Une vielle boîte de fer blanc est retrouvée
Endormie dans le placard depuis combien d’années ?
Un autocollant daté de 1961 est sur le couvercle
Et des tâches d’un autre temps dessinent des cercles
Tel un précieux trésor, l’homme l’ouvre avec précaution
Là, deux billes de verre à l’iris bleu ressemblent à des yeux ronds
Deux yeux qui revoient la lumière depuis leur lit de coton
Ils ne cillent pas et le regardent, ça fait une drôle d’impression
Si ces « yeux » avaient une bouche, ils lui raconteraient
Ils lui diraient leur étonnement de ne plus voir un enfant
Mais un vieil homme possédant un sourire aussi innocent
Emotion venant, cette bouche inexistante lui sourirait
Les yeux de l’homme se sont cernés de rides, héritage du temps
Un temps qui lui a apporté sont lot de bonheurs et aussi de tourments
Les yeux de verre n’ont pas changé eux, ils ont pourtant connu souffrance
Tristesse des choses et des êtres oubliés, à qui plus personne ne pense
Mais silence, laissons-les, ces deux là ont des choses à se dire
Il est temps pour nous, observateur égaré, de repartir
Quelque part, ailleurs, nous avons aussi déposé notre enfance
Un ballon, un cerf-volant ou un sac de billes qui encore à nous pensent.
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Où avons nous déposé notre enfance ?
16 November 2005 - 05:31 PM
Pour une perle d’eau salée
02 November 2005 - 11:07 PM
Que sont les larmes d’un ami ?
Des perles de rosée maudite ?
Des diamants morts et ternis ?
Une vie sans suite..
Ces larmes sont si salées
Elles ne peuvent donner vie
Elles font hurler les âmes damnées
Flammes et feu sans chaleur, rien ne vit
Larmes amères au poids infini
Rongeuse d’âmes est venue
La pluie du cœur est dans la rue
L’espoir sera perdu dans l’infini
Je regrette chacun de ces instants
Je m’en vais, triste repentant
Mais le soleil reviendra demain
De devant mes yeux, j’ôterai mes mains
Des perles de rosée maudite ?
Des diamants morts et ternis ?
Une vie sans suite..
Ces larmes sont si salées
Elles ne peuvent donner vie
Elles font hurler les âmes damnées
Flammes et feu sans chaleur, rien ne vit
Larmes amères au poids infini
Rongeuse d’âmes est venue
La pluie du cœur est dans la rue
L’espoir sera perdu dans l’infini
Je regrette chacun de ces instants
Je m’en vais, triste repentant
Mais le soleil reviendra demain
De devant mes yeux, j’ôterai mes mains
Et si j’étais un Dieu ?
01 November 2005 - 01:26 PM
Et si j’étais un Dieu…
Je devrais en faire des envieux
Un Dieu bon qui pardonne tout ?
Un Dieu dont tout le monde s’en fout ?
Non, un Dieu dur et cruel
Amateur de sombres rituels
Un Dieu craint imagé en noir
Un Dieu que l’on ne prit pas le soir
Un Dieu gourmand et ivre de prières
Repu et gavé d’une multitude dévote
Un Dieu ‘pouf’ assis sur son derrière
Béatitude, encore un Pater et je rote
Ou un Dieu qui changerait chaque jour
Selon humeur, bon ou cruel, tour à tour
Une année, j’offrirais guerres et chagrins
Une autre, abondantes récoltes et bons vins
Et si j’étais le Dieu des Dieux
Ils mériteraient bien de m’avoir
Pour gérer leur sacré foutoir
Décidé, dès aujourd’hui, je suis ce Dieu !
Je devrais en faire des envieux
Un Dieu bon qui pardonne tout ?
Un Dieu dont tout le monde s’en fout ?
Non, un Dieu dur et cruel
Amateur de sombres rituels
Un Dieu craint imagé en noir
Un Dieu que l’on ne prit pas le soir
Un Dieu gourmand et ivre de prières
Repu et gavé d’une multitude dévote
Un Dieu ‘pouf’ assis sur son derrière
Béatitude, encore un Pater et je rote
Ou un Dieu qui changerait chaque jour
Selon humeur, bon ou cruel, tour à tour
Une année, j’offrirais guerres et chagrins
Une autre, abondantes récoltes et bons vins
Et si j’étais le Dieu des Dieux
Ils mériteraient bien de m’avoir
Pour gérer leur sacré foutoir
Décidé, dès aujourd’hui, je suis ce Dieu !
Pensées d’automne
01 November 2005 - 11:54 AM
Avant, j’étais petit
Mais je toisais les gens de ma grandeur dans la rue
Avant, j’étais un géni
Je méprisais toutes les personnes que j’avais en vue
Avant, j’étais un roi
Chacun devait m’obéir et satisfaire mes moindres caprices
Avant, je faisais ma loi
Chacun se devait de me craindre et redouter mes vices
Maintenant, je suis grand
Les gens dans la rue se moquent de moi assis sur mon trottoir
Maintenant, je me sens gênant
Je voudrais tant que quelqu’un, même un chien, vienne me voir
Maintenant, je suis misérable
Chacun devrait comprendre que certains chemins sont dangereux
Maintenant, je nettoie les étables
Avant, maintenant, c’est pareil, ce n’est pas ainsi que l’on est heureux
Mais je toisais les gens de ma grandeur dans la rue
Avant, j’étais un géni
Je méprisais toutes les personnes que j’avais en vue
Avant, j’étais un roi
Chacun devait m’obéir et satisfaire mes moindres caprices
Avant, je faisais ma loi
Chacun se devait de me craindre et redouter mes vices
Maintenant, je suis grand
Les gens dans la rue se moquent de moi assis sur mon trottoir
Maintenant, je me sens gênant
Je voudrais tant que quelqu’un, même un chien, vienne me voir
Maintenant, je suis misérable
Chacun devrait comprendre que certains chemins sont dangereux
Maintenant, je nettoie les étables
Avant, maintenant, c’est pareil, ce n’est pas ainsi que l’on est heureux
Les bateaux prisonniers
29 May 2005 - 08:40 PM
J’aime les bateaux
Les petits comme les gros
Un bateau, c’est comme une promesse
Même ceux en prison dans les kermesses.
Il y a des gens qui les capture
Ils les enferment dans des foires
On les prive de leur voilure
On leur ôte tous leurs espoirs
Les gens qui y embarquent, on les trompe
Ils ne verront pas de pays exotiques
C’est juste leur fric qu’on leur pompe
En les invitant dans la coque de plastic
Moi, je voudrais un vrai navire
Pas une vulgaire balançoire
C’est à l’aventure que j’aspire
Rendre aux bateaux prisonniers un espoir
Les petits comme les gros
Un bateau, c’est comme une promesse
Même ceux en prison dans les kermesses.
Il y a des gens qui les capture
Ils les enferment dans des foires
On les prive de leur voilure
On leur ôte tous leurs espoirs
Les gens qui y embarquent, on les trompe
Ils ne verront pas de pays exotiques
C’est juste leur fric qu’on leur pompe
En les invitant dans la coque de plastic
Moi, je voudrais un vrai navire
Pas une vulgaire balançoire
C’est à l’aventure que j’aspire
Rendre aux bateaux prisonniers un espoir
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