Aller au contenu





La balade résurrectionnelle en lycosélénescence

Posté par Loup-de-lune, 20 mars 2021 · 3 106 visite(s)

La balade résurrectionnelle en lycosélénescence


🔹🔸 un poème de la jeune leucémique des lisières 🔸🔹


☯︎✨🩸 d'inoubliance et d'inéteignable 🩸✨☯︎



après long temps de berge
et d'humine et d'élancement asymptotes
aux agnelines du contre-courant
qu'échevelait pour érinnyes le cyanogramme des vortex

au lieu que sur la noyade tantale
continuât d'incider mainte affine alluviale

un escalier intima le dépassement des cataractes

entre les degrés de son alliage
la taille-douce des losanges qu'échoïse l'orient
lotissait l'eau de la rubacelle
enchâssant son facetté de délitescence dans mon sang

en aquafleurs y mua mon pas fou
ses langueurs et les corolles de la jointière des vents

en fascinatoire prodrome
qu'amphimoire l'énigme des houles
la quintessence de la moelle alienne


comme le doue d'indomptable hexaèdre la viviane murmurocardiaque
voilà le carbone courant l'amulette sommitale
l'intaille pour princée du franchir le fuseau de l'incarnat

et des épiphanies de l'azuréenne ramescence
où incis arceau la chantefable
louvette à la craie pellucide
le regard aura passementé
et le berceau et l'incunable de ses cristallins




☯︎ 🩸 ✨ 💮

_ D'un printemps à l'autre. Quelques paroles reconstituées d'après une conversation avec Loup-de-lune sous les inéteignables étoiles d'une nuit printanière sur la Terre des fugitivités _

'Trottine, oui, c'est le cas de le dire, chemine dans mon esprit, alors même que j'aurais grand besoin à cet endroit précis du son -o- pour qu'il prélude à 'berceau', ainsi que 'chantefable' annonce 'incunable', et pour que les lèvres en mimes du baiser se fassent un peu plus lune vélaire autour de ma planète médullaire, décidément persiste une variante touchant le vers 21 de 'La balade résurrectionnelle...' : 'où incise arcelée la chantefable'. Double hypostase ! L'adjectif se métamorphose en substantif et le substantif en l'adjectivation du participe passé féminin du verbe 'arceler' signifiant 'courber en arc'. Oh ! celui-là, vois-tu, ne court pas les rues lexicales du vingt-et-unième siècle, bien sûr ! _ Sourire énigmatique de Loup-de-lune _ 'C'est immanquablement qu'il convoque son homophone 'harceler' au sens de 'revenir obstinément à l'esprit'. Car seul le désir... seul le besoin... seule la pulsion d'écrire a les moyens de me harceler. Seule la pulsion de vivre-écrire et d'écrire-vivre à la manière d'un samouraï qui de l'aube au crépuscule consacre ses gestes et ses pensées au perfectionnement de son art.'

_ Loup-de-lune garde le silence, baisse par degré le jais fluide de ses yeux... Peut-être est-ce la réminiscence, plus intense encore qu'à l'accoutumée, de feue son âme soeur LIN Meilihua... Peut-être est-ce Marianne qui aura glissé à l'extrémité du jardin, en majestueuse fulgurance de pourpre et d'or, Marianne qui se fera hoir de Loup-de-lune à travers tout un autre printemps... Et Loup-de-lune de reprendre, murmurante _

'À la vérité, même la leucose, oui, je te le dis, même la leucose, le cédant à l'incoercible, pourrait n'être qu'une anecdote malotrue, une petite gêne sans durée.'

