Cathédrale afficheuse enluminée d'horaires,
D'espoir à composter au départ d'avenirs,
D'émotions à trier, d'amours surnuméraires,
Tu écris sur mes murs une histoire à finir
Des foules empressées mais perdues sur le mail.
Sans doute es-tu l'attente impatiente des quais
De ta gare, insolée sous le verre et l'acier,
Où des vers de métal rampent pour embarquer
Le voyageur surpris du visage émacié
Des foules assoiffées retrouvées sur ton mail.
J'ai hâte de trouver où se cachent les larmes
De celles qui ont vu tes portes singultueuses
Engloutir leur amour et les laisser sans armes,
Repartir toutes nues sous l'ondée tumultueuse
Des foules déprimées écrasées sous ton mail.
Avide de savoir si on t'espère au port
Où estive le rêve au pays des envies
D'un ailleurs exotique, objet de tes transports,
J'observe les regards fixés sur ton parvis
Des foules fatiguées de leurs pas qui s'emmêlent
Peut-être suis-je las du retard annoncé
Par le mécanicien de ta vie, dépanneur
De ton grand corps brûlé à l'âme défoncée
Alors que je me suis éveillé de bonne heure
Aux foules abîmées égarées sur le mail.
© Mars 2008
D'espoir à composter au départ d'avenirs,
D'émotions à trier, d'amours surnuméraires,
Tu écris sur mes murs une histoire à finir
Des foules empressées mais perdues sur le mail.
Sans doute es-tu l'attente impatiente des quais
De ta gare, insolée sous le verre et l'acier,
Où des vers de métal rampent pour embarquer
Le voyageur surpris du visage émacié
Des foules assoiffées retrouvées sur ton mail.
J'ai hâte de trouver où se cachent les larmes
De celles qui ont vu tes portes singultueuses
Engloutir leur amour et les laisser sans armes,
Repartir toutes nues sous l'ondée tumultueuse
Des foules déprimées écrasées sous ton mail.
Avide de savoir si on t'espère au port
Où estive le rêve au pays des envies
D'un ailleurs exotique, objet de tes transports,
J'observe les regards fixés sur ton parvis
Des foules fatiguées de leurs pas qui s'emmêlent
Peut-être suis-je las du retard annoncé
Par le mécanicien de ta vie, dépanneur
De ton grand corps brûlé à l'âme défoncée
Alors que je me suis éveillé de bonne heure
Aux foules abîmées égarées sur le mail.
© Mars 2008