La nuit sombre et généreuse,
Révélatrice d'étoiles
Malgré la présence endormie
De la lumière trompeuse.
J'aime la nuit profonde
Quand assoupie, la vie vaincue,
Fatiguée de clarté
Se tait.
La nuit des voies lactées,
La nuit des agonies
Des étoiles lointaines,
De l'ombre souveraine,
La nuit courbée dans son silence,
Pliée dans l'infini.
Elle porte en son sein
La matière claire et sombre,
Elle porte en son sein la vie
Que partout elle sème,
Ephémère,
Comme une encre sur un cahier noir.
j'aime la nuit comme tu l'as décrit, douceur et tristesse se noient dans la voie lactée "souveraine" , et pourtant la noirceur de cette nuit profonde est bien exprimé par cette dernière phrase " comme une encre sur un cahier noir"