Le Cabaret
Messieurs, bienvenue au Cabaret
Cet endroit emboucané où débordent les corsets
Poussez la sombre grille, regardez par les verrières
Vous y verrez briller l’ardeur d’une rouge lumière
Entrez, restez ! N’ayez guère peur
Quelques francs pour un éclat de bonheur
Enivré par leurs lèvres chocolatés et vernis
Vous en posséderez une pour la nuit
Écorce opale ou basané
Iris au reflet rubis ou azuré
Goût de mer ou de miel
Peut importe, la patronne vous donnera la plus belle
Les messalines dégusterons l’absinthe au cristal
Vous boirez l’épices du vin dans leurs nombrils
Langoureusement, les robes safranées tomberont comme un cortège de pétales
Apparaîtra alors l’ombre d’un sein et l’anatomie
Un fort parfum d’opium accompagné de tabac
Englobera les alcôves du pêchés
Et l’élégance de la crainte planera
Comme un doux orgasme sur l’oreiller
Leurs épaves enrobés d’une délicate sueur
Offertes sous un peignoir d’une fausse pudeur
La coquine jartelle arraché, vous pourrez embrasser
L’onctueux grain de leurs cuisses citronnées
Perdus dans un carrousel de velours
Les exquises princesses vous feront l’amour
Cette féerie vulgaire sous abus d’alcool
Vous fera rougir jusqu’à n’en perdre parole
Leurs yeux mesquins envient votre lourde richesse
Elles deviendront réticentes à vos caresses
Mais donner leurs quelques dentelles et luxueux colliers
Pour quelles renaissent de ce plaisir boudé
L’encre ardente de leurs mains
Brûlera la soie de vos cous
Et vous vous bercerez jusqu’au matin
Une perle givrée éclairant votre joue
Voici le crépuscule, votre carrosse et le cocher impatient
Partez, partez vite votre dame vous attends
Vous garderez que peu de souvenirs de cette nuit frivole
Mais ce soir, revenez donc au Cabaret des folles …
Frédérique-Annabelle Pageau
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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Le Cabaret
27 January 2006 - 03:50 AM
Hommage aux prostitués
09 August 2005 - 03:26 AM
Bienvenue au Cabaret
Cet endroit emboucané où débordent les corsets
Poussez la sombre grille, regardez par les verrières
Vous y verrez briller l’ardeur d’une rouge lumière
Entrez, restez ! N’ayez point peur
Quelques francs pour un peu de bonheur
Enivré par les lèvres chocolaté et vernis
Vous en posséderez une pour la nuit
Écorce opale ou basané
Iris au reflet rubis ou azuré
Goût de mer ou de miel
Peut importe, la patronne vous donnera la plus belle
Les messalines dégusterons l’absinthe au cristal
Vous boirez l’épices du vin dans leurs nombrils
Langoureusement, les robes safranées tomberont comme un cortège de pétales
Apparaîtra alors l’ombre d’un sein et l’anatomie
Un fort parfum d’opium accompagné de tabac
Englobera les alcôves du pêchés
Et l’élégance de la crainte planera
Comme un doux orgasme sur l’oreiller
Leurs épaves enrobés d’une délicate sueur
Offertes sous un peignoir d’une fausse pudeur
La coquine jartelle arraché, vous pourrez embrasser
L’onctueux grain de leurs cuisses citronnées
Perdus dans un carrousel de velours
Les délicieuses princesses vous feront l’amour
Cette féerie vulgaire sous abus d’alcool
Vous fera rougir jusqu’à n’en perdre parole
Les yeux vanillés envient votre lourde richesse
Elles deviendront réticentes à vos caresses
Mais donner leurs quelques dentelles couleur champagne et luxueux colliers
Pour quelles renaissent de ce plaisir boudé
L’encre ardente de leurs mains
Brûlera la soie de vos cous
Et vous vous bercerez jusqu’au matin
Une perle givrée éclairant votre joue
Voici le crépuscule, votre carrosse et le cocher impatient
Partez, partez vite votre dame vous attends
Vous garderez que peu de souvenirs de cette nuit frivole
Mais ce soir, revenez donc au Cabaret des folles !
Frédérique-Annabelle Pageau
Cet endroit emboucané où débordent les corsets
Poussez la sombre grille, regardez par les verrières
Vous y verrez briller l’ardeur d’une rouge lumière
Entrez, restez ! N’ayez point peur
Quelques francs pour un peu de bonheur
Enivré par les lèvres chocolaté et vernis
Vous en posséderez une pour la nuit
Écorce opale ou basané
Iris au reflet rubis ou azuré
Goût de mer ou de miel
Peut importe, la patronne vous donnera la plus belle
Les messalines dégusterons l’absinthe au cristal
Vous boirez l’épices du vin dans leurs nombrils
Langoureusement, les robes safranées tomberont comme un cortège de pétales
Apparaîtra alors l’ombre d’un sein et l’anatomie
Un fort parfum d’opium accompagné de tabac
Englobera les alcôves du pêchés
Et l’élégance de la crainte planera
Comme un doux orgasme sur l’oreiller
Leurs épaves enrobés d’une délicate sueur
Offertes sous un peignoir d’une fausse pudeur
La coquine jartelle arraché, vous pourrez embrasser
L’onctueux grain de leurs cuisses citronnées
Perdus dans un carrousel de velours
Les délicieuses princesses vous feront l’amour
Cette féerie vulgaire sous abus d’alcool
Vous fera rougir jusqu’à n’en perdre parole
Les yeux vanillés envient votre lourde richesse
Elles deviendront réticentes à vos caresses
Mais donner leurs quelques dentelles couleur champagne et luxueux colliers
Pour quelles renaissent de ce plaisir boudé
L’encre ardente de leurs mains
Brûlera la soie de vos cous
Et vous vous bercerez jusqu’au matin
Une perle givrée éclairant votre joue
Voici le crépuscule, votre carrosse et le cocher impatient
Partez, partez vite votre dame vous attends
Vous garderez que peu de souvenirs de cette nuit frivole
Mais ce soir, revenez donc au Cabaret des folles !
