Il chanterait insouciant des rêves qui sommeillent.
Je ne sais, sur tel ciel imaginaire, quelle étoile vermeille.
Quelques cormorans affamés voltigeant dans l’azur !
C'était si doux ! C'était si vrai ! un corps si pur !
Les coeurs y verseraient tant d'amour ! "la madone ".
Y déverse ses rimes si tendrement avec "la fraîcheur qu'on donne, "
Oui j'aurais eu peur de voir, avec un certain dépit,
Germer le fruit de la vertu au dos de son habit !
Qu’un employé poète murmurerait : « imaginations !
-Ô pauvreté d’esprit !... Malgré ces fausses poésies,
En dépit de l'air bête et pesant du ci-devant qui chantait,
L'adolescent songeait, l'enfant entendait, tremblotait.
Son pauvre humble coeur boursouflé de convoitises.
Il saurait parti pour l'infini sur des ailes de sottises.
Et dans ces salons bourgeois, peut-être on s’en souviendra,
Regard d’enfant, si noir comme une nuit glaciale qui ici s’abîmera.
Il chanterait insouciant des rêves qui sommeillent.
Débuté par bernardo, avril 07 2007 06:07
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