Jeu de société
« M’ faudrait un Q »
Disait d’un air bizarre
Le lourdaud
Qui était devant moi
Attablé.
Et ses mains boudinées
Et couvertes de bagues
Palpaient très fort
L’ivoire
Des petits carrés nus
Sur la table étalés…
J’avais un P ,un T
Un R
Ah ! Quelle histoire !
Me manquaient
Les voyelles
Que j’aurais assemblées
Pour faire retentir
Un grand coup de
PETOIRE
Entre les yeux porcins
Qui me dévisageaient !
MarieM
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Jeu De Société
17 March 2006 - 10:48 PM
Doudou
16 March 2006 - 02:17 AM
DOUDOU
Tu laissais sur mon cou
Des traces violines
Que je dissimulais
Sous un foulard de soie
Sur ma peau caressée
Par ta bouche maligne
J’aimais ainsi garder
Quelques traces de toi
Et j’étais de ton sceau
Marquée de bas en haut
Chaque pouce de chair
Avouait ton empreinte
Mes courbes alanguies
Réclamaient nos étreintes
Et je marchais, pensive
En ne rêvant qu’à toi !
J’aurais voulu garder
Sur mon corps ton odeur
Pour suppléer un peu
A tes heures d’absence
Et comme le doudou
De notre tendre enfance
Je gardais ce foulard
Au parfum de ton cou…
MarieM
Tu laissais sur mon cou
Des traces violines
Que je dissimulais
Sous un foulard de soie
Sur ma peau caressée
Par ta bouche maligne
J’aimais ainsi garder
Quelques traces de toi
Et j’étais de ton sceau
Marquée de bas en haut
Chaque pouce de chair
Avouait ton empreinte
Mes courbes alanguies
Réclamaient nos étreintes
Et je marchais, pensive
En ne rêvant qu’à toi !
J’aurais voulu garder
Sur mon corps ton odeur
Pour suppléer un peu
A tes heures d’absence
Et comme le doudou
De notre tendre enfance
Je gardais ce foulard
Au parfum de ton cou…
MarieM
Outre-passion
15 March 2006 - 03:30 AM
Outre-passion
Une prison qui te libère
Barreaux ajourés des claustras
Un grand souffle frais qui te brûle
Vent du désert ou alizés
Un regard qui éveille et tue
Rayon de lune ou soleil vert
Une bouche tendre qui mord
Poignard de nacre sur ta langue
Un désir d’ici et d’ailleurs
Le monde s’ouvre avec langueur
Une ombre bleue se glisse en toi
Serpent onduleux sous tes doigts
Feuilles froissées, curieux émois
C’est l’amour fou
Outre-passion !
MarieM
Une prison qui te libère
Barreaux ajourés des claustras
Un grand souffle frais qui te brûle
Vent du désert ou alizés
Un regard qui éveille et tue
Rayon de lune ou soleil vert
Une bouche tendre qui mord
Poignard de nacre sur ta langue
Un désir d’ici et d’ailleurs
Le monde s’ouvre avec langueur
Une ombre bleue se glisse en toi
Serpent onduleux sous tes doigts
Feuilles froissées, curieux émois
C’est l’amour fou
Outre-passion !
MarieM
Septième Ciel
14 March 2006 - 02:12 AM
Septième ciel
La foule ronronne
Les femmes
Se pavanent
Et que marmonne
Ce grand dadais
Qui me talonne ?
Qu’il s’appelle Pierre ?
Vernissage snob
Je m’ennuie
Je m’ennuie !
Champagne ?
Marmonne Pierre
Oh oui !
Deux, trois, quatre coupes
Je m’envole
Pas de bol
Pierre ronronne toujours
Tout près
Trop près
De mon épaule :
Il est lourd !
Il est lourd !
Je tourne un regard
Exaspéré
Vers la porte
Et je te vois :
Tu souris
Tu avances vers moi !
Mais pourquoi
Me regardes-tu ainsi ?
