le aussi : ton âme, c'est la lune.
Elle a une grandeur qui n'a rien de commune.
Si les mots peuvent aller bien au-delà du temps,
Que ceux-ci soient portés pour toujours par le vent,
Pour que le monde sache que ton humanité,
Commence où l'infini un jour s'est arrêté.
Baudelarme
PS: encore un texte pour celle qui est pour moi ma grande soeur
aucun autre texte récent à proposer qui ne soit habillé de noir, cher Hauteur
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Au Soleil Et à La Lune
23 August 2006 - 11:00 PM
Amitié
14 June 2006 - 10:39 PM
D'où que vienne le vent, il chante vos louanges.
Il se gorge de vous comme un beau fruit bien mûr,
Et s'en va jusqu'aux nues, dans un souffle d'azur,
Enluminer vos âmes sur les ailes d'un ange.
Où que le soleil aille dans sa course effrénée,
Il deverse pour vous, même si le temps presse,
Quelques beaux rayons d'or pour que votre richesse
Interieure apparaisse dans l'espace ajouré.
Et quelque soit l'endroit où l'océan se rende,
Il écume pour vous des robes en dentelle,
Que caresse en plein vol parfois une hirondelle
Pour qu'un instant sur vous l'infini se suspende.
Ceci est un hommage : tenez-vous le pour dit !
Tout aussi maladroit qu'il est au fond sincère,
Car quand, bien trop souvent, tout en moi desespère
C'est aussi grâce à vous que je dois d'être en vie...
Baudelarme
Merci à Steph. et à Carole d'être ce qu'elles sont...
Il se gorge de vous comme un beau fruit bien mûr,
Et s'en va jusqu'aux nues, dans un souffle d'azur,
Enluminer vos âmes sur les ailes d'un ange.
Où que le soleil aille dans sa course effrénée,
Il deverse pour vous, même si le temps presse,
Quelques beaux rayons d'or pour que votre richesse
Interieure apparaisse dans l'espace ajouré.
Et quelque soit l'endroit où l'océan se rende,
Il écume pour vous des robes en dentelle,
Que caresse en plein vol parfois une hirondelle
Pour qu'un instant sur vous l'infini se suspende.
Ceci est un hommage : tenez-vous le pour dit !
Tout aussi maladroit qu'il est au fond sincère,
Car quand, bien trop souvent, tout en moi desespère
C'est aussi grâce à vous que je dois d'être en vie...
Baudelarme
Merci à Steph. et à Carole d'être ce qu'elles sont...
La Fin Du Jour
28 May 2006 - 12:30 AM
Quelques ombres blaffardes traversent le couloir.
Dehors, la lune est là et pleine de rancoeur.
Un silence pesant impose sa terreur.
Et le bruit de la porte déchire alors le noir.
Une douleur étrange terrasse ma mémoire.
Un froid, long, pénétrant, me glace ainsi le coeur.
Les paupières fermées, j'écoute la douleur
Deverser sa nausée mais je ne veux rien voir.
Quelques ombres déjà s'éloignent. Des fantômes !
Des bribes insensées, des éclats, des morsures.
Et je remets alors ma peau neuve d'armure
Pour partir à l'assaut du monde qui m'entoure.
Mais pendant que les heures de faire face me somment,
Je redoute l'instant où s'eteindra le jour...
Dehors, la lune est là et pleine de rancoeur.
Un silence pesant impose sa terreur.
Et le bruit de la porte déchire alors le noir.
Une douleur étrange terrasse ma mémoire.
Un froid, long, pénétrant, me glace ainsi le coeur.
Les paupières fermées, j'écoute la douleur
Deverser sa nausée mais je ne veux rien voir.
Quelques ombres déjà s'éloignent. Des fantômes !
Des bribes insensées, des éclats, des morsures.
Et je remets alors ma peau neuve d'armure
Pour partir à l'assaut du monde qui m'entoure.
Mais pendant que les heures de faire face me somment,
Je redoute l'instant où s'eteindra le jour...
Le Retour Du Printemps
01 April 2006 - 11:24 PM
Un sourire de feuilles agite la forêt.
Un doux frisson s'envole vers le ciel, indécis.
Un oiseau s'est posé en ramenant la vie
Qui chaque mois de mars, par le printemps, renaît.
Le ruisseau que le froid nous a fait oublier
Recommence à chanter en étirant ses plis.
Qu'il est doux à nouveau d'en entendre le bruit
Pendant qu'à notre oreille on rend la liberté.
Les femmes, épanouies, nous montre leur beauté.
Leur peau douce s'éclaire quand tombent leurs habits.
La pudeur, peu à peu, doucement s'abolit
Car leur corps au soleil va sous peu se livrer.
Entendez-vous au loin qu'il arrive, l'été !
La chaleur, trés bientôt va déserter son lit
Pour poser sur le monde l'étrange mélodie
Qui tirera l'humain, un temps, de son foyer.
Baudelarme
Un doux frisson s'envole vers le ciel, indécis.
Un oiseau s'est posé en ramenant la vie
Qui chaque mois de mars, par le printemps, renaît.
Le ruisseau que le froid nous a fait oublier
Recommence à chanter en étirant ses plis.
Qu'il est doux à nouveau d'en entendre le bruit
Pendant qu'à notre oreille on rend la liberté.
Les femmes, épanouies, nous montre leur beauté.
Leur peau douce s'éclaire quand tombent leurs habits.
La pudeur, peu à peu, doucement s'abolit
Car leur corps au soleil va sous peu se livrer.
Entendez-vous au loin qu'il arrive, l'été !
La chaleur, trés bientôt va déserter son lit
Pour poser sur le monde l'étrange mélodie
Qui tirera l'humain, un temps, de son foyer.
Baudelarme
La Maison Du Bonheur
18 March 2006 - 12:24 PM
La maison du bonheur
Cette grande maison est grande par le coeur.
On y respire un air où la joie est présente.
De la cuisine vient un doux parfum de menthe
Qui joliment odore la maison du bonheur.
Quelques poissons tranquilles naviguent dans leur eau.
Et si, de la fenêtre, on regarde dedans
L'amour intemporel est ici bien vivant
Et il est dans les gestes bien plus que dans les mots.
Cette grande maison où tout est simple et vrai
Abrite, je le sais, des âmes nobles et pures.
Mais c'est dans la pudeur qu'elle cache ses blessures
Autant qu'elle sait ouvrir sa porte aux "étrangers".
Cette belle maison est grande par le coeur.
Et jamais ni la pluie, le vent ou les orages
N'enlèveront jamais que c'est un beau voyage
Que de franchir son seuil en oubliant les heures...
Baudelarme
Cette grande maison est grande par le coeur.
On y respire un air où la joie est présente.
De la cuisine vient un doux parfum de menthe
Qui joliment odore la maison du bonheur.
Quelques poissons tranquilles naviguent dans leur eau.
Et si, de la fenêtre, on regarde dedans
L'amour intemporel est ici bien vivant
Et il est dans les gestes bien plus que dans les mots.
Cette grande maison où tout est simple et vrai
Abrite, je le sais, des âmes nobles et pures.
Mais c'est dans la pudeur qu'elle cache ses blessures
Autant qu'elle sait ouvrir sa porte aux "étrangers".
Cette belle maison est grande par le coeur.
Et jamais ni la pluie, le vent ou les orages
N'enlèveront jamais que c'est un beau voyage
Que de franchir son seuil en oubliant les heures...
Baudelarme
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