CARESSE ENNEMIE
Il ne reste que ton silence pour étreindre mes soupirs
Que l’ indolence de ton cœur éparpillé dans d’autres contrées
Tu n’entends plus la légende de notre déraison
Promue à une évidence lentement fragmentée
La nuit s’achève sur la promesse d’une aube sans lumière
La fraîcheur de l’ombre embrassera longtemps mon corps
Sans répit, mon esprit imaginera un passé se noyant dans le présent et l’avenir
La caresse de ton émotion m’aura quitté sans regret
Le printemps est encore loin, réussirais je à l’esquisser
A saisir son dessein d’apaisement , pris au corps à corps de ma révolte
Je voulais donner à notre refrain un air de joyeuse plénitude
Je ne savais pas tes désespoirs exubérants
et les notes désaccordées de ton hymne de vie
Je reste là , mon esprit mécréant de la nature de l’homme
Trop abusée pour insuffler à mon cœur affaibli
La plus petite bouffée d’un espoir salvateur
Devrais je à tout jamais mettre en berne l’ illumination des sentiments ?
Jocelyne 07/01/06
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Caresse Ennemie
12 February 2006 - 10:41 AM
Sang Mere
10 February 2006 - 09:42 PM
« SANG MERE »
De ton désir naissant ou de ton abandon forcé
A jailli l’étincelle de mon destin.
Tu n’as su ou voulu maîtrisé les premières flammes de ce foyer originel,
La tourmente de ta vie m’a laissé choir aux premières lueurs de l’aube,
Ta volonté présageant d’un monde meilleur pour moi
Sans toi.
Tu m’as laissé en mémoire le sang qui irrigue mon cœur,
Tu as légué sans le savoir à tes petits enfants,
celés dans la même lignée obscure,
Une chambre secrète murée par les ans.
Te souviens tu de ce jour, de cette nuit,
Où nos sangs mêlés criaient au monde tout à la fois
la même souffrance de la délivrance,
Le même espoir de la vie conquérante,
Et le deuil apprêté dans ses plus beaux atours
De nos vies démembrées pour le meilleur et pour le pire.
Mon regard aveugle n’a pas oublié.
Sensation de présence évanescente
engloutie peu à peu dans le gouffre d’un autre hasard.
Mes souvenirs , eux , ne veulent plus voir le jour
Malgré mes prières, malgré ma fureur à les appeler.
Ils s’amusent de ma faiblesse et se nourrissent de mon exaltation extravagante
Tels des feux follets à l’âpre brûlure .
Je ne t ‘ai jamais nommée, jamais appelée,
toujours regrettée en silence dans l’ombre de ma vie.
Aujourd’hui je veux te donner forme,
Pénétrer la pierre froide dont la vie t’a grimée, ciseler tes contours,
sculpter patiemment ton image dans la chaleur de la vie,
De ma vie.
Entretenir des brasiers pour brûler nos si longues absences.
Pour retrouver dans la cendre encore chaude
les restes de nos liens indestructibles.
Je n’aurai d’horizons que dans la quête de cet insensé désir
Car les lignes tracées dans ma main
Chaque jour trahissent mon appartenance à un instant ,
celui de notre traversée commune du fleuve couleur sang ,
de notre union révolue.
De ton désir naissant ou de ton abandon forcé
A jailli l’étincelle de mon destin.
Tu n’as su ou voulu maîtrisé les premières flammes de ce foyer originel,
La tourmente de ta vie m’a laissé choir aux premières lueurs de l’aube,
Ta volonté présageant d’un monde meilleur pour moi
Sans toi.
Tu m’as laissé en mémoire le sang qui irrigue mon cœur,
Tu as légué sans le savoir à tes petits enfants,
celés dans la même lignée obscure,
Une chambre secrète murée par les ans.
Te souviens tu de ce jour, de cette nuit,
Où nos sangs mêlés criaient au monde tout à la fois
la même souffrance de la délivrance,
Le même espoir de la vie conquérante,
Et le deuil apprêté dans ses plus beaux atours
De nos vies démembrées pour le meilleur et pour le pire.
Mon regard aveugle n’a pas oublié.
Sensation de présence évanescente
engloutie peu à peu dans le gouffre d’un autre hasard.
Mes souvenirs , eux , ne veulent plus voir le jour
Malgré mes prières, malgré ma fureur à les appeler.
Ils s’amusent de ma faiblesse et se nourrissent de mon exaltation extravagante
Tels des feux follets à l’âpre brûlure .
Je ne t ‘ai jamais nommée, jamais appelée,
toujours regrettée en silence dans l’ombre de ma vie.
Aujourd’hui je veux te donner forme,
Pénétrer la pierre froide dont la vie t’a grimée, ciseler tes contours,
sculpter patiemment ton image dans la chaleur de la vie,
De ma vie.
Entretenir des brasiers pour brûler nos si longues absences.
Pour retrouver dans la cendre encore chaude
les restes de nos liens indestructibles.
Je n’aurai d’horizons que dans la quête de cet insensé désir
Car les lignes tracées dans ma main
Chaque jour trahissent mon appartenance à un instant ,
celui de notre traversée commune du fleuve couleur sang ,
de notre union révolue.
