Et glou et glou et glou
A mes années perdues
Et glou et glou et glou
A mon Amour déçue
Je bois comme je respire
Et je t'Aime comme je pleure
Dans la nuit qui m'attire
Et me blesse et m'effleure
Aucune femme au monde
N'a la clarté des yeux
Des enfants de la ronde
Qui s'embrassent sous les Cieux
Et glou et glou et glou
A mes années perdues
Et glou et glou et glou
A mon Amour déçue
Je me noie solitaire
Au large du Présent
Dans les abysses austères
Du Passé malfaisant
Ton ombre est mon tombeau
Je m'y couche ivre mort
Quand un vol de corbeaux
Ramène mes remords
Et glou et glou et glou
A mes années perdues
Et glou et glou et glou
A mon Amour déçue
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Et glou et glou et glou
08 January 2006 - 05:25 PM
Les Exilés
08 December 2005 - 05:40 PM
Nous sommes les Exilés de l'Enfance perdue
Et nous errons captifs en larmes éperdues
Loin du pays d'antan où nos coeurs s'enivraient
D'innocence et d'amour aux parfums suaves et frais
Si nous songeons souvent à la Patrie première
C'est qu'il manque à nos vies l'éclatante lumière
Qui éclairait les rives où nous marchions alors
En esthètes fragiles découvrant les trésors
Notre terre est ailleurs notre terre est ancienne
Elle revient en nos âmes comme cette antienne
Que chantent les dévöts aux heures solennelles
Ici tout n'est que tristesse et regrets mortels
Nous sommes les Exilés de l'Enfance perdue
Et nous errons captifs en larmes éperdues
Et nous errons captifs en larmes éperdues
Loin du pays d'antan où nos coeurs s'enivraient
D'innocence et d'amour aux parfums suaves et frais
Si nous songeons souvent à la Patrie première
C'est qu'il manque à nos vies l'éclatante lumière
Qui éclairait les rives où nous marchions alors
En esthètes fragiles découvrant les trésors
Notre terre est ailleurs notre terre est ancienne
Elle revient en nos âmes comme cette antienne
Que chantent les dévöts aux heures solennelles
Ici tout n'est que tristesse et regrets mortels
Nous sommes les Exilés de l'Enfance perdue
Et nous errons captifs en larmes éperdues
Le retour de Leïla
07 December 2005 - 11:14 PM
Août va finir, Septembre vient,
Voici qu'arrive l'heure du retour.
Tout est tranquille aux alentours,
O muse enfin tu me reviens !
J'ai attendu soixante jours,
Soixante nuits ma renaissance,
L'âme plongée dans le silence
En songeant au lointain séjour.
Les yeux de ma mémoire ravie
Te contemplaient comme un trésor
Dans un monde invisible où l'or
Ressemble à la beauté d'une Vie.
Tu réapparais à présent
Dans l'horizon de mon Anjou,
Un parfum suave sur les joues,
Le sourire tendre et apaisant.
Chante ! Chante moi la chanson
Qu'entonnent les Amours d'Angers
Le soir, sur le quai ombragé,
Près du fleuve bordé de cresson.
Chante ! Et que ta voix blessée
En l'antre de mon coeur résonne,
Comme ces cloches qui frissonnent
Dedans les campaniles dressés.
Voici qu'arrive l'heure du retour.
Tout est tranquille aux alentours,
O muse enfin tu me reviens !
J'ai attendu soixante jours,
Soixante nuits ma renaissance,
L'âme plongée dans le silence
En songeant au lointain séjour.
Les yeux de ma mémoire ravie
Te contemplaient comme un trésor
Dans un monde invisible où l'or
Ressemble à la beauté d'une Vie.
Tu réapparais à présent
Dans l'horizon de mon Anjou,
Un parfum suave sur les joues,
Le sourire tendre et apaisant.
Chante ! Chante moi la chanson
Qu'entonnent les Amours d'Angers
Le soir, sur le quai ombragé,
Près du fleuve bordé de cresson.
Chante ! Et que ta voix blessée
En l'antre de mon coeur résonne,
Comme ces cloches qui frissonnent
Dedans les campaniles dressés.
Les lilas blancs
07 December 2005 - 06:50 PM
Leïla les lilas blancs
Qui prenaient leur élan
Au mois de mai charmeur
Ont enivré mon coeur
Le parfum suave et frais
De ces fleurs qui s'offraient
A ravivé en moi
De bien lointains émois
Tu as paru grandiose
En ce printemps si rose
La robe claire et pure
Pareille à la Nature
Et mon âme s'est posée
Comme la fine rosée
Sur les pétales muets
De ta jeunesse en paix
Qui prenaient leur élan
Au mois de mai charmeur
Ont enivré mon coeur
Le parfum suave et frais
De ces fleurs qui s'offraient
A ravivé en moi
De bien lointains émois
Tu as paru grandiose
En ce printemps si rose
La robe claire et pure
Pareille à la Nature
Et mon âme s'est posée
Comme la fine rosée
Sur les pétales muets
De ta jeunesse en paix
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