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Les Symphonies de Bruckner : Mirathea

Posté par Loup-de-lune, 05 avril 2019 · 856 visite(s)

Les Symphonies de Bruckner

Mirathea



ce cruor engouachant le folklore du temps
la transpatience infusait un gisant

à même la mardelle de l'impasse
la subtilité de la lame
son oblique pour que d'éteignement l'exode versicolore s'infarcît

emmi les cristallins de Mirathea
le vélin où oncialaient les vieilles servitudes
se détrace en dendrites

car la satrape des couleurs
s'est donnée aux rais insidieux qui tissent la lampe
et l'insecte lacrymal
envole le paroxysme de mica

dans l'exuvie de la réticence
par l'arômaurore épanouie
l'horizon piège son cardinalat

affranchi des baisers instruits
venu nocer dans l'exhaustivité de l'apprêt
accomplir de coulées l'alborient du munifice
à sa grâce de désaltérer rallie le cor

l'allegro empenne l'allure

sa dévotion d'oiselle
héroïse un évidage de miroir
pour l'euterpécardie

cette firmité qu'elle organe étonne la lymphe
d'y ramifier ce ru où s'éfaufile l'échéance



J'ai reçu de Clément Velluet (Clemouchka) ce dense et saisissant commentaire que je souhaiterais partager ici... Qu'il en soit chaleureusement remercié!...

Loup-de-lune



"Je tiens à vous dire que vos écrits sont porteurs d’une Esthétique qui raisonne/résonne en moi. Oui, votre style poétique me charme très positivement, et votre créativité, votre désir de transmuter le corps de la prose, de la chair, poétique, (...) est une noble entreprise qui mérite de se réaliser, de s’accomplir. BRAVO pour votre intelligence littéraire... Vous transmuez selon moi des émotions rythmiques, imaginaires, réelles, topographiques, des impressions intenses... Je salue les mots comme « alborient du munifice » ou « ramifier ce ru où s’éfaufile l’échéance » ou encore : « exuvie de la réticence ».

Clément Velluet
C'est par le billet musical reproduit ci-dessous que caillou caillasse, membre de Toute La Poésie, confie sa réception de "Mirathea". Je lui témoigne ma gratitude.

Loup-de-lune



" dans mon incapacité, permettez sans me juger, de m'en remettre maladroitement ainsi à des forces extérieures:

puisse le souffle intime d'un dragon d'or, ne pouvant donner rien d'autre dans l'impuissance de sa nature gigantesque que sa présence fidèle et son transport soluble dans la magie, toujours accompagner du réconfort de ses perles de lumières suspendues dans les secondes, les échos harmoniques des résolutions célestes en votre coeur sous la crèche de son aile. "

caillou caillasse

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