Un Arbre échoué
10 February 2006 - 06:11 PM
 UN ARBRE ECHOUE
tel un arbre échoué sur un banc de sable
que la marée n'arrive plus à atteindre pour le ranimer,
pour le ramener
vers des horizons familiers
je me dessèche
au gré des intempéries
les grains de sable n'arrivent pas encore tout à fait à éroder mon corps
même si la mousse m'envahit et me coupe le souffle
mon esprit prisonnier de cette enveloppe
ne peut que voir la vie au loin
les cris, les rires et les pleurs des enfants au gré des saisons
j'ai trop grandi pour ces jeux là
ou est passé mon pays
je ne reconnais rien
sous le soleil de plomb, je m'égare en illusions
où sont mes fréres, mon sang,
qu'a t on fait de mes premiers instants
sont ils engloutis à jamais
la source de ma sève nourricière s'est épuisée à lutter contre le ressac
mes premiers souvenirs languissent de ne pouvoir refaire surface
comme brisés inlassablement sur les rochers d'une île déserte qui fut jadis féconde
le temps sera t-il mon allié ou mon pire ennemi
je reste là immobile, un jour peut être
un pêcheur au loin
entendra t il mon coeur battre d'espoir sous l'écorce
avant que l'éternité ne fige le regard à demi clos de mon âme....
[font=Franklin Gothic Medium]
tel un arbre échoué sur un banc de sable
que la marée n'arrive plus à atteindre pour le ranimer,
pour le ramener
vers des horizons familiers
je me dessèche
au gré des intempéries
les grains de sable n'arrivent pas encore tout à fait à éroder mon corps
même si la mousse m'envahit et me coupe le souffle
mon esprit prisonnier de cette enveloppe
ne peut que voir la vie au loin
les cris, les rires et les pleurs des enfants au gré des saisons
j'ai trop grandi pour ces jeux là
ou est passé mon pays
je ne reconnais rien
sous le soleil de plomb, je m'égare en illusions
où sont mes fréres, mon sang,
qu'a t on fait de mes premiers instants
sont ils engloutis à jamais
la source de ma sève nourricière s'est épuisée à lutter contre le ressac
mes premiers souvenirs languissent de ne pouvoir refaire surface
comme brisés inlassablement sur les rochers d'une île déserte qui fut jadis féconde
le temps sera t-il mon allié ou mon pire ennemi
je reste là immobile, un jour peut être
un pêcheur au loin
entendra t il mon coeur battre d'espoir sous l'écorce
avant que l'éternité ne fige le regard à demi clos de mon âme....
[font=Franklin Gothic Medium]
Un Arbre échoué
10 February 2006 - 06:09 PM
 UN ARBRE ECHOUE
tel un arbre échoué sur un banc de sable
que la marée n'arrive plus à atteindre pour le ranimer,
pour le ramener
vers des horizons familiers
je me dessèche
au gré des intempéries
les grains de sable n'arrivent pas encore tout à fait à éroder mon corps
même si la mousse m'envahit et me coupe le souffle
mon esprit prisonnier de cette enveloppe
ne peut que voir la vie au loin
les cris, les rires et les pleurs des enfants au gré des saisons
j'ai trop grandi pour ces jeux là
ou est passé mon pays
je ne reconnais rien
sous le soleil de plomb, je m'égare en illusions
où sont mes fréres, mon sang,
qu'a t on fait de mes premiers instants
sont ils engloutis à jamais
la source de ma sève nourricière s'est épuisée à lutter contre le ressac
mes premiers souvenirs languissent de ne pouvoir refaire surface
comme brisés inlassablement sur les rochers d'une île déserte qui fut jadis féconde
le temps sera t-il mon allié ou mon pire ennemi
je reste là immobile, un jour peut être
un pêcheur au loin
entendra t il mon coeur battre d'espoir sous l'écorce
avant que l'éternité ne fige le regard à demi clos de mon âme....
[font=Franklin Gothic Medium]
tel un arbre échoué sur un banc de sable
que la marée n'arrive plus à atteindre pour le ranimer,
pour le ramener
vers des horizons familiers
je me dessèche
au gré des intempéries
les grains de sable n'arrivent pas encore tout à fait à éroder mon corps
même si la mousse m'envahit et me coupe le souffle
mon esprit prisonnier de cette enveloppe
ne peut que voir la vie au loin
les cris, les rires et les pleurs des enfants au gré des saisons
j'ai trop grandi pour ces jeux là
ou est passé mon pays
je ne reconnais rien
sous le soleil de plomb, je m'égare en illusions
où sont mes fréres, mon sang,
qu'a t on fait de mes premiers instants
sont ils engloutis à jamais
la source de ma sève nourricière s'est épuisée à lutter contre le ressac
mes premiers souvenirs languissent de ne pouvoir refaire surface
comme brisés inlassablement sur les rochers d'une île déserte qui fut jadis féconde
le temps sera t-il mon allié ou mon pire ennemi
je reste là immobile, un jour peut être
un pêcheur au loin
entendra t il mon coeur battre d'espoir sous l'écorce
avant que l'éternité ne fige le regard à demi clos de mon âme....
[font=Franklin Gothic Medium]
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