michelconrad' Blog

Tout arrive. La Mort, comme le reste. L’Amour, lui, baguenaude, emprunte des chemins de traverse, explore des horizons improbables, d’incertaines forêts, se blottit, primesautier, dans les sous-bois. – Ne sait-il pas qu’on l’attend ?
 
 
 
11/4/19

Au sol, des pétales de fleurs : de nous, que restera-t-il ?
 
 
9/4/19

Dans les herbes adventices, sans coup férir, les règnes se succèdent. Les primevères, qui ont fondé leurs baronnies multicolores, ici et là, sont à présent encerclées d’herbes hautes qui les dépassent de beaucoup, et leur cachent le soleil. Stratégie de la dissuasion ! Les primevères s...

Les oiseaux psalmodient :  que dire d’autre, après eux ?
 
 
 
9/4/19
 

des mots qui consolent
l’horloge me tient compagnie
 
 
 
9/4/19

On dit parfois: « une image vaut mille mots ». Mais, de certains mots, naissent des océans de rêves : ce sont les « mots-océans. »
 
 
9/4/19
 

Rien n’arrête
le désespoir :
 
cheval sauvage,
il galope vers nous.
 
9/4/19

Le soleil couchant irise les pétales de fleurs : la lumière n’est visible qu’interceptée, – comme l’amour dans le prisme des mots.
 
 

8/4/19

Au détriment
du désespoir,
 
fais de ton poème
une grâce.
 
 
7/4/19

Plus se dépouille
le poème ,
 
plus, secrètement,
il fleurit.
 

7/4/19
 
 
 
 
 
 
"Au soleil couchant" (4/4/19). Tous droits réservés
 
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