Dilemme.
Je ne peux vivre sans toi, je ne peux vivre sans aile,
J'ai besoin de voler comme le font les oiseaux,
Il me faut le trouver mon chemin d'Compostelle
Avant que la morte eau n'inonde mon cerveau .
J'ai le cœur assez grand pour faire de longs voyages,
Les nuages sont ma cage, l'alpage mon sarcophage;
L'horizon me fascine, il est à l'infini,
Toute tétrarchie m'ennuie, l'endogamie aussi.
Je suis un animal totalement immoral,
Mon mal paradoxal décale l'autocéphale;
Toute la tour de Babel bêle à l'irrationnel
Dés qu'elle décèle ,pèle mêle ,l'étincelle criminelle.
Mes sentiments sont grands, faut il être musulman
Pour être pratiquant du double appartement ?
Le dilemme est suprême et séme l'anathème,
C'est bien là le barème pour blasphème, ibidem.
Je ne peux vivre sans toi, je ne peux vivre sans aile,
Je suis une hirondelle et mes nids sont pluriels;
L'été je dois aller vers ces rives habitées,
Pour l'hiver émigrer vers ces duchés brûlés.
Ma logique diabolique réplique au canonique,
Mon graphique s'applique à l'iconographique;
Le bourgeois ne doit pas faire des choix discourtois
Surtout si de surcroît il reçoit une croix.
Moietmoi avril 2007
Deal M.
Débuté par Moietmoi, avril 24 2007 07:04
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