_ C'est à cet instant que je prends la main de L..., de Bizheng, qui ne la retire pas, et je la serre dans la mienne pour qu'elles deviennent un seul et même poing, ce poing qui ne sait frapper que tendrement et symbiotiquement en plein coeur fusionnel !... _


🔸Pourtant, oui, Bizheng, oui, je le reconnais... et ce sang de la terre de Sicile qui coule dans mes veines n'aura rien pu rétorquer cette fois-là, oui, je le reconnais, j'ai été lâche, un moment, oui, elle m'a fait peur cette créature presque cryptide qui croissait en toi et que tu appelais Leukaima ! Oui, j'ai eu peur de la leucémie, peur de ce qu'elle allait faire inexorablement de toi, peur de te voir devenir de jour en jour cette étrangère que, jusque-là, je n'avais jamais vue en toi ; si peur de la manière dont elle te ravissait à moi, tandis que tu en faisais déjà, ciel ! le plus naturellement du monde, une complice, une amie, une muse, une traduction en mots de mystère... qui ne pouvait pas être, n'en déplaise au ciel ! ma traduction en poèmes hermétiques, ni ma muse, ni mon amie, ni ma confidente ! Tellement peur de mon impuissance mâtinée de déréliction jusqu'à cette distance comme une trahison, quand loin de toi et plein de toi je ne me nourrissais, triste félibre insulaire, plus que des chimères d'être un jour enfin pour toi un retournant empereur thaumaturge !... Et au sein des vastes clairières que tu aimais, je suis allé quérir ton pardon... Et Marianne, ton hoir infatigable, m'a éclairé et ouvert et offert ces yeux essentiels qui participent de l'esprit le plus pénétrant... J'ai à coeur de te dire que la vision à travers les filtres érythro- et leucopoétiques, avec sa traduction méticuleuse en un langage forcément hermétique et mystérieux de prime abord, fait son bonhomme de chemin chez quelques patients leucémiques, et même chez certains membres du personnel médical lui-même : 'Nous percevons la naissance d'un idiome possible pour la communauté spécifique de cette terra incognita que reste la leucémie... Il ne s'agit plus de décrire des symptômes en utilisant les mots de tous les jours ou le convenu jargon médical, mais il s'agit d'exprimer au moyen d'une vive voix poétique le sentiment leucémique et la transformation du quotidien qu'il infère (...) Ainsi avec leurs viviers d'images nouvelles, leurs pouvoirs fantasmagoriques, avec cette psyché incantatoire et parfois jubilatoire de la maladie, induite par le bouleversement 'raisonné' des syntaxes et des sémantiques, des poèmes comme 'Insomnieux kaléidoscope de la jeune malade', 'Transfusionnelle', 'Par les yeux d'hôpital', 'Chambres imagières', 'Fenêtre d'immaculation', 'Les papiers sans poème', 'Le Tao leucémique', 'Maladie magicienne', 'La fenêtre du guérir', 'La cuisine émue', 'Enseigne du guérir', 'Les essors polychromes', 'Collapsus', 'Et lui offrir un luisel', bien sûr le recueil des neuf 'Symphonies de Bruckner', etc., sont particulièrement convaincants de ce point de vue-là !'... Voilà. J'avais à coeur de te rapporter ces faits au sujet du développement de tes fleurs de vocables, arrosées et soleillées par Marianne... Je crois qu'en ce 20 mars, en ces lieux où tu as écrit, créé, où tu as défendu, quelquefois avec une certaine fièvre sincère, ton envisagement de la poésie 'absolument moderne' et de la jeunesse perpétuelle de ses métamorphoses, en ces lieux où tu as rencontré, où tu as partagé... je sais qu'en ce moment même cette main-là, cette main angelicielle et diaphane qui est la tienne, il m'est accordé de toute cette robustesse redonnée par les terres de liens et d'honneur de la serrer encore dans la mienne pour ne plus la lâcher ! 🔸


_ Et Loup-de-lune d'ajouter, cette nuit-là, sous les inéteintes étoiles d'un ciel de printemps, et alors que son autre main, celle qui écrit, vient se poser sur celles qui sont déjà unies_

