Amour, auquel des frissonnements d’ardeur m’enflamment,
Qui fait tressaillir mon cœur d’une froide peur accablé,
Et me ferait douter encor, mes vacillations ne font que redoubler
Dans l'espérance ou la crainte, dans le glas ou ma flamme.
Je tremble de fièvre passionnée, et ta chaleur amoureuse me calme.
Soupçon charnel de ton corps, sur un cheval ailé tu vas monter :
En ce ciel de mer bleu, il se peut que cet amour-là ! Tu puisses le dompter
De toi à moi, tu es ce cœur que j’aime, et je le crie et le proclame.
Tu es mes maux amoureux, toi amour la première, tu es le mien,
C’est de brûler nuit et jour et te consumer d'amour : Et combien
Sera douce ta peau et le duvet de ton corps, et ma pensée ne saurait.
Être d’une ardeur si féconde, car amour votre beauté étincelle
Nous étions égaux face à l’amour, vous en étiez a cette hauteur telle
Que personne au monde, ne volerait avec vos ailes d’amour qui se casserait.
Amour, auquel des frissonnements d’ardeur m’enflamment,
Débuté par bernardo, avril 12 2007 09:05
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