Deux heures, déjà...
Une odeur de café vient frôler ma narine.
Le bruit sourd incessant des valises qui partent.
Les gens attablés au bar express semblent préoccupés.
Le voyage est-il stress insupportable?
Seule, sans but, sinon attendre.
Je ne peux pas... j'attends.
L'horloge me rappelle les minutes écoulées.
L'idée, à vif, me sépare de la rencontre.
Quelques fois, les questions sont trop lourdes.
Tout se joue au bout de cette grande aiguille.
Seul, le fleuve invisible du temps existe,
Plongeant mon devenir dans la joie et le chaos.
29/ 09/2010. poème à quatre mains.
- Esterina, M. de Saint-Michel et Loup-de-lune aiment ceci
Parmi les trains qui s'en vont
Qui arrivent
Parmi les corps
Emportés par l'horloge
Être celle qui attend
Et du temps affranchi des tempos
De la concupiscence
Du devoir
Faire son authentique destination
Très respectueusement,
Loup-de-lune