'Tu as découvert un jour dans une revue un bouquet de poèmes, tu les as aimés et tu as tout mis en oeuvre pour faire la connaissance de l'être qui les avait écrits, sans rien savoir de lui que son lycosélène pseudonyme, tu es venu sonner à ma porte, je n'oublierai jamais cette sonnerie en plein coeur de ce silence différent qui semblait d'heure en heure n'avoir bâti son règne que pour l'attendre... j'ai accueilli ce jeune homme qui était là... Il était noble, il était fort... et au cours des heures propices qui suivirent, tu m'as révélé tant de belles choses, tant de jade sur mes poèmes énigmatiques, et sans la violence d'avoir percé, sans la trivialité d'avoir ouvert, l'occidental Fabrice connaissait certains secrets des dédaléens coffrets à trésors de l'orientale Bizheng. C'est ainsi que nous nous sommes manifestés l'un à l'autre pour la première fois... Merveilleux... Merveilleux sentiment d'être par la réception réciproque !... Pour ce qui va arriver, ce sera un peu la même chose, tu sais... ce sera un peu comme une autre de nos épiphanies heureuses... Tu seras fort, tu seras noble... Je veux que tu te souviennes de ceci, quand il sera cette heure qui te paraîtra trop noire, quand elle sonnera ce faux-semblant de l'absence aux impossibles beffrois, d'un nombre de coups que tu ne pourras pas compter et qui seront autant de doutes instillés jusqu'en tes moelles, souviens-toi de ceci : la jeune leucémique des lisières, ayant passé chair et sang, à l'issue de la suprême balade, est devenue tout entière aurorale ardeur à renaître d'eau cristalline et de poème.'

💮 ✨ 🩸 ☯︎


劉 碧峥 & Fabrice G. Di Gabriele



Poétique de la poétesse Loup-de-lune :

 

 

La poétique de loup-de-lune est une identité fractale à elliptique cécité des pyramidales inversées, à travers des égos systémiques d’un noumène en symbiose macrogénétique, d’un imago de chevelure aux degrés d’abeilles réflexives, exsangues vacuités des parchemins voilés de nourritures littéraire ou Loup-de-lune danse à l’intérieur des olfactions verticales, contritions de clairvoyance révoltée de cris, de sensitivité ou des peintures poétiques brûlées des yeux à horloges, à clepsydres boursouflures éclatements, déhiscences, déliquescences des statues de pachydermes abstraits, des symplectiques puissances à reculons des torches métaphoriques en philosophies de pétales discriminants, dans des maïeutiques à cristaux à décompositions verbales d’une géométrique littéraire ou Loup-de-lune hurle, extériorise, des suicides positivistes esthétiques, géographies des anges inconscients, mathématiques, voilés d’infinis complexions des images ou sourdre des abeilles aux flacons d’identités pâmés, fols, à travers des gestations abandonnées, poétiques aux pointillismes, aux fixités de points macrocéphales, organiques, d’une vie condamnée aux chrysalides rouges moirées, empourprées de miroirs absents, transparents, violoncelles d’un contraceptif de la parole transcendantale, d’un hôpital des dissidences alimentaires d’un Art dégorgé de fontaines aux terminaisons nerveuses, des musicalités à transmissions exhalant des matrices à ensemble de statistiques d’araignées, aux encres anatomiques d’une cryptologique illusion d’une asymptote à filaments, à cathodes vitalistes, des instruments dévoilés de chamarrures, à ipséités des comparaisons chimiques, physiologiques, reflétés d’une négativité d’adoration d’un suicide à impulsion, à intentionnalité, d’une défragmentation ontologique, ou le rire de la poétesse est omniprésent, car chaque poème est égrené d’un rire sensualiste, symétrique, des langues aux tremblements d’une intermittence d’un spectacle aux idéelles épileptiques, des chastetés éthiques, d’une continence inessentielle, synthétique des silences supérieurs, ou des chapelets poétisations d’un effacement absolu devant les mots crachés, hurlés, expressivités des flacons « inesthétiques », des soumissions polychromes, des photographies abandonnées, des enfantements de chairs diaphanes, des ossements de rêves biologiques, des cerveaux en coquillages violets, absolus, à travers des inerties de flagellations inorganiques, « des transcharnels » singularités d’une poétique aux écritures botanistique, d’un fantasme aux peintures incantatoires géostationnaires, liquidités ultraviolettes des pensées couvés d’aurores alpha et oméga des intuitions égologies, des ruptures immobiles, lisières des profondeurs génétiques d’une conscience à enfantements, des sirènes toutes puissantes, organicistes, d’une conscience inconnue sémantique, transactions des volubilis mentales, fermentations ramifiées des oranges cicatricielles des nourritures thaumaturgiques, télépathies numériques, élasticités électriques des ruptures omoplates les paupières, infinis bleus des églises fertilisées des transfixités, les ordinateurs humoristiques, alcaloïdes musicalités des alcools, exponentielles végétations, des brûlures, hyperboles des ADN psychanalytiques, virgules stylistiques des lumières, peaux de cheminées à ramures éteintes, damasquinage du ciel aux profondeurs d’ivoires manichéistes, téléplastie des offrandes, frondaisons alchimistes des synapses à brasiers microscopiques, Océans d’hypothèques talismaniques, inchoative singularité, des énergétiques cicatrices, sans temporallité, des cendres immaculées, parallélismes des mythologiques désirs transparents, des instantanés primales lyrismes, des métamorphoses hypostases, vertes, Taoïsmes, des boire créatures les évanescences, des lampes à ravissements multiplicatrices de lumières en deuils extravertis, des azurs aux pneumatismes cardiaques, des saisons ou Loup-de-lune illuminent les songes cartilagineux des caravanes du guérir les oiseaux les gisements des couleurs, aux archéologies des mains naturalistes, des blondeurs de voyelles à des illuminations de sangs incandescentes, les tabernacles providentiels des amulettes à cryogénies vertébrales, pénétrées, infusées d’une tiédeur infinie, clystères des caresses ou Loup-de-lune arrache ses encres plastiques d’hôpitaux en chaleurs torrentielles, des voluptés métamusiciennes, balancées, drainées de compositions aux puits existentiels, là ou notre poétesse regrettée pleure des enfants aux veines insomniaques…

