La pluie tombe sur les tombes désolées.
Et les croix rassurent ceux qui croient encore.
Le vert de cette prairie est nourrit par les vers réveillés
Par le chant militaire qui résonne dans ce champ,
A la bonne heure où l’on pleure le bonheur perdu.
C’est une scène glaciale que l’on veut rendre saine.
Sont ils là haut alors qu’ici on ronge leurs os.
Autant d’histoires qui composent l’histoire.
Sépultures sans noms à jamais non identifiées.
Le bleu du ciel n’a guéri le bleu des âmes
Les mots sont parfois futiles face à ces maux
Le sombre décor sous mes yeux sombre.
Et puis et puis …encore la mort ennuie
On oublie tout jusqu’ à l’an prochain.
Celui qui est parti est parti pour rien.
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Requiem
12 January 2006 - 09:59 AM
Perles d'eau
13 October 2005 - 07:28 AM
PERLES D’EAU
Je te caresse au détour
D’une nuit sans fin
Toi dont l’amour
Infiltre mes reins.
Ton regard ivre et chaud
M’habille de désir humide.
Il reluit sur ma peau.
Viens…glissons, frôlons le vide.
Arrimons nous l’un à l’autre,
Unis par ces perles d’eau
D’elles germera l’épeautre
Irrigué de notre sceau.
Vibrante petite musique de nuit
Empreinte de vertu magique
Qui chuchote à notre huis
Les arabesques mélodiques.
Je te caresse au détour
D’une nuit sans fin
Toi dont l’amour
Infiltre mes reins.
Ton regard ivre et chaud
M’habille de désir humide.
Il reluit sur ma peau.
Viens…glissons, frôlons le vide.
Arrimons nous l’un à l’autre,
Unis par ces perles d’eau
D’elles germera l’épeautre
Irrigué de notre sceau.
Vibrante petite musique de nuit
Empreinte de vertu magique
Qui chuchote à notre huis
Les arabesques mélodiques.
Clarinette
11 October 2005 - 08:36 AM
Sous tes doigts de clarinette
Entre mes seins gorgés.
T’infiltrer dans mon hémisphère,
Et courir sous ma peau.
Sous l’opacité de mon corps,
Caresser l’intérieur de mes sens.
Te noyer dans mon pacifique.
Me faire crier, pleurer
Me faire rêver et mourir.
Entre mes seins gorgés.
T’infiltrer dans mon hémisphère,
Et courir sous ma peau.
Sous l’opacité de mon corps,
Caresser l’intérieur de mes sens.
Te noyer dans mon pacifique.
Me faire crier, pleurer
Me faire rêver et mourir.
Carnage
10 October 2005 - 08:04 AM
En cette nuit des longs couteaux
L’homme devient bourreau.
Les bris de la nuit de cristal.
Saluent le triomphe du mal.
On extermine sans pitié l’autre
La haine dans la folie se vautre.
Le Cauchemar surgit teinté de sang,
Peu d’espoir pour les survivants.
Chaos d’une fanatique idéologie
Qui engendre une honteuse agonie.
Raz de marée dévastant les frontières.
Sans oraison funèbre, ni prières.
Le ciel est assombri d’aigles en colère
Qui crachent la mort de mille éclairs.
Mais sous cette fournaise vermeille.
A la vie un nouveau né s’éveille.
L’homme devient bourreau.
Les bris de la nuit de cristal.
Saluent le triomphe du mal.
On extermine sans pitié l’autre
La haine dans la folie se vautre.
Le Cauchemar surgit teinté de sang,
Peu d’espoir pour les survivants.
Chaos d’une fanatique idéologie
Qui engendre une honteuse agonie.
Raz de marée dévastant les frontières.
Sans oraison funèbre, ni prières.
Le ciel est assombri d’aigles en colère
Qui crachent la mort de mille éclairs.
Mais sous cette fournaise vermeille.
A la vie un nouveau né s’éveille.
Grammaire pour tous.
05 October 2005 - 01:25 PM
Nos mains écrivent nos corps
Et respectent tous les accords.
Nous sommes attributs du sujet.
L’amour notre complément d’objet.
Notre conjonction de coordination
Doucement monte en pression.
Je suis ta préposition émotive
Féminin et masculin en dérive
Nos baisers s’épanouissent au pluriel.
Peu importe le circonstanciel.
Quand je caresse ton singulier
Il se tend fièrement émoustillé.
A chaque virgule Exquisément
J’affleure tes doux pendants.
Le verbe aimer a tant de formes.
Corps et âmes s’y conforment.
Quand chute le point final.
Feux d’artifices pour clore le bal.
Et respectent tous les accords.
Nous sommes attributs du sujet.
L’amour notre complément d’objet.
Notre conjonction de coordination
Doucement monte en pression.
Je suis ta préposition émotive
Féminin et masculin en dérive
Nos baisers s’épanouissent au pluriel.
Peu importe le circonstanciel.
Quand je caresse ton singulier
Il se tend fièrement émoustillé.
A chaque virgule Exquisément
J’affleure tes doux pendants.
Le verbe aimer a tant de formes.
Corps et âmes s’y conforment.
Quand chute le point final.
Feux d’artifices pour clore le bal.
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