Aveuglement général
#1
Posté 24 avril 2007 - 05:52
De te croiser sans vie
Sa clameur ignorée
Mon amie
Son esprit torturé
Par des riens, lui
En est fatigué
Mon amie
Des mots vides
Remplissent ce texte
Connais-tu son esprit
Mon amie ?
C’est son silence qui pleure
Son ciel qu’il défriche
Sa bêtise qu’il bêle
Mon amie
C’est ce que tu deviens
Ceux qui te transforment
Ceux qui te supplient
Ta connerie
Mon amie
#2
Posté 25 avril 2007 - 03:06
L'air de la bêtise
Mère des gens sans inquiétude
Mère de ceux que l'on dit forts
Mère des saintes habitudes
Princesse des gens sans remords
Salut à toi, dame Bêtise
Toi dont le règne est méconnu
Salut à toi, Dame Bêtise
Mais dis-le moi: "Comment fais-tu
Pour avoir tant d'amants,
Et tant de fiancés,
Tant de représentants
Et tant de prisonniers
Pour tisser de tes mains
Tant de malentendus
Et faire croire au crétin
Que nous sommes vaincus
Pour fleurir notre vie
De basses révérences
De mesquines envies
De nobles intolérances
De mesquines envies
De nobles intolérances
De mesquines envies
De nobles intolérances
Mère de nos femmes fatales
Mère des mariages de raison
Mère des filles à succursales
Princesse pâle du vison
Salut à toi, Dame Bêtise
Toi dont le règne est méconnu
Salut à toi, Dame Bêtise
Mais dis moi: "Comment fais-tu
Pour que point l'on ne voit
Le sourire entendu
Qui fera de vous et moi
De très nobles cocus cocus
Pour me faire oublier
Que les putains les vraies
Sont celles qui font payer
Pas avant mais après
Pour qu'il puisse m'arriver
De croiser certains soirs
Ton regard familier
Au fond de mon miroir
Ton regard familier
Au fond de mon miroir
Ton regard familier
Au fond de mon miroir.
Jacques Brel
Artemisia
#3
Posté 25 avril 2007 - 05:11
mais je suis honnoré que ce texte te fasse penser à une création de Brel.
Mais est-ce pour toi un compliment ou une critique?
Amicalement,
Buse