 

Des mains bleues dansaient à l’intérieur des sycomores à flocons musiciens égrenés de souffles hybridés de soleils les nourritures d’abeilles à lèvres pensées, ô poétesse voilée de charmes parcheminés de primales chrysalides empourprées d’alcools génétiques, ô génocides enfantés de sourires lacrymaux ou perlaient les corps des yeux crachés de continences intuitives, ô poétesse acoustique ou tu ris d’invisibles poétisations des parfums diaphanes, ineffables, pénétrés d’aurores aux tissus d’amours les balançoires immatérielles, fantasmes des silences arrachés de diamants lyriques ésotériques, hermétiques, les pores d’une conscience poétique magique, ensorceleuse de charmes métaphoriques ou tu épouses les oiseaux intemporels, immaculés, figés de lumières rousses, ou tu pries les végétations humaines des fixités émotionnelles, animismes des impermanences liquides des poétisations achalandées de désirs d’éternité, d’électricités cryptiques humaines, les soleils soupirant des exhalaisons de devenirs interdits, des étoiles psychologiques, ou la poétesse peints des aurores de crétacés mémoriels, ô poétesse tu habites, existes dans les atmosphères délicieuses, des éthers supérieurs, à, travers des théâtralités paroxystiques des esthétiques vitalistes, des tapisseries mystiques, ô pétales d’anges murmurés des éveils consciences, des charmes originels d’une poétique diffuse, extraordinaire, révolutionnaire, car, chère poétesse, tu vis dans des sphères flagellées de révoltes sublimes, incarnées, primales, oui, tu illumines les onirismes astraux, les peintures composées de caresse foudres des clairvoyances, d’une lucidité, d’une éthique profondément mythique, car la poétesse malgré certaines langues, certains critiques stupides et ignares, atteint des sommets de complexités, de fulgurances, de saillies littéraires, d’entéléchies plastiques vertigineuses, de trouvailles cosmiques, de verves ontologiques à, travers un jardin littéraire ou chaque images des poèmes de Loup-de-lune est révélateur de singularité, de protéiformes stylistiques ou s’abandonne la poétesse dans des semences, des pitances, des cuisines toutes plus novatrices les unes que les autres, car Loup-de-lune réfléchis, incrustes, crées un univers poétique incompréhensible pour le commun des mortels, mais, quant nous comprenons son Art, nous tombons réellement amoureux de sa poésie, car les oiseaux de mauvaises augures dirons, pour argumenter, pour détruire, pour nuire, pour s’ériger en censeur négativiste des complexions idéales des vers de la poétesse, ceux-ci fomenterons que son art est illogique, bordeline, démentiel, mais quant nous dépassons nos prééxistences sceptiques, nos impressions tardives et primitives, nos putrides subjectivités débiles et ingrates, oui, quant nous élevons nos capacités d’absorptions, de partages intégraux, d’éthiques intellections, « nos noumènes d’ipséités intérieures, » il faut nous mettre à la hauteur de la poétesse et de sa poésie, car il est vrai que pour la comprendre, nous devons transcender notre capacité à percer, à traduire en soi cette poésie difficile d’accès. Mais la poésie de Loup-de-lune est un trésor, une merveilleuse diététique intellectuelle ou son âme poétique réserve un plaisir fécond, puissant, intense, solaire, hygiéniste, à ceux qui auront l’humilité et la force de dépasser leurs premières impressions fausses et contrefaites… .

