dans les illusions du temps. repost.

Au creux du temps, s'enfuirait la pensée,
Quand de ses ailes elle battrait aux mieux
Pour pousser l'envol, vers sa pérennité,
Pour rattraper l'or qui émergeait en tes yeux.

Aux creux du temps, périrait toute l'ardeur
Des dernières brouilles du soir montant,
Et l'horizon qui rougirait dans sa froideur
Je l'exhumerais pour lui rendre son vrai ton.

Je le traînerais noir sur le layon de la nuit
Lorsque l'aveugle temps sur sa charmille
Crèverait subrepticement l'oeil de minuit ;
Je l'assiérais doré avec l'aube sur les tilles.

Il peaufinerait tous les espaces de l'ignition,
Sa mise, ses efforts et le lever du bel …
Je l'observerais, dans toute la tentation,
Attentivement quand il déploiera ses ailes …

Et au pied du jour, quand laisserait l'idée,
Derrière son apparence, les images rebelles
De la réalité qui témoignerait pour brider
Le temps à ses illusions, je les rendrais réelles.


hamid khenat.
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" hommage à la femme "


L'aube pâlissait souvent après son apparition.
Le soleil aussi rougissait dans l'hydrocution
Bleuâtre qui l'éteignait subtilement chaque soir.

Nous aussi, derrière l'habitude et sa couleur,
Sans fin, pour en soustraire de ses moments
Nos joies, nous faisions souvent du malheur
Nos combles, nos berceaux et nos sentiments.

Les robes n'avaient pas les mêmes fragrances ;
La femme se déshabillait pour ses souffrances ;
Et l'homme, la méjugeant pour ses actes, est ringard

Les jours se comptaient noirs devant ses yeux
Le soir salvateur, l'allouait souvent à l'arrière
De l'horreur qu'elle vivait très loin de ses voeux,
Et par-dessus ça elle souriait pour lénifier l'homme sévère.

Ainsi arrangeaient certaines femmes, leurs vies.
Ainsi comblaient certains hommes leurs envies,
Mais ils ne se voyaient pas vils devant leurs miroirs.

hamid khenat

" c'est quoi cette histoire d'oran ici ? expliquez-moi svp ?"