Je marche sous une pluie très fine, presque immatérielle, qui « cherch e la neige », tout en me disant que la naissance de la neige, cette c ri s tal l isation, infiniment éphémère, mais réelle, nécessite des conditions physico-chimiques particulières, de la même façon qu’ un...
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michelconrad' Blog
Le génie de la rivière
ne se montre pas,
il attend du ciel
sa lumière,
il est à l’affût de l’air,
et il advient, quelquefois,
quand il se sent à l’étroit
dans les rives qui l’enserrent,
qu' il envahisse les prairies
du long r...
ne se montre pas,
il attend du ciel
sa lumière,
il est à l’affût de l’air,
et il advient, quelquefois,
quand il se sent à l’étroit
dans les rives qui l’enserrent,
qu' il envahisse les prairies
du long r...
Certaines fleurs, certains paysages, certaines rivières, ont la poésie en eux, ils la respirent, ils la vivent, ils la répandent dans l’air, comme un effluve, une fragrance… Certains êtres ont, tout autant, cette même poésie, ce même rayonnement en eux, tout en refusant, parfois, de le voir, de le savoir...
Pourquoi la pensée d’amour, cette lumière, en nous, ne pourrait-elle aller, à la vitesse des étoiles, où bon lui semble ? Pourquoi ces prothèses de nos vies, ces téléphones, ces écrans, quand nos pensées parcourent les espaces infinis, tandis que nos cœurs ont « tendu des c...
Lutter à mains nues
contre le naufrage,
faire de « jadis »
la flamme visible
dans la nuit future.
18/11/18
contre le naufrage,
faire de « jadis »
la flamme visible
dans la nuit future.
18/11/18
L’artiste éternise ce qui n’a pas plus de durée que chaque geste d’une silhouette qui danse : cette danse des formes et de s choses, des couleurs de l’automne, de l’hiver, du printemps, des couleurs de l’été, battent, comme un drapeau, dans le grand vent des jours. Nous ne retenons rien dans no...
Les mots nous échappent, je veux dire que cette douceur qui fut la leur, telle celle d’un jour d’été, s’efface lentement , laissant place à la pâleur livide des jours d’automne, annonciateurs de l’hiver, prolégomènes de toutes les absences, de l’affreux diadème des cœurs aba...
L’amour – même l’amour non partagé – implique une autre dimension du temps, un cheminement d’attente et d’espérance. Le temps se peuple de la « dame de nos pensées », comme la voûte se pare de milliers d’étoiles, une nuit de ciel pur.
16/11/18...
16/11/18...
Chaque poème doit, à chaque fois, tout donner : la porte et la fenêtre, la barque et la voilure, le champ et la rivière, le ciel et le soleil. Construit en toute hâte, ce monde, fût-il de quelques mots, doit ouvrir la clairière dans la forêt des jours.
16/11/18
"I...
16/11/18
"I...
Je marchais dans la brume de novembre, très dense, qui occultait le paysage. La terre ne se distinguait pas du ciel, tout était uniformément gris. Le soleil se laissait vaguement deviner, à l’horizon, par la présence d’un halo de lumière.
Soudain, la brume, toute la brume, sans transition, disparut . Ce...
Soudain, la brume, toute la brume, sans transition, disparut . Ce...
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