michelconrad' Blog

Dans le jour qui décline
du solstice d’hiver,
mon âme est si chagrine,
la vie est si sévère,
 
du solstice d’hiver
on a franchi le seuil
la vie est si sévère
pour les arbres sans feuilles,
 
on a franchi le seuil,
la nuit vient en sourdine
pour les arbres sans feu...

Quand tout se consume,
vite ou lentement,
à la pleine lune,
au soleil levant,
 
vite ou lentement,
l’amour nous dévore,
au soleil levant,
c’est notre seul or,
 
l’amour nous dévore,
la seule fortune,
c’est notre seul or
quand tout se consume.
 
22/12/18

Les plus doux souvenirs,
cette caresse d’âme,
 
le fragment de lumière
qui traverse le ciel,
 
la brindille d’espoir
qui veille dans le cœur,
 
alimentent la flamme
de ce soir de décembre.
 
20/12/18

 

Sur le livre du temps,
à chaque orage,
souffle le vent,
 
sur le livre du ciel,
pour seul langage,
brille un soleil,
 
sur le livre des jours,
à chaque page,
brûle l’amour.
 
 
20/12/18
 
 
 
 
 
 
 
"Cela s'appelle l'aurore" (18/12/...

Les jour s où le chagrin
est une haute mer
 
les jours de pluie, de froid,
quand la nuit seule règne,
 
les jours de tes silences
je ne suis que souffrance.
 
 
17/12/18

 

Le vol silencieux du héron,
au-dessus de la rivière,
 
peuple le matin.
 
15/12/18

Un matin de brume ne ressemble pas à un autre matin de brume. Les métamorphoses du paysage tiennent à une conjonction d’éléments infiniment variables, qui vont de la température à l’hygrométrie, en passant par la lumière : elles sont à la semblance de notre âme lorsque l’envahit...

Vous fûtes un soleil
en mon âme blessée,
un fleuve de merveilles,
et la vie retrouvée,
 
en mon âme blessée,
l’espoir d’un bel amour,
et la vie retrouvée,
dans la douceur des jours,
 
l’espoir d’un bel amour,
la saveur nonpareille,
dans la douceur...

« Dance, dance, otherwise we are lost !»  (« Danse, danse, autrement nous sommes perdus ! ») : c e tte prière de Pina Bausch peut s’appliquer à toutes les formes d’art, – et à l’écriture plus qu’à toute autre . Les mots canalisent cette force av...

De même que le violoncelliste nous fait oublier la grinçante quincaillerie de son instrument, la cantatrice les ombres de la voix, le poète se doit de transcender l’âpre mécanique des mots : ceux qui maîtrisent leur art se doivent de ne nous donner à voir et à entendre que la lumière et le chant....