AMITIE DU NET, NETTE DEFICIENCE
Enfin tu te réveilles Sanaa de ta dormance.
Tu vois, tu brises en éclats ton sordide silence,
Tu hèles de nouveau mon cœur sorti de l’errance
Pour lui recréer encore d’autres espérances.
Que veux tu de moi Sanaa, moi qui pense
Avoir enterré mes sévisses, briser mes transes,
Oublier à jamais jusqu’à son existence
Ton amour qui m’était devenu exigence ?
Non Sanaa, je t’aime oui, mais je pense
Que je dois à présent quitter mes souffrances,
Disperser au vent cette importance
Donnée à cet amour, trois ans, à outrance.
Je remets à jour mon temps, et je relance
Ma vie et rétablis sur les rails ma partance
Vers la sérénité où je vaincrai mes créances
Et laverai mon esprit de tant d’ignorance.
Oui j’arrête tout car ton incroyance
(A l’amour) freinait avec une horrible virulence
Cette passion pour toi qui avait bien un sens.
Dommage, tu as tué en moi toute espérance.
Loin de toi est l’Amour, loin de toi son Essence.
Lorsque tu sauras Aimer avec cette Croyance
Qui habitera ton âme sans « fard » ni apparence
Je saurai lire dans tes yeux Sa naissance.
Je saurai que tu n’as plus cette carence,
Et qu’avec Son Aide et Sa Bienveillance
Allah injectera dans ton cœur Sa Clémence,
Son Amour, Sa Bénédiction et Sa Puissance.
Ce jour là Sanaa tu auras mon indulgence,
Je saurai que tu m’aimeras avec complaisance
Avec magnanimité et aussi l’obligeance
D’une épouse. C’était ça mon espérance !
J’ai compris que ce n’était que nuisance
Cette amitié que tu me vouais sans plaisance,
Je me suis drôlement piégé avec ton aisance
A vouloir me la faire admettre, sans ta présence.
Drôle d’amitié qui manquait de substance.
Amitié virtuelle, du net, nette déficience
Où le profit sentait l’impotence
La duperie, l’ignominie et l’impuissance.
19 02 07