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de ma part à elle.


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#1 Invité_ermite_*

Invité_ermite_*
  • Invité

Posté 08 avril 2007 - 05:34

visible sur jongleur w.lespoemes.com depuis Le : 11 Oct 23:47




Toute nue au sommet où déliraient les vents
Elle était assise longtemps, et tel un appât
Sa forme vibrante, pour berner les vaillants
Elle la jonchait de ses mains de haut en bas.

Je n'avais pas pu voler de l'effigie un heur
Qui pouvait me maintenir au sommet serein,
Et je n'avais pas pu percer la mise du leurre
Qui figeait en mes yeux, ses luit et son teint ;

Mais en redessinant l'image loin du mirage
Comme elle était auparavant sous sa tenue,
J'ai revu que tout autour des beaux rivages
Comme elle, une autre effigie brillait ténue.

Quelle perfidie ! Plus sensible qu'un poète
Rechercherait ses rémiges en toutes ses visions ;
Plus complimentant qu'un sculpteur preste
Rechercherait ses doigts pour emplir l'action ;

Et si tu en as l'habileté d'un peintre, si tu veux
La peindre, si tu peux l'étreindre d'un trait,
Quand l'heur vrombirait grand entre tes yeux
Les miens, pour te laisser vif, je les fermerais.

Quelle attirance ! La beauté d'une femme
Est en ses fonds comme celle d'un océan
Son ire est sur ses lèvres telle celle des flammes
Et son tout au-delà de la naïveté, un serpent.

farid khenat.
erreur ! rabah n'a rien avoir ici.