Je porte instinctivement
Ma main sur mes seins
Car tes yeux
M’ont déshabillée
Je rougis bêtement !
Comment,
Mais comment as-tu fait
Pour m’entraîner
(Ou ai-je trop bu ?)
Sans que je résiste …
Je me retrouve
Dans l’ascenseur
Agrippée à un homme
Que je ne connais pas
Et qui, savamment,
Se voue à m’amener
Au septième ciel !
MarieM
La foule ronronne
Les femmes
Se pavanent
Et que marmonne
Ce grand dadais
Qui me talonne ?
Qu’il s’appelle Pierre ?
Vernissage snob
Je m’ennuie
Je m’ennuie !
Champagne ?
Marmonne Pierre
Oh oui !
Deux, trois, quatre coupes
Je m’envole
Pas de bol
Pierre ronronne toujours
Tout près
Trop près
De mon épaule :
Il est lourd !
Il est lourd !
Je tourne un regard
Exaspéré
Vers la porte
Et je te vois :
Tu souris
Tu avances vers moi !
Mais pourquoi
Me regardes-tu ainsi ?
Je porte instinctivement
Ma main sur mes seins
Car tes yeux
M’ont déshabillée
Je rougis bêtement !
Comment,
Mais comment as-tu fait
Pour m’entraîner
(Ou ai-je trop bu ?)
Sans que je résiste …
Je me retrouve
Dans l’ascenseur
Agrippée à un homme
Que je ne connais pas
Et qui, savamment,
Se voue à m’amener
Au septième ciel !

MarieM
Loup-garou
13 March 2006 - 04:04 AM
Loup-garou
Cliquetis de verres, brouhaha de voix
La réunion battait son plein
Je regardais avec dédain
Ce grand dadais
Dont les yeux accrochaient
Trop souvent mon décolleté !
Je m’ennuyais
Je m’ennuyais !
Mais les petites bulles effervescentes
de mon champagne
commençaient à me faire voir
la vie en rose
J’avais la tête qui tournait
Et je riais
Et le grand benêt
Croyait
Que c’était à ses plaisanteries !
Soudain, tu es entré
Ton regard a accroché le mien
Et ne l’a plus quitté
Œil impérieux
Allure de fauve
Je tremble à ton approche
J’ai chaud
Et cette toison
Qui apparaît à l’échancrure de ta chemise…
J’avale mon champagne d’un trait !
Tu me prends par la main
Mes jambes flageolent
Ma vue se trouble
Comment me suis-je retrouvée
Dans l’ascenseur
Collée à toi qui embrasses mon cou
Mon loup-garou ?
Pas un mot entre nous
C’est étrange
Moi, d’ordinaire si sage
Je n’ai plus qu’une envie
Que tu m’emportes
Au fond des bois
Et que tu me dévores
Mon amour !
MarieM
Cliquetis de verres, brouhaha de voix
La réunion battait son plein
Je regardais avec dédain
Ce grand dadais
Dont les yeux accrochaient
Trop souvent mon décolleté !
Je m’ennuyais
Je m’ennuyais !
Mais les petites bulles effervescentes
de mon champagne
commençaient à me faire voir
la vie en rose
J’avais la tête qui tournait
Et je riais
Et le grand benêt
Croyait
Que c’était à ses plaisanteries !
Soudain, tu es entré
Ton regard a accroché le mien
Et ne l’a plus quitté
Œil impérieux
Allure de fauve
Je tremble à ton approche
J’ai chaud
Et cette toison
Qui apparaît à l’échancrure de ta chemise…
J’avale mon champagne d’un trait !
Tu me prends par la main
Mes jambes flageolent
Ma vue se trouble
Comment me suis-je retrouvée
Dans l’ascenseur
Collée à toi qui embrasses mon cou
Mon loup-garou ?
Pas un mot entre nous
C’est étrange
Moi, d’ordinaire si sage
Je n’ai plus qu’une envie
Que tu m’emportes
Au fond des bois
Et que tu me dévores
Mon amour !

MarieM
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