Il a fallu lutter pourtant, tomber
Souffrir, se réinventer
A corps perdu ranimer
Cet amour viscéral qui nous lie à la vie
Mais voici venu le temps de se rendre
Se rendre à l’évidence
Des forces amenuisées
De l’énergie tarie de ce corps épuisé
Endolori, qui , suppliant, demande grâce
Rendre les armes
Renoncer
A ce regard fidèle
Communiant d’âme à âme
A voir s’épanouir cette vie fraîche éclose
A puiser dans sa danse l’espoir d’un avenir
Renoncer
A l’or du matin qui renaît
Au charme ensorcelant des lilas de printemps
A tout ce qui fait fleur, à tout ce qui fait flamme
Lâcher prise
Se laisser embarquer sans ciller
Pour un voyage sans retour
A la destination irrémédiable
Larguer les amarres
Accepter de voguer, inexorablement
Sur le courant puissant de cette traversée
Vers des ailleurs insoutenables
Partir oui, mais avant
Rendre grâce
A la vie, ses offrandes
Aux amitiés limpides
A la jeunesse ardente
Aux musiques inspirées
Déjà s’éloigne la rive amère
Des désirs et plaisirs consumés
Apaiser la douleur criante
Oh qu’il est dur pourtant de tout quitter
D’un seul et même élan
Se laisser porter vers l’inconnu
Cet incertain passage
Déchirants adieux
Qui mettent à nu
L’essentielle fragilité
D’une existence humaine
Laissant dans son sillage
Une évanescente parenthèse insensée
De bruits, de joies, de larmes et de lumière.
A J.-Y., 26.04.2020
Souffrir, se réinventer
A corps perdu ranimer
Cet amour viscéral qui nous lie à la vie
Mais voici venu le temps de se rendre
Se rendre à l’évidence
Des forces amenuisées
De l’énergie tarie de ce corps épuisé
Endolori, qui , suppliant, demande grâce
Rendre les armes
Renoncer
A ce regard fidèle
Communiant d’âme à âme
A voir s’épanouir cette vie fraîche éclose
A puiser dans sa danse l’espoir d’un avenir
Renoncer
A l’or du matin qui renaît
Au charme ensorcelant des lilas de printemps
A tout ce qui fait fleur, à tout ce qui fait flamme
Lâcher prise
Se laisser embarquer sans ciller
Pour un voyage sans retour
A la destination irrémédiable
Larguer les amarres
Accepter de voguer, inexorablement
Sur le courant puissant de cette traversée
Vers des ailleurs insoutenables
Partir oui, mais avant
Rendre grâce
A la vie, ses offrandes
Aux amitiés limpides
A la jeunesse ardente
Aux musiques inspirées
Déjà s’éloigne la rive amère
Des désirs et plaisirs consumés
Apaiser la douleur criante
Oh qu’il est dur pourtant de tout quitter
D’un seul et même élan
Se laisser porter vers l’inconnu
Cet incertain passage
Déchirants adieux
Qui mettent à nu
L’essentielle fragilité
D’une existence humaine
Laissant dans son sillage
Une évanescente parenthèse insensée
De bruits, de joies, de larmes et de lumière.
A J.-Y., 26.04.2020
- LisAbelle, hasia, M. de Saint-Michel et 2 autres aiment ceci
Votre poème est pur don de finesse exquise et rare
à la Vie qui peu à peu délivre et ouvre un seuil de grâce et de lumière...
hasia