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Depuis : Lettre d'amour (I)

Posté par William Valant, 07 septembre 2019 · 501 visite(s)

Abi, ma chérie,
 
          Je suis rentré ce soir sans aucune envie, j'avoue, comme tu n'es pas là, que tout m'indiffère. Tu as tellement rempli l'espace que dans chaque meuble dans chaque objet dans chaque recoin je vois ton visage ou ta main, partout j'entends ta voix. J'ai la sensation d'un immense vide : sans toi, ici, il n'y a pas de vie. Je vois ton mirage partout, mais je ne peux pas te saisir.
 
         Alors voilà, j'ai pris la plume pour t'écrire. J'aimerais te dire ce soir combien je pense à toi. Je veux que tu le saches ! Je te l'écris et je te le crie : Abi tu remplis ma vie ! Même quand tu n'es pas là, encore plus, quand tu n'es pas là !
 
         Ce soir, j'aurais aimé que l'on puisse comme on le fait d'habitude, se parler, tout près, tout près. Nous raconter notre journée, parler de la bêtise des gens, parler de nos enfants, parler de tout et de rien, parler pour le plaisir de parler, de parler pour le plaisir de pouvoir t'entendre.
 
         Ce soir, tu me manques ! Ta présence me manque, tu me manques de toute façon je crois un peu tout le temps. Alors je t'écris. Comme je t'écris, je t'imagine. Je t'imagine en train de me lire. Et quand je t'imagine, cela me fait tellement de bien, parce que j'ai l'impression de partager ce moment avec toi. C'est un moment à nous deux, un moment où nous sommes seuls avec nous-même, un moment dans lequel nous sommes seuls avec nos souvenirs, où nous sommes seuls tous les deux, où nous sommes : nous ! Et ce moment est fait de tous les instants que nous avons partagés ensemble ; pour moi, de tes rires, de ta douceur, de ta tendresse, ta voix suave, tes regards, de tes caresses ... Tes caresses, c'est la douceur de ton regard, tes mots encourageants, tes sourires cristallins, ton expression quand tu redeviens d'un coup sérieuse, tes yeux rieurs.
 
          Oui, ce soir, j'aimerais te murmurer combien tu as dépoussiéré le monde de sa grisaille. Depuis que je te connais, j'aimerais te susurrer à l'oreille comme tu es belle et rayonnante, t'expliquer, te dire combien tu dispenses de la lumière autour de toi : tu es comme un astre, un astre qui prodigue des rayons sans y penser, juste parce qu'il existe. Tu es le soleil. J'aimerais proclamer ta joie de vivre, te dire combien elle te rend magnifique, combien elle te rend précieuse et unique. Et je peux te dire qu'avec toi, chaque instant, est une fête.
 
          En réalité, le bonheur que tu m'inspires est tellement puissant qu'il m'étouffe presque. Il déborde, j'ai envie de le distribuer à tous. Mais je ne sais pas comment : ce n'est pas un fluide, ce n'est pas une onde, c'est juste un sentiment intense d'amour qui me submerge et dont je ne sais plus quoi faire.
 
          Mon amour est tellement fort que j'aimerais pouvoir te l'envoyer par la pensées, j'aimerais qu'il puisse t'envelopper, qu'il te love, qu'il te caresse qu'il te protège du froid quand tu as froid, qu'il te tienne compagnie qu'il te rende infiniment heureuse Qu'il te rende heureuse tout simplement parce que tu le mérites, parce que ton existence m'offre tellement de joie, que tu ne devrais jamais plus être inquiète ou triste, ou même ennuyée. Tu me souris et, au fond, je ne sais pas trop pourquoi ? Et toi, sais-tu pourquoi ?
 

Tu le sais ? Tu es juste un miracle pour moi !

 

          Je veux t'écrire parce qu'écrire, c'est d'être ensemble, c'est nous regarder dans les yeux et nous comprendre, c'est même plus fort. C'est deviner que notre amour se rejoint quelque part, dans un lieu fabuleux et intime, un lieu qui n'appartient qu'à nous deux.  C'est imaginer ta présence dans moi, c'est t'imaginer me sourire, c'est de t'imaginer en train de me lire et de me penser. C'est comme de rendre notre existence encore plus palpable à l'intérieur de nos pensées.
 