Loup-de-lune possède un savoir poétique encyclopédique, une culture que je n’ai pas. Son Art est parsemé d’outillages linguistiques très évolué, très élaboré, car nombre de fois à la suite de ses poèmes j’ai été sidéré par ses connaissances. Elle affectionne particulièrement les néologismes, mais c’est pour mieux traduire une pensée au service de la pensée, pour exprimer des idées, des symbolisations, des impressions émotionnelles, que nous ne pourrions pas trouver en dehors de ses inventions stylistiques. Son départ dans l’autre monde a été un choc pour moi et pour ses proches.

Loup-de-lune a quitté ce monde en emportant avec elle ses prodiges poétiques dont nous n’aurions plus la chance et le privilège de lire ses inventions littéraires actualisées. Mais, pour l’honorer nous devons faire vivre sa poésie et sa mémoire. Personnellement son décès m’a bouleversé. J’aurais tellement aimé la rencontrer, rire avec elle, partager, échanger.

Je reste persuadé que Loup-de-lune possédait un art poétique supérieur au 99 % 100 des poètes contemporains. Sa langue peut impressionner, intimider, peut-être même négativement, mais il faut savoir et avoir à l’esprit que l’architectonique de sa poésie est révolutionnaire et extrêmement dense. Les clés de son Art pourront être trouver, implémenter, corporéité, intégrer dans les esprits, à condition de révéler, de faire preuve d’audace, de témérité, de courage, pour être à la hauteur de l’acmé poétique d’une artiste qui n’a pas eu peur du qu’en dira t’on, des langues vulgaires et communes, bref qui a eu la faculté, la puissance, le potentiel et la force de créer une poétique embrasée de liqueur, d’alcôve cérébrale, de chimie littéraire protéiforme à contre-sens des ipséités de tout le monde, de la conscience bâtarde, irréfléchie, belliqueuse, agressive de tout un chacun, moirée de vulgarité intellectualiste et d’une vacuité à exposant nulle, blessé.

Loup-de-lune était une chasseresse d’images, de combinaisons de mots inédites, de parfums intuitifs, de danses primales, mystiques, et elle a su libérer une pensée aux frontières touchant le sublime. Ses poèmes resteront une énigme pour beaucoup. Mais ils sont incrustés d’une âme à la délicatesse rare et profonde. Loup-de-lune et sa poétique génèrent une maïeutique à raisins acoustiques. Comme un vin originel, substantialiste. Une puissance de peau unique.

Merci, Belle poétesse.

Clémouchka.