Frédérique-Annabelle Pageau
Welcome to the CABARET !
11 June 2005 - 06:16 PM
Le Cabaret
Bienvenue au Cabaret
Cet endroit emboucané où débordent les corsets
Poussez la sombre grille, regardez par les verrières
Vous y verrez briller l’ardeur d’une rouge lumière
Entrez, restez ! N’ayez point peur
Quelques francs pour un peu de bonheur
Enivré par les lèvres chocolaté et vernis
Vous en posséderez une pour la nuit
Écorce opale ou basané
Iris au reflet rubis ou azuré
Goût de mer ou de miel
Peut importe, la patronne vous donnera la plus belle
Les messalines dégusterons l’absinthe au cristal
Vous boirez l’épices du vin dans leurs nombrils
Langoureusement, les robes safranées tomberont comme un cortège de pétales
Apparaîtra alors l’ombre d’un sein et l’anatomie
Un fort parfum d’opium accompagné de tabac
Englobera les alcôves du pêchés
Et l’élégance de la crainte planera
Comme un doux orgasme sur l’oreiller
Leurs épaves enrobés d’une délicate sueur
Offertes sous un peignoir d’une fausse pudeur
La coquine jartelle arraché, vous pourrez embrasser
L’onctueux grain de leurs cuisses citronnées
Perdus dans un carrousel de velours
Les délicieuses princesses vous feront l’amour
Cette féerie vulgaire sous abus d’alcool
Vous fera rougir jusqu’à n’en perdre parole
Les yeux vanillés envient votre lourde richesse
Elles deviendront réticentes à vos caresses
Mais donner leurs quelques dentelles couleur champagne et luxueux colliers
Pour quelles renaissent de ce plaisir boudé
L’encre ardente de leurs mains
Brûlera la soie de vos cous
Et vous vous bercerez jusqu’au matin
Une perle givrée éclairant votre joue
Voici le crépuscule, votre carrosse et le cocher impatient
Partez, partez vite votre dame vous attends
Vous garderez que peu de souvenirs de cette nuit frivole
Mais ce soir, revenez donc au Cabaret des folles !
Frédérique-Annabelle Pageau
Bienvenue au Cabaret
Cet endroit emboucané où débordent les corsets
Poussez la sombre grille, regardez par les verrières
Vous y verrez briller l’ardeur d’une rouge lumière
Entrez, restez ! N’ayez point peur
Quelques francs pour un peu de bonheur
Enivré par les lèvres chocolaté et vernis
Vous en posséderez une pour la nuit
Écorce opale ou basané
Iris au reflet rubis ou azuré
Goût de mer ou de miel
Peut importe, la patronne vous donnera la plus belle
Les messalines dégusterons l’absinthe au cristal
Vous boirez l’épices du vin dans leurs nombrils
Langoureusement, les robes safranées tomberont comme un cortège de pétales
Apparaîtra alors l’ombre d’un sein et l’anatomie
Un fort parfum d’opium accompagné de tabac
Englobera les alcôves du pêchés
Et l’élégance de la crainte planera
Comme un doux orgasme sur l’oreiller
Leurs épaves enrobés d’une délicate sueur
Offertes sous un peignoir d’une fausse pudeur
La coquine jartelle arraché, vous pourrez embrasser
L’onctueux grain de leurs cuisses citronnées
Perdus dans un carrousel de velours
Les délicieuses princesses vous feront l’amour
Cette féerie vulgaire sous abus d’alcool
Vous fera rougir jusqu’à n’en perdre parole
Les yeux vanillés envient votre lourde richesse
Elles deviendront réticentes à vos caresses
Mais donner leurs quelques dentelles couleur champagne et luxueux colliers
Pour quelles renaissent de ce plaisir boudé
L’encre ardente de leurs mains
Brûlera la soie de vos cous
Et vous vous bercerez jusqu’au matin
Une perle givrée éclairant votre joue
Voici le crépuscule, votre carrosse et le cocher impatient
Partez, partez vite votre dame vous attends
Vous garderez que peu de souvenirs de cette nuit frivole
Mais ce soir, revenez donc au Cabaret des folles !
Frédérique-Annabelle Pageau
Réplique d'une québécoise !
