toturé à souhait et authentique sans être niais, voilà des textes comme il en manque par ici... Vive dedalus et à bas la poèsie des fleurs, vive le corps les grimoires et les mots d'hippocrate (à moins que ce ne soit knock? )
ha ella, aretha, nina, coltrane, wilson et même baker, billie et compagnie que je les aime. Ton poème me met, par ce qu'il évoque, "in a sentimental mood"
très bon texte je trouve.. moi j'aurais dit des influences burroughsienne, à vue d'oeil, mais peut-être je me trompe...
hasta la vista...
Attention, Burroughs était lui vraiment obsédé des jeunes garçons n'allons pas dire que c'est sa marque tout de même, (enfin pas sa marque d'écrivain) il joue plutôt avec l'ordre synthaxique fait des histoires en cut up et s'adonne au roman gonzo (roi du genre) : lisez the soft machine ou the wild boys ou le ticket qui explosa (moins junky ou le festin nu), oui c'est vrai on a souvent l'impression de lire le journal d'un vieux lubrique mais ce n'est que la surface, ces mots sont, comme il le disait, à la recherche du "yage"...
Quant aux lectures, Sade y est mélangé à ces humeurs de polars énérvés, dans un genre "Vatican, unité spéciale" pour ce qui est d'autres références je ne saurais trop me prononcer si ce n'est du côté de chez Georges Bataille. Pour la thématique du texte, la pédophilie est un tabou sans mot de nos jours et les tabous sont des divertissements sans fins aux vues des émission proposées depuis le cable jusqu'à TF1, si quelqu'un s'offusque en bon poète qu'il est de cela, qu'il aille d'abord cramer sa télé, puis afin d'enfin y remedier, tous les poètes obsédés . Sensationnel (comprenez moi bien...) et éfficace!
"Internet c'est bien Pourrait on enfin forcer les boutonneux A se violer la tronche? Et qu'ils arretent de nous déverser
Leurs torrents d'insanités A moi les poëtes! Bouttont les infidèles Hors de cette sphère Ou simplement qu'ils respectent le verbe, enfin"
s'agit-il de ce verbe-ci ?:
"En nous désignant le Verbe consubstantiel au Père, le Verbe éternel engendré comme Dieu par Dieu, et comme lumière par la lumière, IL nous mène au cœur de la vie divine, mais aussi à la source du monde : ce Verbe se trouve en effet au commencement de toute la création : "Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui" (La BIBLE Jn 1, 3)
Evidemment il s'agit là d'une lecture poétique, voire philosophique et seulement, ensuite, peut-être théologique...