Propagande intime
#1
Posté 07 avril 2007 - 04:29
Celui-là et est celui-ci et est sont éternuements éternaux, déformés. Je les veux jeux voeux salvateurs, donc non plus jeux mais bréche du réel. Je suis un couteau merveilleux décodable de milles façons; volé, retourné, retrouvé, je suis toujours moi, hips ipse.
***
Je ne m'arrêterais que lorsque les fusillades atomiques de mon esprit auront déchiré mon corps! Non je n'ai pas la méthode du penseur!
Même en dormant, je laisse la violence me multiplier; et les signes se délient sous mes milles visages!
Les portes des choses s'ouvrent à mes rêves.
Je ne sais que rêver.
***
Isidore ne demande qu'Ã crier: "Vice et verso, vertu!"
#2
Posté 07 avril 2007 - 05:20
Je ne sais que rêver.
***
La vérité : c'est que l'homme descend du songe !
(Aldebert)
Toujours surprenant vos textes, comme une fenêtre ouverte sur un monde qui se finit...
Amicalement,
#3
Posté 07 avril 2007 - 08:22
La vérité : c'est que l'homme descend du songe !
(Aldebert)
Toujours surprenant vos textes, comme une fenêtre ouverte sur un monde qui se finit...
Amicalement,
merci oui je voudrais que mes ecrits se portent et se regardent, se refletent, s'ouvrent, laissant apercevoir pas un monde qui se finit mais bel et bien l'infini de leur sens et de leur signification (de leur mondes!).
Jusqu'a ce que je trouve le veritable signe de l'infini (qui, en l'etat actuel de mes recherches est probable, ment, l'amour).
#4
Posté 07 avril 2007 - 08:51
*****
Ce à quoi nous aspirons et que nous ne pouvons atteindre
nous est plus cher que ce que nous avons déjà atteint.
A bientôt de vous lire,
#5
Posté 07 avril 2007 - 09:33
Long mots, descriptions infinies se suivant; se tenant la queue par la queue en suite ou série. On croise la femme, la mère, l'homme, le père, je, tu, il, nous, vous, ils, parents, amis, souvenirs, choses, morts et encore mots sans que la phrase ne s'arrête dans sa course (linéaire) rapide de sens.
Celui-là et est celui-ci et est sont éternuements éternaux, déformés. Je les veux jeux voeux salvateurs, donc non plus jeux mais bréche du réel. Je suis un couteau merveilleux décodable de milles façons; volé, retourné, retrouvé, je suis toujours moi, hips ipse.
***
Je ne m'arrêterais que lorsque les fusillades atomiques de mon esprit auront déchiré mon corps! Non je n'ai pas la méthode du penseur!
Même en dormant, je laisse la violence me multiplier; et les signes se délient sous mes milles visages!
Les portes des choses s'ouvrent à mes rêves.
Je ne sais que rêver.
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Isidore ne demande qu'Ã crier: "Vice et verso, vertu!"
J'ai pensé à Kafka d'un coup. A cause du couteau sans doute. Merveilleux, ce "couteau merveilleux, au passage.
J'ai aimé lire ce texte. Beaucoup.
Et me permets d'ajouter une porte à "la poésie c'est la guerre"... : par René Char "au centre de la poésie, un contradicteur t'attend. C'est ton souverain. Lutte loyalement contre lui".
Jaguar.
#6
Posté 08 avril 2007 - 06:51
René Char "au centre de la poésie, un contradicteur t'attend. C'est ton souverain. Lutte loyalement contre lui".
waa ca c'est beau. René Char m'impressione souvent. Peut-être trop pour que je puisse l'apprécier hehe.