Posté par michelconrad,
27 juin 2019
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Les plantes sont immobiles, leurs graines s’enracinent, pourtant, un peu plus loin, – comme le font, parfois, quelques mots d’un poème, entre les mains du vent.
Posté par michelconrad,
26 juin 2019
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Le merle est un conteur : il n’est pas imaginable qu’il se lance, ainsi, dans toutes ses narrations intempestives, sans savoir qu’il est entendu, écouté. Ce qu’il dit, dans une langue dont la grammaire reste à écrire, est une autre histoire.
Posté par michelconrad,
26 juin 2019
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Les fleurs de l’églantier semblent éternelles. Pour vivre, il nous faut croire en cette éternité-là, comme dans celle de l’amour et dans mille autres, – tandis que le Temps, lui, ce « Grand Veneur », passe sa vie à dérober, à dissoudre, à emporter dans sa course la be...
Posté par michelconrad,
23 juin 2019
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Il y a des êtres, ou des choses, devant qui, devant quoi, on passe, mille fois, sans les voir. Un jour, pourtant, en un instant, on les voit, on les voit vraiment. Ainsi, en ce printemps, cet acacia dont les branches occupent si noblement l’espace, dont les feuilles ont cette couleur tendre, cette capacité de donner l’impression de d...
Posté par michelconrad,
20 juin 2019
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Le bourdon explore, une demi-seconde, chaque fleur de la sauge, avant d’en ressortir et de recommencer, sans cesse, son manège. Ainsi va le poète, en quête d’un regard, un mot, une parole, qui, en lui, feraient naître la douceur du poème.