Jump to content


Louna

Member Since 13 Jan 2006
Offline Last Active Feb 13 2006 07:25 PM
-----

Topics I've Started

Sur la rosée d'une pensée ...

20 January 2006 - 09:11 AM

Sur la rosée d’une pensée
Je vous envoie un baiser donné
Que mon cœur a germé
Sous la caresse de votre lettre
Qui exprime si joliment fort attachement
Que cela vous sied mon tendre et vous soit un exemple certain
De bien vous aimer du lever au coucher …

Sur les rives du Nil ...

20 January 2006 - 09:07 AM

Le cœur étranglé au nœud coulant de mes larmes versées
              Où sommeille l’amour ligoté dans le froid et la pluie
              Dois-je encore partir sur une autre île
              Pour ne pas crier sous le soleil rouge de tes mots

              Dois-je encore fermer les yeux
              Sur ce tam- tam qui résonne l’allégresse de nos jours heureux
              Dois-je encore frapper du poing la porte de l’océan
              Pour me noyer dans cette mer qui explore des falaises perdues

              Ou dois-je simplement apprendre à pardonner
              Je ne sais vraiment
              Mais je te rassure

              Je ne pleure plus là où l’avenir et l’espoir se disputent la lumière
              Je t’envoie simplement ce dernier message
              Comme une dernière danse avant de jeter nos feuillets sur les rives du Nil……

Fleur éphémère de la pensée...

19 January 2006 - 08:39 PM

Fleur éphémère de la pensée...

Dont les parfums purs ont hanté Baudelaire ...

De son ardeur divine
Où l'amante grise sa peine
Où l'amant se réjouit un instant
De l'orgueil sacré à l'éternel volupté

De sa couleur pourpre
Aux odeurs qui exaltent les arômes d'Antan
Dans le miroir aux folles jointures de l'eau

Du liseron sauvage
A la rose rouge Corolle usée dans l'étang d'un oubli
La luisance bleue des pierres jaillit

Fleur éphémère de la pensée...

Ta poésie se meurt aujourd'hui
Aux brûlures des mots
De ses lettres de chair et de sang
Que personne n'écrit vraiment

Et pourtant...

Je ne sais que trop mes larmes versées
Et mon encre asséchée...

Fleur éphémère de la pensée

Je te cueille depuis tant d'années
Que tes essences n'ont plus de secret

Bleu de fumée jusqu'à l'imaginaire
Tu déroules ta lumière
Que le temps a poli
Des mois des années

Dans le jardin des mystères
Où l'écrivain se meurt
A la lueur des mots
Etouffé dans son cri ...

Dans l'agonie des lumières sourdes...

19 January 2006 - 06:32 PM

Dans l'agonie des lumières sourdes comment trouver le souffle face au vertige des sens, si les mots sont des brûlures, alors je garde à jamais le mal en moi. Dans la cage de ma mémoire, je reconstruis chaque jour une à une mes pensées, mais comment pouvoir amortir la chute, refermer moi-même le piège.

Je n'aurai rien de plus que la nourriture de mon écriture et la trace de mes fantasmes. Je me détruis sans cesse davantage à vouloir diriger ma plume au plus sombre et plus obscur de moi-même, là dans la déchirure des mots où surgit la distance muette de mes souvenirs.

Le venin du passé entaille ma chair, comme j'entends l'écho de ma fragilité crier dans le néant absolu du temps mort. Vivre encore après des griffures sur ma peau , entre ombres et lumières comment le vouloir encore. Comment calmer ces douleurs en tête d'épingles qui traînent sur des photos froissées. Comment saisir le voile du danger pour le déposer sur les blessures où sommeille en ruine le doute d'un pardon.

Dans la poussière de mes émotions éteintes comment retenir une main. Dans cet interminable combat entre moi-même et ce monde trop petit qui m'entoure où chercher la vérité. Écrire pour soulager et me protéger sur un sentier trop vide de sens. Dans cette traversée du désert où des masques bavards croisent mon regard c'est l'amour de notre passion commune qui m'accompagne encore.

Comme un jaillissement de couleurs vives ton souvenir s'échoue sur ma peau. Il n'y a pire douleur que d'écrire sans toi. Dans ma colère lourde comment d'une écriture sanguine reprendre au vol le sens des phrases. La flopée de mes mots tombe dans un puit ouvert, ils errent ainsi à l'angle d'une feuille et non au centre.

