qui parle
à travers moi
de cette voix
retenue
quels sont
ces mots
à l’échine
tenue
le décor
ou la chair
de cette pièce
nue
au murs plus grands
que le ciel
au sol sableux
de caveau
faut il
choisir
la brûlure
le froid
des phrases de sang
dans la neige
qui t’appellent
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Qui Parle ?
30 March 2006 - 01:42 PM
Dispute Au Matin
30 March 2006 - 01:40 PM
les éclats de ta voix ont fragmenté les murs
le ciel de la salle de bain a capitulé
et son eau est plus froide
et tes seins sont plus durs
et ton cœur rouge sous le marbre
je crois encore le tenir dans mes mains
mais ce sont tes lèvres serrées
qui m’accueillent de silence
et je suis traversé de fièvre
comme un lendemain d’abandon
et j’ai peur que le chant qui nous liait
se perde au vent froid qui se lève
l’enveloppe chaude de la marche vers toi
oppresse mes pas face aux mots figés
des reproches sans pardon / mais toujours le vent tombe
à la caresse de ta main
le ciel de la salle de bain a capitulé
et son eau est plus froide
et tes seins sont plus durs
et ton cœur rouge sous le marbre
je crois encore le tenir dans mes mains
mais ce sont tes lèvres serrées
qui m’accueillent de silence
et je suis traversé de fièvre
comme un lendemain d’abandon
et j’ai peur que le chant qui nous liait
se perde au vent froid qui se lève
l’enveloppe chaude de la marche vers toi
oppresse mes pas face aux mots figés
des reproches sans pardon / mais toujours le vent tombe
à la caresse de ta main
Aube
07 March 2006 - 08:33 AM
Au visage d’encre
Sur les crêtes du matin
Effilé par leur contour
A la figure fossile
Traversant le verre
la mémoire de son temps
Offrir ce cœur habitué
Aux jours acides
Aux heures broyées
Avec au bout de la nuit
encore la nuit
que préfères tu ?
les larmes au bord de toi
des matins difficiles
ou la calme torpeur
précédant le deuil ?
à l’éclat d’une lame
se perdre
de douleur effilée
ne plus se redresser
au final
s’abandonner
à sa nuit, son seul juge
cerné par ses erreurs
s’insurmonter
ou se réfugier dans l’aube
son air
puiser dans le matin clair
son premier souffle
Sur les crêtes du matin
Effilé par leur contour
A la figure fossile
Traversant le verre
la mémoire de son temps
Offrir ce cœur habitué
Aux jours acides
Aux heures broyées
Avec au bout de la nuit
encore la nuit
que préfères tu ?
les larmes au bord de toi
des matins difficiles
ou la calme torpeur
précédant le deuil ?
à l’éclat d’une lame
se perdre
de douleur effilée
ne plus se redresser
au final
s’abandonner
à sa nuit, son seul juge
cerné par ses erreurs
s’insurmonter
ou se réfugier dans l’aube
son air
puiser dans le matin clair
son premier souffle
Amour à La Sortie De L’hiver
07 March 2006 - 08:29 AM
mon souffle, mon air
mon eau du matin
ta chair prolongée
dans mes mains
la table mise et son vin
en contrebas du chemin
nos ombres dansent
sans fin
mon eau du matin
ta chair prolongée
dans mes mains
la table mise et son vin
en contrebas du chemin
nos ombres dansent
sans fin
Terres Froides à La Sortie De L’hiver
06 March 2006 - 10:14 AM
sous ce voile de fin du monde
les voix ne portent plus
et les hommes sont nuages
face au vent décousu
comme la croix de pierre
à la croisée des chemins
érigés au vent
des terres mortes
figés et grisonnants
oublieux du destin
et soudain sous le même ciel
quelqu’un allume
alors hommes et bêtes
traversent la plaine
santons du ciel
dans un paysage de coton
silencieux comme jadis
ignorant les villes
affamées d’espace
à la porte du pays
ils n’ont pu faire racine encore
mais ils tirent le soc
comme d’autres avant eux
labours invisibles
d’une terre toujours
promise
les voix ne portent plus
et les hommes sont nuages
face au vent décousu
comme la croix de pierre
à la croisée des chemins
érigés au vent
des terres mortes
figés et grisonnants
oublieux du destin
et soudain sous le même ciel
quelqu’un allume
alors hommes et bêtes
traversent la plaine
santons du ciel
dans un paysage de coton
silencieux comme jadis
ignorant les villes
affamées d’espace
à la porte du pays
ils n’ont pu faire racine encore
mais ils tirent le soc
comme d’autres avant eux
labours invisibles
d’une terre toujours
promise
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