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Posté par Esterina, 28 janvier 2017 · 986 visite(s)

Plaies serties au plus précieux de l’être,

Êtres égarés, cabossés, étrillés, vagabonds,

Vies improbables, âmes en peine, impensables, innommables…

Ainsi nommons l’imprononçable dans la course effrénée du temps,

Tempérons les assauts de peurs qui ne connaissent le pardon,

Donnons leur chance aux cris qui fusent

Et qui refusent, sans ordre, sans calibre,

Libres, d’obéir aux normes qui emprisonnent.

Alors de sa prison s’affranchira le souffle saisissant

Unique, silencieux et salutaire

Qui végète au cœur de chaque tour d’ivoire.

 

25.09.2016





Le désarroi de l'autre
cette gemme qui va brillant
de mon hospitalité


*


Le coeur
a de ces entrebâillures
qui révèlent le semblable
bien mieux qu'un miroir


*

Si ma vie
ne sait être le refuge
du vagabond qui me ressemble
alors déjà les pierres
des terres de l'oubli
habitent seules ses os



Très respectueusement,


Loup-de-lune

Merci pour ce si juste et magnifique commentaire, Loup-de-lune, bel après-midi à vous,

amicalement,

Estérina

Oui, quitter sa tour d'ivoire pour aller vers l'autre - qui nous ressemble...
Marcel Faure
janv. 29 2017 04:18

Nous sommes des solitaires qui refusons de regarder l'autre comme nous même.

Il est parfois de ces poèmes

tel le Vôtre

qui savent nous rapprocher

de toute la détresse 

de ces êtres perdus

en eux-mêmes

et dans le froidure d'un exil

terrible et irréversible

qui s'installent

dans l'errance

et l'absolue solitude

par delà

toute main tout coeur

secourables...

hasia

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