Un vieux chat romantique
Rencontra une souris
En manque de gymnastique
"Qu'avez vous ma jolie
Pourquoi cet air morose"
"Hélas mon pauvre ami
J'ai perdu toute envie
Je cherche un bel outil
Pour réparer la chose"
Séduit par la souris
Le chat se proposa
"Je n'suis pas bricoleur
Mon outil a servi
Je vous offre mon coeur
Pour combler vos ardeurs"
La souris refusa
"Comment prendre son pied
Entre un outil usé
Et un coeur fatigué"
Elle choisit un jeune chat
Aux superbes appâts
Très vite elle déchanta
Jamais elle ne grimpa
Sur un petit nuage
Car le matou volage
Ne mit dans les ébats
Aucun coeur à l'ouvrage
Brisée de déception
La souris très aigrie
Entra en religion
Dans ce monde hasardeux
Souvent on joue au con
En gâchant son bonheur
On oublie l'essentiel
La plus belle invention
Qui rend un con heureux
N'a rien d'artificiel
Il suffit de deux coeurs
Qui battent à l'unisson
PS: à tous les coeurs de TLP qui battent sous les pseudo, je souhaite une année remplie d'amour avec plein de coeurs qui battent à l'unisson
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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les gymnastiques d'une souris
10 January 2006 - 06:56 PM
Nuda veritas
30 December 2005 - 06:01 PM
Noël vomit sa nuit sur des lits d'écuelles
Déjà les cris se vitrent
La guerre se déboutonne
Nuda veritas
Les chiens aboient dans ta mélasse
Le bateau s'est figé à l'ancre de tes soies
Mes roues se noient
Mais por l'enfant qui dort
Je veux y croire
Encore
Nuda veritas
Alors j'accroche des coeurs sur des sapins bonheur
Pour tenter d'oublier
La froideur de ton corps
Déjà les cris se vitrent
La guerre se déboutonne
Nuda veritas
Les chiens aboient dans ta mélasse
Le bateau s'est figé à l'ancre de tes soies
Mes roues se noient
Mais por l'enfant qui dort
Je veux y croire
Encore
Nuda veritas
Alors j'accroche des coeurs sur des sapins bonheur
Pour tenter d'oublier
La froideur de ton corps
les jours de congé, j'aime bien manger sucré
21 December 2005 - 07:27 PM
Il a surgi sur le coup de midi .Je l'avais oublié. Mon crâne agonisait sous des larmes de whisky.
.J'avais très mal dormi.
Il a glissé près du radiateur. J'ai eu peur. Je déteste quand c'est mou.
Ma langue se tortillait comme une danseuse de flamenco. A quoi bon résister. J'étais ko.
Une envie disjonctait dans ma tasse de café.
Je l'ai sorti délicatement de son enveloppe et j'ai tout avalé.C"était bon.
Je sais, le chocolat c'est mauvais pour ma ligne.
Mais les jours de congé, j'aime bien manger sucré.
.J'avais très mal dormi.
Il a glissé près du radiateur. J'ai eu peur. Je déteste quand c'est mou.
Ma langue se tortillait comme une danseuse de flamenco. A quoi bon résister. J'étais ko.
Une envie disjonctait dans ma tasse de café.
Je l'ai sorti délicatement de son enveloppe et j'ai tout avalé.C"était bon.
Je sais, le chocolat c'est mauvais pour ma ligne.
Mais les jours de congé, j'aime bien manger sucré.
Germaine a des problèmes, son cul grelotte de peine
15 December 2005 - 06:28 PM
Germaine a des yeux ronds
Et du poil au menton
Mais sous ses bas de laine
Se cache un cul de reine
Chaud comme un édredon
Germaine a des problèmes
Son cul grelotte de peine
Il s'est pris de passion
Pour Gaston l'avorton
Pauvre cul tout serré
Gaston l'a repoussé
"J'ai d'autres ambitions
Que d'aller explorer
Le fond d'un cul glouton
C'est d'une vulgarité!!"