En fermant les yeux un instant, je retrouve inlassablement les eaux bleues de nos pensées. Sous la pluie ardente de tes phrases mêlées comme des astres aux lueurs d'étoiles, je me souviens sans mal de la force de ton murmure qui cognait contre moi. Je garde aujourd'hui la vapeur d'un rêve, qui s'éloigne dans la fumée de ma vie, où j’occulte ma passion à la craie de ma mémoire dans une amertume invivable.

De notre amour mort, je danse dans un funèbre carnaval, les yeux rivés sur ma plaie ouverte. De ceci je ne peux guérir encore, le passé est toujours présent. Tirant le fil du temps contre moi j'apprends seule pourtant à vivre dans le silence des voix fugitives. Dans cette attente je cherche un abri sous le toit d'un chant lugubre. Depuis ton absence se brûle dans mon coeur la torche noire de l'âme, au beau milieu d'un rêve blanc où s'achève l'éclipse de ton corps. Sur le palier de mon errance je lâche un instant le gouvernail . J'éparpille à travers le calque de mes angoisses le deuil de mes failles.

Chaque jour sans toi le poison de ma douleur tranche sans cesse le noyau même des mots. Dans le fossé de mes phrases jonchent les ratures coriaces. Feuilles mortes aux lèvres de la vierge noire, branches englouties par-dessus une haie. Je me suis tue dans le rituel de mes pensées au fond de l'abîme dans lequel l'eau bleue maquille la souffrance nocturne.

Mais l’intensité d’un doute livre aujourd'hui de ma poitrine un râle oublié dans la violente mutation de mes pas. Dans l'alternance de mon écriture d'un air asphyxié se dresse son ineffaçable turbulence devant mes yeux. Il y a si longtemps que je n'ai pu écrire non esclave mais libre de remplir mes feuilles et de me perdre un instant dans le vent fou des mots. Comment écrire sans faille et ressentir de nouveau comme un glaive le tranchant de sa force contre moi. Dans la souffrance éteindre le feu de l’écriture qui brûle en moi comme des braises sur mes doigts. Rien n'arrête sa mouvance dans mon corps qui empêche le silence de ma pensée.

Dans sa ronde aveugle elle me dévore peu à peu. Dans son sillage sanglant au goût de sel j'apprends à décrypter l'ambiguïté de son langage sourd , dénouer au revers de la lampe son invisible mystère. Dans le ballet des vers libres coule telle une rivière sans barrage le flux de l'expression , frêle navire à la coque fragile où l'équipage des poètes maudits parlent une langue écorchée. Misérables sourds atteints par la blessure des plaisirs nocturnes. Entre ciel et terre les doigts prisonniers dans le refuge des lettres. Destinée du mal dans cet orchestre diabolique qui reçoit plus de flèches tendues qu'un coeur endormi sur la poésie.

Toujours ce même combat dans l'arène littéraire où seul le guerrier prisonnier de ses gestes et de sa pensée s'abandonne un instant aux caprices des lecteurs. Comme la boulimie de l'écriture féconde l'imaginaire dans un arbre aux ramifications sans fin, de ma faiblesse reste l’empreinte de ta pensée. Dans l’encre bleue, je retourne dans mon mutisme, berceau de mes mots griffés. De là reste une énorme souffrance, celle qui n'arrive pas à se souffrir elle même de ton absence....

De ce nous ...

18 January 2006 - 04:25 PM

De ce nous qui respire en nous
Comme la caresse de nos cœurs épris d’amour

J’irai moi-même

Habiller le ciel d’un tout autre jour pour lier mon âme
Aux bruits de tes gestes qui te font être

De ce nous moitié de toi moitié de moi

Lourd et gorgé d’un bonheur partagé
Où les mains se souviennent encore
De cette envie de ce besoin

J’irai moi-même
Serrer tes silences au fond de mes bras

De ce nous entre nous si précieux

Qui captive la lumière dans la nuit
Comme une douleur tendre de donner à aimer

J’irai moi-même

A l’ombre d’un regard panser nos blessures
Sur le cri impatient de nos pas porter cet enfant d’encre
Comme un baiser de vie sur l’étoile d’un rêve ….