J'ai tant usés de mots sur les chemins de garde
Ivres de silence et de parfums incertains
Que je me suis perdu à l'orée de leur mains tendues
J'ai encore dans la bouche le goût sauvage
De longs matins de fièvre
A écouter leurs rires égarés dans la lumière aveugle
J'ai même volé l'écho de leurs coeurs
Espérant le vertige d'un rêve trop fort
Mais je n'ai rencontré que du vide
Alors si un jour vous me croisez s'il vous plaît
Parlez moi juste de l'essentiel
Car je suis fatigué....