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Poètes,rêveurs...


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28 réponses à ce sujet

#1 Arwen G

Arwen G

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Posté 18 août 2008 - 09:39

Ces dernières semaines, j'ai relu de nombreux poètes, les grands, ceux dont le nom figure au Panthéon. Plus je lisais, plus m'apparaissait une évidence : bien qu'employant de nombreuses métaphores, leurs vers sont toujours d'une incroyable clarté, même les plus hermétiques comme ceux de Paul Valéry.
Pas de jeux de mots inutiles, pour faire joli. Un message ou une image à transmettre l'est de manière extrêmement juste. Aucun hasard dans le choix du vocabulaire mais bien une authentique recherche pour rendre avec concision et précision ce qu'ils ont à dire.

Souvent quand je soumets un de mes écrits à mon père, j'en reçois une analyse très critique :
Oui, c'est beau, mais c'est du radotage. Le pire, c'est qu'à la relecture, je dois admettre qu'il a raison.
Mais alors comment faire ? C'est extrêmement ardu d'assembler harmonie et sens. C'est pourquoi, ces derniers temps, je garde souvent le silence. Milles choses se façonnent sur l'oreiller, juste avant de sombrer dans l'inconscience. Le matin venu, tout est flou, reste quelques bribes comme celles-ci. Malheureusement, rien de bien concret.

Et toi , mon amour, qui m'a demandé à quoi servait tout ça et en a déduit ceci : à rien.
C'est sans aucun doute très vrai en général. Sauf que pour moi, c'est vital.
Chacun a son exutoire ou ses centres d'intérêt. Je reconnais que les mots sont une envolée pour fuir la réalité. J'admets que c'est sûrement inutile voir nocif parfois.
Mais tu sais, les rêveurs sont incurables. Quand ils rouvrent leurs yeux, ils regardent le monde qui a tourné sans eux et si jamais vous parvenez à croiser leur regard, vous verrez comme ils sont tristes. Un rêveur éveillé est tellement seul. Donc il ne lui reste qu'à repartir dans son monde parfait.

Voilà à quoi sert, aussi, l'écriture : s'évader, aller chercher ailleurs, dans un univers inaccessible, le meilleur des mondes et même oser y croire
.


--------------------
Aux vertes frondaisons bercées par le vent,
Je confie quelques vers, fruit de mes songes.
Que le firmament azur vienne et les ronge
Afin qu'ils échappent ainsi au néant.


abracadabri, le revoici

#2 .ds.

.ds.

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Posté 18 août 2008 - 10:15

Margod,

Je me permettrais juste une réponse rapide dans l'immédiat.
La garçonne, comme tu le dis dans le petit salon, aimerait pouvoir penser plus avant, et ce, je te rassure que j'adore ta réflexion, afin de pouvoir donner et te dire, avec exactitude, ce que je pense. Il me faut du temps.

En tout état de cause, merci à toi. Cette réflexion est très "personnelle".

En attendant...

#3 Lé Clone

Lé Clone

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Posté 19 août 2008 - 07:14

Souvent quand je soumets un de mes écrits à mon père, j'en reçois une analyse très critique :
Oui, c'est beau, mais c'est du radotage.



J’adore cette phrase… Complète, qui bouscule.
Peut-être là le nombril du texte, celui de la vie.
Une poche à l'intérieur de laquelle y glisser poésie.
S’y glisse poésie.

#4 Carla.

Carla.

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Posté 19 août 2008 - 02:27

Est-ce que les poètes sont des rêveurs?...Je ne sais pas, ils ont souvent une lucidité et une sensibilité exacerbées...Ce sont souvent de grands observateurs...Et beaucoup ont eu des engagements politiques...

Alors du coup, ça décale un peu le propos, est-ce que leurs mots ne servent réellement à rien?...

Au moins sur un plan personnel, je ne pense pas... :)

Je ne pense pas qu'ils fuient la réalité, mais peut-être qu'ils l'expriment à leur manière...Qu'ils la renvoie sous un autre éclairage (voire éclairs-rage....) . Voilou, je me tais, c'était juste ma façon de voir les choses.

Bel échange. Merci Arwen.

#5 Lé Clone

Lé Clone

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Posté 19 août 2008 - 02:44

Est-ce que les poètes sont des rêveurs?...Je ne sais pas, ils ont souvent une lucidité et une sensibilité exacerbées...Ce sont souvent de grands observateurs...Et beaucoup ont eu des engagements politiques...