09 June 2005 - 06:33 PM
Morphine
Tout va bien
Je fume un joint, je relaxe
Je n’ai rien
Même si mon esprit se désaxe
J’ouvre me yeux et ma télé
Heureuse de pouvoir m’évader
Inhaler, expirer
Respirer ma liberté
Comme d’habitude les nouvelles sont éphémères
2,3 bombes, du sang, une guerre
Je souris à Miss Météo
Elle annonce une pluie d’os
Dans l’espace lunaire d’une ruelle noir
Une jeune fleur se fait agresser sur le trottoir
Voyons, j’oubliais que tout cela c’est dérisoire
Souris me belle, plonge pas dans le désespoir
Hier, un homicide involontaire
Fatigué de cette violence ordinaire
Je baille, ce n’est pas mon affaire
Moi, je plane dans l’imaginaire
Une mère déchaînée
Pleure la mort de son nouveau-né
Et elle crache sur son pays
Où s’éteignent les vies
Tiens , une gang de rue
Engendré d’enfants perdus
Une poigné de malheurs
Pour ces patins sans mœurs
Voici le chroniqueur des sports
D’une bonne humeur artificiel, pâle comme un mort
Il ne peut annoncer
Qu’hier à l’aube, sa femme c’est suicidé
Je ferme mes yeux et ma télé
Je veux rien savoir de la réalité
Je sais, j’ai un cœur de pierre
Pour pouvoir fuir toute misère
Tout va bien
Je fini mon joint, je pleurs
Je n’ai rien
Même si mon esprit se meurt
Frédérique-Annabelle Pageau
Tout va bien
Je fume un joint, je relaxe
Je n’ai rien
Même si mon esprit se désaxe
J’ouvre me yeux et ma télé
Heureuse de pouvoir m’évader
Inhaler, expirer
Respirer ma liberté
Comme d’habitude les nouvelles sont éphémères
2,3 bombes, du sang, une guerre
Je souris à Miss Météo
Elle annonce une pluie d’os
Dans l’espace lunaire d’une ruelle noir
Une jeune fleur se fait agresser sur le trottoir
Voyons, j’oubliais que tout cela c’est dérisoire
Souris me belle, plonge pas dans le désespoir
Hier, un homicide involontaire
Fatigué de cette violence ordinaire
Je baille, ce n’est pas mon affaire
Moi, je plane dans l’imaginaire
Une mère déchaînée
Pleure la mort de son nouveau-né
Et elle crache sur son pays
Où s’éteignent les vies
Tiens , une gang de rue
Engendré d’enfants perdus
Une poigné de malheurs
Pour ces patins sans mœurs
Voici le chroniqueur des sports
D’une bonne humeur artificiel, pâle comme un mort
Il ne peut annoncer
Qu’hier à l’aube, sa femme c’est suicidé
Je ferme mes yeux et ma télé
Je veux rien savoir de la réalité
Je sais, j’ai un cœur de pierre
Pour pouvoir fuir toute misère
Tout va bien
Je fini mon joint, je pleurs
Je n’ai rien
Même si mon esprit se meurt
Frédérique-Annabelle Pageau
Pour la dernière fois...lisez-moi !
09 June 2005 - 06:04 PM
La petite perdue
Petite
Toute petite
Elle tremble
Appuyé sur l’ombre d’un rêve
Elle sombre
Dans l’influence des âmes survoltés
La lune
N’est qu’un pâle soleil éclairant ses orbites vides
Son corps diaphane, parsemé de veines sèches
Valse sous l’échafaud de vos sarcasmes, de vos pièges
Carbonisé, givré est l’envie de renaître
Elle pleure
Accroché par la peur à l’astre fuyante
Elle bascule
Dans l’acide de vos mensonges manipulateurs
Elle caresse
L’amour du bout de ses lèvres crevassées
Elle hurle la petite
Elle se meurs la perdue
Toute petite
Toute meurtrie
Elle rêve à tout jamais
Endormie dans son cercueil pourri
Et les grilles du cimetière se referment
Tel des bras de fer souillés
Pour emprisonner
La grande
La grande âme
D'une toute petite fille perdue
Frédérique-Annabelle Pageau
Petite
Toute petite
Elle tremble
Appuyé sur l’ombre d’un rêve
Elle sombre
Dans l’influence des âmes survoltés
La lune
N’est qu’un pâle soleil éclairant ses orbites vides
Son corps diaphane, parsemé de veines sèches
Valse sous l’échafaud de vos sarcasmes, de vos pièges
Carbonisé, givré est l’envie de renaître
Elle pleure
Accroché par la peur à l’astre fuyante
Elle bascule
Dans l’acide de vos mensonges manipulateurs
Elle caresse
L’amour du bout de ses lèvres crevassées
Elle hurle la petite
Elle se meurs la perdue
Toute petite
Toute meurtrie
Elle rêve à tout jamais
Endormie dans son cercueil pourri
Et les grilles du cimetière se referment
Tel des bras de fer souillés
Pour emprisonner
La grande
La grande âme
D'une toute petite fille perdue
Frédérique-Annabelle Pageau
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