Mon amour vient de plus loin que moi, comme les vagues qui se brisent sur les falaises ont traversé, elles aussi, bien des mers, bien des océans. Mon cri vient de mes désespoirs d’adolescent, de tous ces rêves, qui sont encore les miens, et qui sont semblables aux papillons Monarques qui, dans leur migration, parcourent quatre mi...