          Pourrais-je te faire comprendre ce que je ressens ?  Est-ce que ton coeur ou tes pensées résonneront aux mots que je t'envoie ?
 
          Les miens sont simples : Je t'aime !
 
          J'ai envie que tu le saches, j'ai envie que tu n'en doutes plus. J'ai envie que ce soit pour toi une évidence profonde ! A la vérité, j'emmagasine à chaque instant avec toi du bonheur : en te voyant, en te parlant, en t'admirant (Oui, un peu), même en pensant à toi quand tu n'es pas là, avec l'impatience de te revoir.
         
          Je t'aime !
 
          Je t'aime. Et t'aimer, c'est ressentir à chaque instant le manque de ta présence !
 
          C'est de regarder mon téléphone en espérant tes messages. C'est attendre que tu me fasses un signe. C'est d'avoir toutes mes pensées imprégnées de ta voix, de tes regards, de tes sourires. C'est de me sentir fort mais fragile à n'espérer rien d'autre que ton bonheur. D'où te vient cette énergie ? Je me surprends parfois à être bêtement heureux de tout et de rien (N'importe quoi ! Pfffiiuuu !). Mais je t'aime tellement ! J'aime tellement ton enthousiasme et les petits bonheurs de tous les jours que tu illumines.
 
          Ce soir, j'aurais tellement aimé être avec toi, pouvoir partager nos sottises, rire de nos rires, nous deviner, nous attendre. Ce soir j'aurais aimé savoir que tu es là, toute proche. J'aurais aimé entendre le son de ta voix, juste pouvoir partager le bonheur de ta présence. J'aurais aimé pouvoir te dire la douceur de ton sourire qui envahit ton visage : comme tu es si belle que tu rayonnes ! J'aurais aimé que tu sois toute près, que je puisse t'attraper et te glisser quelques bisous comme tu les aimes aussi. C'est trop de malheurs que d'être privé de toi. Je crois que mon désir s'accroit à chaque instant. Il monte il enfle il devient un supplice.
          Pourrait-on aller ce soir sans réfléchir à la rencontre de la puissance de nos désirs ? sans freins, sans limites ! J'aimerais sentir ton souffle, la caresse de tes doigts, la douceur et le sucré de tes lèvres pulpeuses. J'aimerais pouvoir glisser mes doigts dans ta chevelure de soie, tes cheveux lâchés, sauvages et rugissants. J'aimerais toucher ta chaleur de glace. J'aimerais que ton souffle chaud et humide m'entoure de ta tendresse câline, que de tes mains affectueuses me caressent. Ce soir je veux ressentir sur ma peau le contact de ta peau. Je veux percevoir l'effleurement de tes lèvres, sentir la moiteur de ton corps, ton glissement moelleux et chatouilleux sur mon épiderme. Ce soir, j'aimerais disparaitre avec toi dans les flots de notre désir, plonger dans l'amère moiteur des gouffres au gout salé de notre amour d'outre-mer.
 
          Mais il se fait tard (presque 3 heures du mat), et demain, je bosse. Je dois raccrocher (eh oui, il faut bien dormir !). Mais avant j'aimerais que tu comprennes que t'écrire ce soir m'a permis un peu de noyer la nuit de ton absence. J'ai été ce soir, je suis et je serai tout entier avec toi.          
          Je t'aime !
 
          Et maintenant (Que vais-je faire ? maintenant que tu es partie ? ) Et maintenant, je t’attends. J’attends vraiment ton retour avec impatience, profite de ton séjour à fond, et reviens-moi vite, car toi seule sais dispenser pour moi autant de bonheur.      
      
                               Ton Will.
 
                                                  -  Abi, my eyes are shining for you with desire



Quelle émouvante et brûlante lettre d'amour !

Amitiés,

Esterina

Merci Esterina. C'est une forme un peu désuète, mais ma foi, je pense, irremplaçable !

 

[WV]

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