Poème Freudien
La mer est mystère
Partout elle s'insinue,
Recouvre à pleine marée les sables blonds
Et les rochers épars.
Des cheveux d'algues vertes y dansent
Sous peu d'eau
Et sous elle Elle cache
Des bêtes fabuleuses
Qui font peur aux marins
Et croquent les enfants.
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Poème Freudien
25 November 2005 - 01:47 AM
Bréhat
24 November 2005 - 02:03 PM
Bréhat
Au premier jour de la genèse
Dieu s'appliqua à tracer en quelques coups d'un pinceau rapide,
En rouge brique sur fond bleu,
Les îles de Bréhat
Qui sont aux larges de l'Armor
Comme l'écho rose des granits.
Mais la chose était trop belle et toute lisse,
Si bien que Dieu convoqua le Diable pour qu'il achève la toile.
Le démon, avec une rage habile,
Pour tromper les hommes
Tailla dans la pierre
Des marches, des criques
Et des ports de plein air.
Mais, sous des eaux claires et froides,
Dans une élégante allure d'estuaires de pleine mer
Se cachent des racines de roc
Des pics de granit
Qui frôlent la surface
Déchirent les étraves des navires prétentieux,
Ecartèlent leurs membrures de bois tendres
Et livrent au Diable les marins abusés.
Au premier jour de la genèse
Dieu s'appliqua à tracer en quelques coups d'un pinceau rapide,
En rouge brique sur fond bleu,
Les îles de Bréhat
Qui sont aux larges de l'Armor
Comme l'écho rose des granits.
Mais la chose était trop belle et toute lisse,
Si bien que Dieu convoqua le Diable pour qu'il achève la toile.
Le démon, avec une rage habile,
Pour tromper les hommes
Tailla dans la pierre
Des marches, des criques
Et des ports de plein air.
Mais, sous des eaux claires et froides,
Dans une élégante allure d'estuaires de pleine mer
Se cachent des racines de roc
Des pics de granit
Qui frôlent la surface
Déchirent les étraves des navires prétentieux,
Ecartèlent leurs membrures de bois tendres
Et livrent au Diable les marins abusés.
euh... bonjour...
23 November 2005 - 09:56 PM
Salut
J'ai l'impression d'etre un ecolier tout honteux devant son prof
, je ne fais pas lire mes oeuvrettes aux autres...
Alors voila, je poste et vous me dites si c'est pas bon
Je mets 3 poemes dans le meme post (je ne sais pas si c'est ok coté nétiquette?) et puis je m'en vais parcourir les textes des autres membres pour me détendre et puis de toute facon c'est anonyme ici!
pour info je ne suis pas fou de poesie quand on n'y comprend rien, je trouve souvent que les mots sont juste alignés pour sonner et faire joli mais qu'en fait... bof... bref, j'aime l'idee qu'un poeme puisse etre compris ou du moins ressenti à la premiere lecture (bon ok des fois j'adorre aussi quand on y comprend rien, genre Mallarmé, j'adorre mais je pige pas tout...
)
amicalement
Véral.
---------
L’indiscret
À travers l’auvent diaphane
Des feuilles ondoyantes d’un saule
J’ai vu les teintes bleues du ciel
Et la dentelle vivante des fins nuages,
Lentement poussée par la rumeur d’une brise évanescente.
Et c’était comme d’épier,
Sans discerner tes pensées,
L’iris marbré de tes yeux
Et tes longs cils
Quand tu regardes au loin
Et que tu bouges à peine
-------------
Olivier d’Arcadie
Imprévisible et alanguie
Sa masse s’étend comme on s’affaisse
Mais ne cherchez plus à savoir
D’où lui vient sa grâce.
Voilà son secret :
C’est seulement qu’il est presque gris.
Racines
Rides Terre d’ombre gris.
Ses feuilles (et c’est là ce qui est extraordinaire)
Sont vert de gris,
Mates.
Assemblés en troupeaux sur la craie fissurée,
Quand ils mûrissent à l’été leurs fruits,
Le ciel cobalt est déchiré de gris.
----------------
Poème Homérique
La mer selon certains est Grecque
C'est à dire
Qu'elle est bleue et pour cela aimée des sirènes.
Elle est bleue quand on la regarde d'en haut
Elle est bleue quand on la regarde d'en dedans
Et toujours un franc soleil très blanc la frappe comme un glaive.
Eole, aux bras d'Ariane abandonnée,
Chuchote une douce mélopée qui va s'alanguissant
De Naxos aux Cyclades.
Car Eole - lui aussi - a perdu la mémoire.
Il cherche Ithaque, mais c'est sans impatience.
En chemin il demande aux vagues
Et sur les îles il demande aux pierres et sur les pierres aux chats
[ - car ils étaient déjà là et déjà savaient tout -
Si le grand Poséidon est d'une humeur clémente
Ou si pour lui faire honneur il doit souffler la colère
Et lui faire l'offrande d'une galère, d'amphores et de quelques
[ marins très jeunes.
---------------------
J'ai l'impression d'etre un ecolier tout honteux devant son prof

Alors voila, je poste et vous me dites si c'est pas bon

Je mets 3 poemes dans le meme post (je ne sais pas si c'est ok coté nétiquette?) et puis je m'en vais parcourir les textes des autres membres pour me détendre et puis de toute facon c'est anonyme ici!
pour info je ne suis pas fou de poesie quand on n'y comprend rien, je trouve souvent que les mots sont juste alignés pour sonner et faire joli mais qu'en fait... bof... bref, j'aime l'idee qu'un poeme puisse etre compris ou du moins ressenti à la premiere lecture (bon ok des fois j'adorre aussi quand on y comprend rien, genre Mallarmé, j'adorre mais je pige pas tout...

amicalement
Véral.
---------
L’indiscret
À travers l’auvent diaphane
Des feuilles ondoyantes d’un saule
J’ai vu les teintes bleues du ciel
Et la dentelle vivante des fins nuages,
Lentement poussée par la rumeur d’une brise évanescente.
Et c’était comme d’épier,
Sans discerner tes pensées,
L’iris marbré de tes yeux
Et tes longs cils
Quand tu regardes au loin
Et que tu bouges à peine
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Olivier d’Arcadie
Imprévisible et alanguie
Sa masse s’étend comme on s’affaisse
Mais ne cherchez plus à savoir
D’où lui vient sa grâce.
Voilà son secret :
C’est seulement qu’il est presque gris.
Racines
Rides Terre d’ombre gris.
Ses feuilles (et c’est là ce qui est extraordinaire)
Sont vert de gris,
Mates.
Assemblés en troupeaux sur la craie fissurée,
Quand ils mûrissent à l’été leurs fruits,
Le ciel cobalt est déchiré de gris.
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Poème Homérique
La mer selon certains est Grecque
C'est à dire
Qu'elle est bleue et pour cela aimée des sirènes.
Elle est bleue quand on la regarde d'en haut
Elle est bleue quand on la regarde d'en dedans
Et toujours un franc soleil très blanc la frappe comme un glaive.
Eole, aux bras d'Ariane abandonnée,
Chuchote une douce mélopée qui va s'alanguissant
De Naxos aux Cyclades.
Car Eole - lui aussi - a perdu la mémoire.
Il cherche Ithaque, mais c'est sans impatience.
En chemin il demande aux vagues
Et sur les îles il demande aux pierres et sur les pierres aux chats
[ - car ils étaient déjà là et déjà savaient tout -
Si le grand Poséidon est d'une humeur clémente
Ou si pour lui faire honneur il doit souffler la colère
Et lui faire l'offrande d'une galère, d'amphores et de quelques
[ marins très jeunes.
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