Le téléphérique fantastique
L’avenir radieux qui m’attend
Dont le soleil brille au firmament
Doucit le cœur aride des hommes
La nuit je rêve de mille étoiles
Toutes figureront mon royaume
Sous la voûte céleste des anges
Pour me distraire agitent leurs voiles
Avides d’abolir leurs croyances
Rivalisant d’audace démente
Ils se battent pour mieux me servir
Charmé par mon paresseux sourire
Le monde s’élève au flou délire
Dans l’ardent désir d’être choisies
Nourries à l’onde de volupté
Des naïades nues et alanguies
Lissent leurs longs cheveux ondulés
Les princes qui les distingueront
Aux plus savantes pourront transmettre
Amour éternel et vie terrestre
Celles qui seules demeureront
S’uniront à des dauphins d’eau douce
Mon palais aux mille et une pièces
Flottera sur un nénuphar d’or
Dont la riche floraison repousse
Toute autre vie vers le lointain bord
Les chambres abritent pierreries
Rubis émeraudes et saphirs
Dont les naïades se vêtiront
Lorsque leurs jouvenceaux paraîtront
Mon palais s’étire sur la rive
Calme d’un lac encerclé de pics
Reflété dans les eaux bleu limpide
Constellé de pierres précieuses
Fleurissant dans la masse neigeuse
Un téléphérique fantastique
Guidé par la guirlande oubliée
M’emporte à la montagne magique
Sous les acclamations frénétiques
De lutins assemblés par milliers
Selon la tradition folklorique
Et dont l’élévation me ravit
Tout ici se pare d’infini
L’avenir radieux qui m’attend
Dont le soleil brille au firmament
Doucit le cœur aride des hommes
La nuit je rêve de mille étoiles
Toutes figureront mon royaume
Sous la voûte céleste des anges
Pour me distraire agitent leurs voiles
Avides d’abolir leurs croyances
Rivalisant d’audace démente
Ils se battent pour mieux me servir
Charmé par mon paresseux sourire
Le monde s’élève au flou délire
Dans l’ardent désir d’être choisies
Nourries à l’onde de volupté
Des naïades nues et alanguies
Lissent leurs longs cheveux ondulés
Les princes qui les distingueront
Aux plus savantes pourront transmettre
Amour éternel et vie terrestre
Celles qui seules demeureront
S’uniront à des dauphins d’eau douce
Mon palais aux mille et une pièces
Flottera sur un nénuphar d’or
Dont la riche floraison repousse
Toute autre vie vers le lointain bord
Les chambres abritent pierreries
Rubis émeraudes et saphirs
Dont les naïades se vêtiront
Lorsque leurs jouvenceaux paraîtront
Mon palais s’étire sur la rive
Calme d’un lac encerclé de pics
Reflété dans les eaux bleu limpide
Constellé de pierres précieuses
Fleurissant dans la masse neigeuse
Un téléphérique fantastique
Guidé par la guirlande oubliée
M’emporte à la montagne magique
Sous les acclamations frénétiques
De lutins assemblés par milliers
Selon la tradition folklorique
Et dont l’élévation me ravit
Tout ici se pare d’infini
- Loup-de-lune aime ceci
du verbe " doucir "
que l'usage a raréfié
transporte énigmatiquement le lecteur
et le poli rayonne
de reflets oniriques et solaires
l'un des rayons
mué en téléphérique
nous embarque
du prologue enchanté
vers le vivant conte
qui a désappris de finir
Merci...
... votre téléphérique m'évoque aussi une métaphore de la poésie, nous emmenant plus loin, plus haut, oiselle de musique et d'images, au coeur de la secrète merveille...
Loup-de-lune