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Effacements


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#1 serioscal

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    Serialismo Rigoroso

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Posté 24 mars 2008 - 10:41

Poursuivre le iournal. Tenter de le poursuivre "contre vents et marées", contre la tentation de l'indicible, tentation de dire : Ceci (ce qui survient, ce que je vis) est proprement inexprimable".

Pourtant, que dire ? Il y avait une très-belle fête hier chez Inditsi -- et nous avons dansé et nous avons tous sué énormément vraiment beaucoup. Le sentiment d'amerture ne provient pas de cette soirée, pas exclusivement non mais : si i'ai été écarté, repoussé même, par cette fille que je ne désirais pas vraiment (je l'avais déià vue d'ailleurs et hier soir je me suis montré infoutu de la reconnaître), je sais Que là n'est pas l'important. Bientôt je reverrai Yisni, j'ai des papiers à lui remettre. Des choses vraiment importantes ; c'est ce qui accaparera toutes mes appréhensions.

Hier. Il a plu -- un bel orage, court mais d'une violence rare par ici. C'était une grande rafa!e continue qui tombait de biais contre la maison. Postés â la fenêtre, nous avons regardé ça un bon moment avec Zitnsichi. Rien à dire là­dessus. Nous nous sommes bornés à estimer que l'orage avait dû éclater très près, à cause des éclairs qui étaient suivis presque immédiatement de coups de tonnerre.

Je me suis couché tôt hier ; plutôt tôt -- moins que je ne le crovais pourtant. J'ai un peu poursuivi... J'ai tenté de planter des clous au mur pour accrocher des tableaux, mais le mur résistait, c'était à peine crovable. J'ai porté les coups les plus violents au mur en pensant à Ishni, je bandais, c'était sévère. Je me suis frotté contre une tringle ensuite, du coup. Je me suis endormi sur les Motets de Jean-Sébastien Bach.

Un week-end banal, mémorable en fin de compte. J'ai eu l'occasion de revoir un peu Snii et Vliijdi parce que tous les deux, ils ont perdu leur travail et ils ne savent plus quoi faire, du coup. Je les ai vus ensemble. Ils se trémoussaient bien et je m'attendais à ce qu'ils me proposent de faire quelque chose avec eux. Je crois que j'aurais refusé mais est-ce que j'en suis si sûr ? Finalement, lorsque je suis rentré, l'idée me plaisait bien -- mais je m'en suis voulu parce que dans l'ensemble, ils venaient de me faire part de nouvelles plutôt mauvaises, extraordinairement mêmes. Je pressens une catastrophe du coup. Elle nous concerne tous mais ma situation à moi n'est pas si claire et j'ai un peu l'impression de tout embrouiller, là-dedans.

C'était samedi. Toute l'après-midi, je l'avais passée avec Liizn et Michnihin dont nous avons gardé la petite soeur. Elle a cinq ans et elle est presque folle, tous les jours enfermée. Mais elle était très excitée et toute l'après-­midi elle a réclamé sa mère. Finalement nous étions tous très énervés. Nous avons bu nerveusement et ri et on a un peu peint, aussi.

Cette nuit j'ai rêvé d'un voyage. Il était organlse par une institution faramineuse. Nous arrivions dans un hôtel situé en bord de mer, je crois. En Angleterre ? Mais dans une zone desservie par le bus, depuis la banlieue parisienne, à un point de la ligne dont les stations ne portaient pas de nom (alors que, pour ce qui est du reste du trajet, elles en portaient).

Une fois à l'hôtel, nous sommes entrés dans un vestiaire. Quelqu'un (peut-être Indvijdi) a demandé un tee-shirt à l'employé qui tenait le vestiaire. J'étais d'accord, j'en voulais un aussi. L'employé nous a montré des tee­shirts noirs et marrons. Il y avait différents types de tee-shirts noirs et marrons, toute une gamme. J'en ai choisi un noir. Les tee-shirts noirs me semblaient plus secs.

Ensuite, je me suis trouvé assis à une table de jardin et Mrinzi arrivait. J'étais très excité et très intimidé aussi. J'ai commencé à lui faire tout un discours pour lui dire que j'avais très envie d'elle, je voulais avoir l'air anodin surtout en disant cela mais elle semblait plutôt irritée par mes propos et mon attitude la gênait ou l'agaçait, je ne sais pas. Elle s'est mise à ironiser. Pourtant je lui ai pris les poignets avec insistance. Elle a tenté de se dégager. J'ai voulu lui parler de ses poignets et elle m'a demandé pourquoi. Je lui ai dit : "Maintenant, tu sauras que tu as des poignets". Mais elle m'a répondu qu'elle le savait déjà. Elle a voulu se dégager entièrement, j'ai essayé de la retenir. Jusqu'où pouvais-je aller ? Il n'y avait guère d'humour dans notre discussion. J'ai ressenti une très grande violence à ce moment. Elle appuyait sur le commutateur d'une sonnette d'alarme, des gens venaient. On nous a séparés. Il n'est pas très agréable d'écrire de cette manière. Sur un cahier déchiqueté.

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Posté 24 mars 2008 - 10:59

Peut-être que j'en ai posté une version sur l'établi. C'est bien de moi (enfin, de "je"). Une amorce.