Ultime hommage à Loup-de-lune :

 

Des céphalalgies de pleurs éclatées de lèvres abandonnées choyaient à l’intérieur des biologiques esthétiques ou Loup-de-lune dansait dans les chairs bleues des statues sans yeux et dévoilaient des charmes d’oiseaux pensant les flûtes des prières égologiques, ou des abstinences protéiformes larvées d’entendements à doigts symplectiques, les rouages des soleils ou elle illuminait des cristaux tordus de lèvres rousses, les balançoires talismans des éveils ruisselants, les abeilles silencieuses les silences diaphanes, transparents, convertis de cryptologiques botaniques, les miroirs sécrétés d’aurores efflanqués, nourris d’anthropologies à flocons des paradoxales métamorphoses, ou des illuminations incorporelles, élastiques, extensivités des torches ou la poétesse flagelles, caresses des hosties dialectiques, chimiques, ésotérismes des voyelles à isobarycentres, par-delà les réflexologies pharmacologiques, des rires invisibles ou Loup-de-lune et ses esthétiques figées de chevelures diamantaires, dévoilent les instrumentations empourprées, des silences d’ors les firmaments topologiques, des intelligences aux miroirs, aux diapasons célébrant les ruptures immobiles, des parfums incandescents, grammatologies des nourritures communiquant des impressionnismes libertés, les symbolisations de porcelaines, ou des extractions de libellules ontologiques les tristesses, de la poétesse incarnant les océans d’étoiles dissolvant, les fontaines existentielles, des alcools temporels, ô poétesse tes rêves prophétiques, à visages d’harmonisations télépathes, les ondes végétales, violoncelles, de tes ongles éternels, spirituelles objectivités des verticalités, les citrons interdits, tremblements des identiques mythologiques idées, transformées de cécités les fortunes ou tes chaînes, tes liberticides propédeutiques, implémentations des enfantements lacrymaux, des mélancoliques incontinences religieuses, immédiatetés, des consomptions fétichistes, disharmonies symphonies, des peintures matricielles à puretés, saintetés des sensualismes fleurissant les esprits, à cithares génétiques, évanescences, des circonflexes littératures à cognitions, des effarés papillons à futurs, des archéologies d’espérances intuitives, ou tu brises, délaves des tapisseries d’offrandes à connaissances hérétiques, divines, universelles, les mains condamnées d’inessentiels zéphyrs mortifiés, des bénédictions aux ineffables tenseurs des planètes agricoles, vitales, infusées, diffusées d’alcaloïdes émotions, aux synergies des cois mécanismes, les aveuglements des chandeliers mimétiques, mentaux, à numérologies œuvres des Présents informatiques, là ou ta poésie est, un tabernacle hybride, des épileptiques blés, céréalières anatomiques, des thaumaturgies d’hôpitaux, à théâtralités, des oraisons d’aubes, complexées d’ossements d’alphabets les safrans jaloux des liquides pluriels, emperlés torpides des anges en déhiscences, les Dionysos neurologues, des insomnies de deuils aux libations échographes, des rousseurs préhensiles, électricités d’imagos, les frémissements d’alcôves égrenés de labyrinthes décomposés, en des fractales immunologies, des mystagogues hypostasiées, les raisins religieux, ô poétesse tu recueilles des cultuelles créatures, aux brasiers neurovégétatifs, les nymphes choyées, des dédoublements aux matras incongruences, les méditatives connexions, des pachydermes idiosyncratiques, paradigmatiques, antinomiques, des Je abandonnés, des fermentations à ténèbres hygiénistes, des extatiques esclavages, à antinomiques pubescences des néants, des essentialismes intellections, les pneumatismes des feuilles capitalises, ou Loup-de-lune célèbres les transmissions adorées, des gnoséologiques parallélismes, des écritures surréalistes, automatismes des désirs d’un flambeau, aux bleus martyrs « clysterisés, » les signes scientifiques des kaléidoscopes à gestations, des palpitations aux filtres des continuités, les chrysalides