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Depuis : Présence

Posté par claus, 16 octobre 2018 · 664 visite(s)

 
Lumineuse comme tous ces cierges distillant
la clarté des prières aux vitraux en danse,
je te supplie, ma vie, ma vie en déshérence
au visage hanté de souffrances,
de trouver une encre, l'ancre d'un sens grave,
sonore et à vif d'intériorité sage,
et former coeur avec toutes ces journées 
aux paysages d'étage à étage, naturel de l'âme sculptée.
 
J'entends soudain le silence murmuré de présence,
murmures comblant une nuit d'existence,
à la nudité inviolée, véhémence d'un dialogue engagé,
état pur aux précieux moments de paix
où l'amour se fonde d'un coeur intérieur
et se confond à la majesté des cathédrales en pleurs,
des ornements sensibles de l'âme au reflet des lieux.
 
Amour de qui, de quoi ?
Secret qui se joue du coeur à l'esprit et de l'esprit au coeur,
respirant enfin le soudain d'une éternité à genoux,
d'une éternité d'amour fou...
à la grandeur inexplicable de l'insaisissable,
navigant au charnel dans nos veines,
navigant aux oriflammes dans nos âmes.
 



Source : Présence



A l'attention de tim : j'ai repris ce poème écrit le 17 06 2018 ne le trouvant pas suffisamment poétique et inspirée d'une foi trop terne et pas assez "lumineuse". Merci.

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