Sans t’oublier je ne te dis pas adieu
T’oublier, quel gâchis, mille fois non,
Rien que d’y penser, me révolte
Après tant de désinvoltes
Mon cœur n’y prêtera pas son nom.
Notre passé est dans mon cœur
Au grand jamais il ne sera effacé,
Mes poèmes avec toi amassés
Sont mon tout, ma vie, mon Bonheur.
Oui fidèle à mon amour je resterai
Même si ma tête a été coupée
Dans ce virage que j’ai loupé
Par ton « sanaïsme » outré.
SI MÊME, rien n’altérera ton amour,
Ni le temps, ni l’espace, ni ta haine,
Ni l’hymne de ma mort, ni la gangrène
Qui au fond de mon âme l’entoure.
Mais que d’espoir m’as-tu laissé entendre,
Que de mensonge j’ai cru réalité,
Que de mémoire écrite et que de vérité
J’ai crié si fort sans me faire comprendre !
Oui je souffre en silence et je me résigne,
Je sors de ta vie Sanaa, malade fou à lier,
Je te laisse au temps et mon cœur plié
Et j’accepte mon sort et tes consignes !
D’accord, je te laisse vivre ta tranquillité,
C’est ton choix, c’est surtout ton destin,
Vis ta vie sans moi, mais prends en soin,
La mienne je l’enterre en toute simplicité
Et sans t’oublier je ne te dis pas adieu !
25 01 07