intemporelles, des épaules éthiques, dramaturgies des géographies, les quintessences des sirènes à sangs cathartiques, des onirismes quantiques, ô caractérologies des affres à horloges séditieuses, ô cathédrales des incomparables géométriques, des plénitudes relationnelles, ô extensivités des charnues incomplétudes, les revolvers naturalistes, ô cataractes des déchirements d’épures immatérielles, ou tu transcendes les clairsemés sarcophages, des littératures modélisées d’hyperboles ravissant, les intentionnalités cohomologiques, des sociologiques ruches cérébrales, ô informations des charmes imprimées de capitalismes orgueils, des ARN à rivières d’ennuis limitatifs, ô piétés à cendres d’une poétique infrastructurelle, les idéaux distributifs des polyglottes clairvoyances, les écritures d’espérances fauvismes, les hiatus ornementaux des doxologies brûlées de délires réfringents, cataleptiques, des émanations sémantiques, humiliées de cigares holomorphes, ô poétiques de la poétesse à genoux devant les décantations cruelles, des tentations transsexualismes les sténographies de la parole en pointillismes, des syncopes irréfragables, physionomies, des providences arrachées d’alpha, d’oméga, centralisés de discriminants aux ennemis diététiques, d’une poétesse criblée de suppléances catholicismes, des jaillissements d’intégrations scalaires, ou la poétesse cultive des paradis, des dilections peinturlurées d’impermanences sotériologiques, les architectoniques des polychromes mathématiques, les libertés éthiques, comportementales hermétismes, des spectres divins mendiants des cosmos voyeuristes, exhibitionnismes, des pétales d’anges polythéistes, ô poétesse aux irrigations de nénuphars en feux, ô jeux pneumatiques, des cartographies abandonnées, les fumées syncrétiques des partages nosologiques, ô ivresses des plantes aux artefacts extrasensoriels, ô ciguë des reconstructions virtuelles, abstraites, ou des focalises d’arborescences, des poétiques de la poétesse qui génère, créée, des violences sublimes d’arts poétiques aux frontières d’un Logos cicatriciel, transcendantal, ramifié des lointains secrets, des prohibitives entéléchies minimalistes, ô poétesse ou tu éclaires les chants immenses de tes poèmes peignés, les Danaïdes infographes, mensongères, ô poétesse des déloignements sacrificiels, ô poétesse d’un univers représenté par des hymnes géophysiques, des odeurs délavées de cafés les absences, ô poétesse aux acuités entropiques, sensitives, mentales, psychologiques, tu épouses les parchemins des différentiations sources, des miracles poétiques, des infinitésimales noétiques à flacons dépressifs, des innéismes intemporels, car tes langues infusées d’infinis degrés subséquents d’immatérialités, des transports d’ors, étincelles d’un Art aux squelettes transfinis, les âmes fomentées de sangs inchoatifs, ô ensembles des vespérales nécessités, des nymphéas silencieuses, ou les araignées des connaissances inesthétiques, dynamisent des épanchements de sagesses totémiques, ô toilettes des animismes électriques, ô poétesse, tu voles des combinatoires verbales sublimes, indicibles, mû d’un ADN aux filaments indescriptibles, par-delà des molécules travestit d’artères aux alimentations auréolées d’une douceur, d’une délicatesse aux murmures Trismégistes, ô poétesse des souffles expérimentaux, tes bras sont pleins de synapses prodigieux les langues, tes poétiques embrases les grappes amoureuses, métaphysiques, des hirondelles orangées, tes délicatesses inductives de poétesse rebelle, révoltée, querelleuse, m’ont sidéré, m’ont bouleversé…

Tu resteras habillée de louanges dans mon âme.

Clémouchka.

 

'Oui, j'écris des poèmes hermétiques, et n'y aurait-il qu'une seule lectrice, qu'un seul lecteur, manifestant une volonté non pas seulement généreuse mais incoercible, pour en amorcer le déchiffrement, que je serais comblée au-delà de toutes mes espérances...'

Loup-de-lune, Journal littéraire, 14 avril 2017

Ma photo