Une en particulier
#1
Posté 25 mai 2007 - 12:18
La femme a sur le front la couronne de reine
Son verbe est un poison qui brûle horriblement
Un venin qui me ronge irréversiblement
Sa beauté de déesse et son chant de sirène
Sont pires que l’acide au profond de ma veine
Son regard et son rire inexorablement
Plongent mon existence en un accablement
Sa poitrine et sa gorge et ses seins magnifiques
Brouillent mes obsessions d’un phantasme anormal
Et transforment sans fin mes desseins pacifiques
De quoi suis-je coupable, O moi ! Pauvre animal,
Pour ainsi succomber aux êtres maléfiques ?
Une en particulier m’a fait beaucoup de mal.
25 mai 2007
#2
Posté 25 mai 2007 - 04:34
nan je plaisante.
Mais dire "de tous les animaux"... "la femme" c'est bof quand même.
enfin bon, c'est sûrement une vengeance, et ça se comprend ainsi.
Artemisia
#3
Posté 25 mai 2007 - 07:08
une de perdue....
nan je plaisante.
Mais dire "de tous les animaux"... "la femme" c'est bof quand même.
enfin bon, c'est sûrement une vengeance, et ça se comprend ainsi.
Artemisia
Merci, Artemisia, d'avoir lu mon poème,
Et d'avoir accepté de déposer ton com.
Tu dis : "... les animaux... la femme ... bof quand même"
Mais il faut préciser qu'ici je ne suis qu'homme
Et que dans la passion des femmes qui font mal
Je dis dans le vers douze "O moi! pauvre animal".
Merci.
#4
Posté 25 mai 2007 - 10:08
De tous les animaux qui me font de la peine
La femme a sur le front la couronne de reine
Son verbe est un poison qui brûle horriblement
Un venin qui me ronge irréversiblement
Sa beauté de déesse et son chant de sirène
Sont pires que l’acide au profond de ma veine
Son regard et son rire inexorablement
Plongent mon existence en un accablement
Sa poitrine et sa gorge et ses seins magnifiques
Brouillent mes obsessions d’un phantasme anormal
Et transforment sans fin mes desseins pacifiques
De quoi suis-je coupable, O moi ! Pauvre animal,
Pour ainsi succomber aux êtres maléfiques ?
Une en particulier m’a fait beaucoup de mal.
25 mai 2007
Bon, que dire ? Le texte m'a fait un certain effet. Parce que les deux dernières strophes sont chouettes. Mais franchement... "sa beauté de déesse"... "son chant de sirène"... ça, c'est carrément convenu de chez convenu.
Par ailleurs, mais c'est une question de goût, je ne sais que penser de tous ces "-blement". Ca fait des noeuds dans le rythme.
Pourtant il y a une forme de simplicité très attachante sans les deux dernières, je le redis. C'est mon mini avis.
Jaguar.
#5
Posté 25 mai 2007 - 11:26
Dans l'espoir que tu accepteras de me donner ton avis une deuxième fois.
Une en particulier
De tous les animaux qui me font de la peine
La Femme a sur le front la tiare de la Reine
Son verbe a le tanin du venin des serpents
Quand je sens sur ma peau son rire à mes dépens
Mi-bête, mi-démon, ses plaintes de sirène
Sont pires que l’acide au profond de ma veine
Et ses cheveux tressés en nœuds de guet-apens
Déroulent sur ma vie un fil où je me pends
Sa poitrine et sa gorge et son sein magnifique
Brouillent mes obsessions d’un phantasme anormal
Et je quitte les eaux d’un dessein pacifique
Vampire féminin sur mon cou d’animal
Crocs noirs inoculant son amour maléfique
Une en particulier m’a fait beaucoup de mal.
26 mai 2007
#6
Posté 26 mai 2007 - 01:10
Le dernier vers me semble un peu faible, en-dessous du ton général...
Merci socque. Le dernier vers est effectivement moins structuré. C'est pour ça que je l'ai utilisé pour le titre. Pour lui insulfler plus de légitimité. Avant de remplacer le dernier vers, il va falloir que je lui trouve un remplaçant. Merci. Bisous
#7
Posté 26 mai 2007 - 04:58
Merci socque. Le dernier vers est effectivement moins structuré. C'est pour ça que je l'ai utilisé pour le titre. Pour lui insulfler plus de légitimité. Avant de remplacer le dernier vers, il va falloir que je lui trouve un remplaçant. Merci. Bisous
Hello l'hôpital, hello la charité,
Pardon, pardon ! Sorry ! Dans mon com, j'ai mis "sans les deux dernières strophes"... je voulais dire évidemment "dans" les deux dernières strophes.
