2 réponses à ce sujet

[wolfhart]

juste pour le désir
sans parce que – sans demain si

juste pour le désir
de découvrir les chemins – les évidences
quand les couleurs en bandes folles
parties disperses aux aubes intemporelles
sortent du non-être

juste pour le désir
de nos regards fondus – surfaces imbriquées de nos deux frontières
quand nos secondes sont des éternités
invisibles aux ternissures du temps
luxuriantes et rares

juste pour le désir
du feulement satin de nos peaux – rythme de la première croyance
quand en nos corps-à-corps gagner c’est se perdre
jusqu’aux poussières mêlées
du ciment de nos âmes

juste pour le désir
de fermer l’invisible béance – origine de nos solitudes
quand plus de mots
juste la mer étale et souveraine
de l’intuition de toi

[claricorne]

Me voilà bercée, doucement
Amicalement
Claricorne

[laireveuse]

juste pour le désir
sans parce que – sans demain si

juste pour le désir
de découvrir les chemins – les évidences
quand les couleurs en bandes folles
parties disperses aux aubes intemporelles
sortent du non-être

juste pour le désir
de nos regards fondus – surfaces imbriquées de nos deux frontières
quand nos secondes sont des éternités
invisibles aux ternissures du temps
luxuriantes et rares

juste pour le désir
du feulement satin de nos peaux – rythme de la première croyance
quand en nos corps-à-corps gagner c'est se perdre
jusqu'aux poussières mêlées
du ciment de nos âmes

juste pour le désir
de fermer l'invisible béance – origine de nos solitudes
quand plus de mots
juste la mer étale et souveraine
de l'intuition de toi

Merci Wolfhart, très beau poème, et juste pour le désir de le dire, encore merci.
Amicalement laireveuse