Germaine veut en finir
Elle explique donc au cul
Qu'il est vain de gémir
Surtout pour un benêt
Aux idées préconçues"
La fin de cette histoire
Est simple à deviner
Le cul s'est consolé
Gaston l'a regretté
Mais il était trop tard
Quand un cul désolé
Vous ouvre ses mystètes
Essayez de fourrer
Le nez dans son derrière
A ne jamais chercher
Le pourquoi de l'envers
Vous risquez de passer
Pour un con desséché
Et parfois de blesser
Et du poil au menton
Mais sous ses bas de laine
Se cache un cul de reine
Chaud comme un édredon
Germaine a des problèmes
Son cul grelotte de peine
Il s'est pris de passion
Pour Gaston l'avorton
Pauvre cul tout serré
Gaston l'a repoussé
"J'ai d'autres ambitions
Que d'aller explorer
Le fond d'un cul glouton
C'est d'une vulgarité!!"
Germaine veut en finir
Elle explique donc au cul
Qu'il est vain de gémir
Surtout pour un benêt
Aux idées préconçues"
La fin de cette histoire
Est simple à deviner
Le cul s'est consolé
Gaston l'a regretté
Mais il était trop tard
Quand un cul désolé
Vous ouvre ses mystètes
Essayez de fourrer
Le nez dans son derrière
A ne jamais chercher
Le pourquoi de l'envers
Vous risquez de passer
Pour un con desséché
Et parfois de blesser
J'ai un peu froid en pensant à tout ça
02 October 2005 - 08:19 PM
Je te regarde dormir.Tu sembles si fragile. Un souvenir lointain me déboite le coeur...
Un prénom sur un papier, comme un tiroir dont on n'a pas la clef. Ma vie se troue au fond d'une poche .Mon amour s'effiloche.
Je n'ai rien vu venir. Courir, toujours. Le travail, les enfants. Pauvre pantin sans lendemain.
Que faire? le quitter? se taire, continuer...
Je marche sur des vides, je me lave au wisky, la rage cogne mes vitres.
Non assez! Je jette mon corps aux dés. Les copains, trop risqué. Mais ce médecin qui lisse mes dents en bavant sur mes seins.
Je troque mes plaies de cinq à sept. Est ce moi cette bulle dans le miroir? Je m'éclate sur des pansements de tulle.
Tu ne dis rien. Un jour tu rentres un peu tremblant ."J'annule mes voyages à Paris, j'ai une carrie, tu peux me donner l'adresse de ton dentiste?"
Jamais nous n'en avons parlé. Deux morceaux d'âme s'accrochent, apeurés, puis se ressoudent, épuisés.
La poupée referme ses boites, elle ne veut plus jouer à la roulette.
J'ai renoué le temps, doucement Mais parfois j'ai un peu froid en pensant à tout ça.
Un prénom sur un papier, comme un tiroir dont on n'a pas la clef. Ma vie se troue au fond d'une poche .Mon amour s'effiloche.
Je n'ai rien vu venir. Courir, toujours. Le travail, les enfants. Pauvre pantin sans lendemain.
Que faire? le quitter? se taire, continuer...
Je marche sur des vides, je me lave au wisky, la rage cogne mes vitres.
Non assez! Je jette mon corps aux dés. Les copains, trop risqué. Mais ce médecin qui lisse mes dents en bavant sur mes seins.
Je troque mes plaies de cinq à sept. Est ce moi cette bulle dans le miroir? Je m'éclate sur des pansements de tulle.
Tu ne dis rien. Un jour tu rentres un peu tremblant ."J'annule mes voyages à Paris, j'ai une carrie, tu peux me donner l'adresse de ton dentiste?"
Jamais nous n'en avons parlé. Deux morceaux d'âme s'accrochent, apeurés, puis se ressoudent, épuisés.
La poupée referme ses boites, elle ne veut plus jouer à la roulette.
J'ai renoué le temps, doucement Mais parfois j'ai un peu froid en pensant à tout ça.
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