Je préfère la deuxième version. C'était important que tu gardes intact le dernier vers (là ... je m'y suis peut-être attachée dans la première version... mais moi, je l'aime vraiment). C'est chouette. Et je trouve que tu y vas vraiment avec audace dans celle-là . Enfin... audace... je ne sais pas mais en tout cas, tu vas plus loin. J'ai quand même quelques réserves (sur "pire que" par exemple).
Et comme dirait une louve, "souvent on pense qu'on fait fausse route, alors qu'on n'est simplement pas allé assez loin".
Jaguar.
#8
Posté 28 mai 2007 - 03:16
Amitiés à Artemisia, socque et toi.
#9
Posté 28 mai 2007 - 05:22
Une en particulier
De tous les animaux qui me font de la peine
La Femme a sur le front la tiare de la Reine
Son verbe a le tanin du venin des serpents
Quand je sens sur ma peau son rire à mes dépens
Mi-bête, mi-démon, ses plaintes de sirène
Sont pires que l’acide au profond de ma veine
Et ses cheveux tressés en nœuds de guet-apens
Déroulent sur ma vie un fil où je me pends
Sa poitrine et sa gorge et son sein magnifique
Brouillent mes obsessions d’un phantasme anormal
Et je quitte les eaux d’un dessein pacifique
Vampire féminin sur mon cou d’animal
Crocs noirs inoculant son amour maléfique
Une en particulier m’a fait beaucoup de mal.
26 mai 2007
*****
Intime sauvagerie
Au royaume animal...
Très joli texte qui m'ensorcèle, moi la femelle...
Bien à vous,
La Passagère.
#10
Posté 28 mai 2007 - 10:39
Pédant ou inutile, ou lourd en mes sabots,
J'ai touché ma version à l'aide de rabots,
Et vous dédie ici celle qui vient de naître :
Une en particulier :
De tous les animaux qui me font de la peine
La Femme a sur le front la tiare de la Reine
Son verbe a le tanin du venin des serpents
Quand je lis dans ses yeux son rire à mes dépens
Mi-bête mi-démon, ses plaintes de sirène
M’échouent sur les rochers d’une épreuve inhumaine
Et ses cheveux tressés en nœuds de guet-apens
Déroulent sur ma vie un fil où je me pends
L’équilibre d’un sein aux courbes qui m’enchantent
Ou d’une épaule nue à la grâce attachante
Provoque dans mon cœur un trouble séismal
Car la Femme qui boit mon sang chaud d’animal
Inocule un poison de sa bouche méchante
Une en particulier m’a fait beaucoup de mal.
28 mai 2007
#11
Posté 28 mai 2007 - 11:20
seul l'emplacement des rimes pour un sonnet m'interpelle un peu
j'aime bien ces deux vers la
"Son verbe a le tanin du venin des serpents
Quand je sens sur ma peau son rire à mes dépens"
amities
jean claude
#12
Posté 29 mai 2007 - 07:59
Artemisia
#13
Posté 29 mai 2007 - 06:39
Femelle Passagère, au risque de paraître
Pédant ou inutile, ou lourd en mes sabots,
J'ai touché ma version à l'aide de rabots,
Et vous dédie ici celle qui vient de naître :
Une en particulier :
De tous les animaux qui me font de la peine
La Femme a sur le front la tiare de la Reine
Son verbe a le tanin du venin des serpents
Quand je lis dans ses yeux son rire à mes dépens
Mi-bête mi-démon, ses plaintes de sirène
M’échouent sur les rochers d’une épreuve inhumaine
Et ses cheveux tressés en nœuds de guet-apens
Déroulent sur ma vie un fil où je me pends
L’équilibre d’un sein aux courbes qui m’enchantent
Ou d’une épaule nue à la grâce attachante
Provoque dans mon cœur un trouble séismal
Car la Femme qui boit mon sang chaud d’animal
Inocule un poison de sa bouche méchante
Une en particulier m’a fait beaucoup de mal.
28 mai 2007
Ni pédant, ni inutile
Si vous l'estimez nécessaire...j'acquiesce à votre labeur.
Merci pour cette dédicace de la nouvelle version, Condor,
Elle est toujours aussi ensorcelante ;
Mais j'espère que la peine causée
par cette femelle animale
Guérira votre coeur
D'autres souffrances fatales !
Amicalement,
La passagère.
#14
Posté 29 mai 2007 - 10:02
Amitiés.