Et Freud se laissait aller à penser ...
Dans la chaleur de la Nuit
Toute une illusion
S'éprend
D'un passé engourdi
Plein d'incandescence
Soudaine
A l'orée du non-sens
Et puis
Voilà le Rêve
Du Maure
Qui se perd
A l'océan de la rencontre
Instant magique
Tapi derrière un sourire
Et qui scelle à jamais
Un Destin
Jusque là
Solitaire
Mais rien ne sera plus
Comme avant
Car voilà l'Heure
Qui revient
Peser sur le sommeil
Epuisé
(15.12.86)
Extrait de "Indécisions"
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Et Freud se laissait aller à penser ...
19 December 2005 - 04:10 PM
Etat d'âme
18 December 2005 - 11:53 AM
Etat d'âme
Territoires Intérieurs, proches et lointains
Paysages peuplés de Monastères et de Silences
Mystère et Sacré s’y croisent à chaque détour du chemin.
Des bandes de rêves rôdent aux abords des forêts inconscientes.
C’est là que réside mon Ame.
Mais je n’ai pas souvent, hélas,
L’occasion de lui rendre visite.
(30.07.1994)
extrait du recueil "Diversement"
Territoires Intérieurs, proches et lointains
Paysages peuplés de Monastères et de Silences
Mystère et Sacré s’y croisent à chaque détour du chemin.
Des bandes de rêves rôdent aux abords des forêts inconscientes.
C’est là que réside mon Ame.
Mais je n’ai pas souvent, hélas,
L’occasion de lui rendre visite.
(30.07.1994)
extrait du recueil "Diversement"
Le songe indiscret des yeux clos
17 December 2005 - 06:08 PM
Le songe indiscret des yeux clos
Sous l’arche ombrée des iris assoupis
Ta main dénudée de lumière
Tresse des volutes de brouillards
Tes doigts félins frémissent
Entre les voiles indiscrets
Et prennent des poses impalpables
Le souffle de la soie se hisse
Jusqu’au satin fragile de la peau
J’arrête ici l’esquisse
Car tes yeux s’ouvrent
(02.07.1994)
Sous l’arche ombrée des iris assoupis
Ta main dénudée de lumière
Tresse des volutes de brouillards
Tes doigts félins frémissent
Entre les voiles indiscrets
Et prennent des poses impalpables
Le souffle de la soie se hisse
Jusqu’au satin fragile de la peau
J’arrête ici l’esquisse
Car tes yeux s’ouvrent
(02.07.1994)
Sable à l'âme
16 December 2005 - 04:58 PM
Sable à l'âme
Le temps déchu
Du ciel incandescent
Ondule,
Dunes d'instants égrenés
Vastes dépôts de chaos
Désormais immuables
Tout au fond de moi,
pensée immobile
L'âme assoiffée se déssèche et s'ensable
Elle s'éteint peu à peu
Dans l'éternité minérale
Où le Souffle de l'Esprit
Parfois vient s'égarer
Mais en vain ...
La longue errance se termine
Extrait de "Déserts"
Le temps déchu
Du ciel incandescent
Ondule,
Dunes d'instants égrenés
Vastes dépôts de chaos
Désormais immuables
Tout au fond de moi,
pensée immobile
L'âme assoiffée se déssèche et s'ensable
Elle s'éteint peu à peu
Dans l'éternité minérale
Où le Souffle de l'Esprit
Parfois vient s'égarer
Mais en vain ...
La longue errance se termine
Extrait de "Déserts"
Amertume
15 December 2005 - 07:00 PM
AMERTUME
Quelque part au bord de l'aurore
Loin du sommeil des hommes
Arlequin gorgé de fête
Erre
Seul et las
Dans Venise
Son silence a les accents secrets
D'un impénétrable poison
On le sent chancelant
Tout au fond de la brume
Il rêve ...
... au corps à corps éperdu
De la princesse animale
Aux parfums rebelles
Accouplée à la Nuit,
buvant d'ondulantes ivresses
Dans des écrins de chair :
Pas un flambeau qui ne grésille
Lorsque ses perles de sueur
Ecrasent la flamme suave
Des non-sens et retombent
En caresses d'opium
Sur le satin noir
De sa peau
Les pierres à ses yeux sont
De lointains abîmes
Où les souffles s'étreignent,
Pleins d'azurs moribonds
Et de glauques élixirs
Tout le palais s'emplit de
Vagues horizons et de soupirs affamés
Que les amants défaits oublient
Au hasard de leur chair ...
... Sur le Môle :
Blotti dans l'ombre déclinante
D'un portique frileusement accroché
Aux pieds du campanile,
Il entend
Son trouble halètement
Lorsque le Prince Obscur se retire d'elle
Près de lui, le fantôme d'un vieux doge de jadis
Se déchire en hâte à travers la grisaille :
Seule une flaque d'âme exangue
Tiendra tête au jour venu
De l'Exorciste
Et la Mer de Lumière
Peu à peu
De l'être aux mille couleurs
Inonde les iris délavés
Par l'amère torpeur
Là-bas,
Sur le Lido, s'éveillent
Des contrées d'indifférence
Bientôt cinq heures
Incandescentes
Sonneront sous la coupole du
Salut
(7.6.86)
Troisième et dernière pièce du Tryptique Vénitien composé lors de mon premier voyage dans cette Ville indicible. Tous mes poèmes seront progressivement disponibles sur mon blog "Blackjack" (voyez sur ce site). Vous pourrez donc tous les y relire ... si tel est votre désir
Quelque part au bord de l'aurore
Loin du sommeil des hommes
Arlequin gorgé de fête
Erre
Seul et las
Dans Venise
Son silence a les accents secrets
D'un impénétrable poison
On le sent chancelant
Tout au fond de la brume
Il rêve ...
... au corps à corps éperdu
De la princesse animale
Aux parfums rebelles
Accouplée à la Nuit,
buvant d'ondulantes ivresses
Dans des écrins de chair :
Pas un flambeau qui ne grésille
Lorsque ses perles de sueur
Ecrasent la flamme suave
Des non-sens et retombent
En caresses d'opium
Sur le satin noir
De sa peau
Les pierres à ses yeux sont
De lointains abîmes
Où les souffles s'étreignent,
Pleins d'azurs moribonds
Et de glauques élixirs
Tout le palais s'emplit de
Vagues horizons et de soupirs affamés
Que les amants défaits oublient
Au hasard de leur chair ...
... Sur le Môle :
Blotti dans l'ombre déclinante
D'un portique frileusement accroché
Aux pieds du campanile,
Il entend
Son trouble halètement
Lorsque le Prince Obscur se retire d'elle
Près de lui, le fantôme d'un vieux doge de jadis
Se déchire en hâte à travers la grisaille :
Seule une flaque d'âme exangue
Tiendra tête au jour venu
De l'Exorciste
Et la Mer de Lumière
Peu à peu
De l'être aux mille couleurs
Inonde les iris délavés
Par l'amère torpeur
Là-bas,
Sur le Lido, s'éveillent
Des contrées d'indifférence
Bientôt cinq heures
Incandescentes
Sonneront sous la coupole du
Salut
(7.6.86)
Troisième et dernière pièce du Tryptique Vénitien composé lors de mon premier voyage dans cette Ville indicible. Tous mes poèmes seront progressivement disponibles sur mon blog "Blackjack" (voyez sur ce site). Vous pourrez donc tous les y relire ... si tel est votre désir
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