Alors du coup, ça décale un peu le propos, est-ce que leurs mots ne servent réellement à rien?...

Au moins sur un plan personnel, je ne pense pas... :)



Non non ... Pas plus ni moins que les autres. Ce sont de simples humains. Chez les balayeurs, les bouchers, les toubibs, les hommes politiques, les putes, les beauf', les pourris, les notables, les sans-grades, les non-poètes et tutti quanti humanum... on retrouve ces mêmes caractéristiques de rêveurs, lucides, sensibles, observateurs, responsables etc. Allons, allons. Ce n'est que le nombril qui change. La manière dont on le nomme. Par contre, certitude : tous les mots servent. Ceux des poètes et ceux des autres. Qu'est-ce qu'un poète ? Un mot avec lequel on se gargarise ?

.

#6 Carla.

Carla.

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Posté 19 août 2008 - 02:55

"tous les mots servent", oui sans aucun doute. Je n'ai jamais dit le contraire...

#7 Arwen G

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Posté 20 août 2008 - 12:00

excellente question; qu'est-ce qu'un poète?

un faiseur de rimes, un historien, un fou éclairé, un écrivain incapable de prose, un amoureux, un troubadour, ....tout cela ? ou plus ? Ou plus rien dès que le dernier mot est écrit ?

#8 Lé Clone

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Posté 21 août 2008 - 08:26

Octavio Paz, Un poète, in Aigle ou Soleil




" — Musique et pain, lait et vin, amour et rêve : gratis. Embrassade mortelle des adversaires qui s'aiment : toute blessure est une source. Les amis aiguisent bien leurs armes, prêts au dialogue final, dialogue à mort pour la vie. Conjonction d'astres et de corps, les amants entrelacés traversent la nuit. L'homme est l'aliment de l'homme. Le savoir ne se distingue pas du rêve, ni le rêve de l'acte. La poésie a mis le feu à tous les poèmes. C'en est fini des mots et des images. Abolie la distance entre le nom et la chose ; nommer c'est créer, et imaginer, naître.

— Pour l'instant, prends la pioche, fais des théories, sois à l'heure. Paie ton pain et touche ton salaire. A tes moments perdus, pais à en crever : dans l'immense domaine des journaux. Ou bien, la langue enflée de politique, écroule-toi sur la table du café. Tais-toi ou gesticule : c'est égal. Quelque part ta condamnation est déjà prête. Il n'y a d'issue que dans le déshonneur ou la pendaison. Tes songes sont trop clairs, il te faut bien plutôt une philosophie forte. "








#9 Arwen G

Arwen G

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Posté 21 août 2008 - 11:33

" — Musique et pain, lait et vin, amour et rêve : gratis. Embrassade mortelle des adversaires qui s'aiment : toute blessure est une source. Les amis aiguisent bien leurs armes, prêts au dialogue final, dialogue à mort pour la vie. Conjonction d'astres et de corps, les amants entrelacés traversent la nuit. L'homme est l'aliment de l'homme. Le savoir ne se distingue pas du rêve, ni le rêve de l'acte. La poésie a mis le feu à tous les poèmes. C'en est fini des mots et des images. Abolie la distance entre le nom et la chose ; nommer c'est créer, et imaginer, naître.

woaow quelle nouveauté !

#10 .ds.

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Posté 21 août 2008 - 11:40

Tiens, j'ai la mémoire qui flanche*

Je me demande ce qu'est :

"une philosophie forte"


* Fièvre.


#11 Lé Clone

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Posté 22 août 2008 - 05:02

woaow quelle nouveauté !



Tu pourrais davantage étayer ton argumentation exclamative, cela pourrait donner de la matière. Je ne crois pas que ton air (ici) faussement dégagé soit de bonne mise. Si tu n'aimes pas la confiture, tu n'es pas obligée d'en manger. La " nouveauté " est-elle un critère de culture, d'intelligence, de qualité ? Es-tu sûre d'avoir bien lu ? Compris ce qui est écrit ? As-tu remarqué la nuance d'encre ? Cela répond pourtant amplement à tes questions. Fouille, creuse, fais-en des tas et enterre-toi (tu générique) avec ce que tu veux. Mon illustration du poète selon Octavio Paz (qui n'était ni le premier des imbéciles ni un poète sans matité…) vaut amplement la tienne. Tu pourrais avoir un peu d'humilité. Et, si tu avais réfléchi un peu avant de te lancer dans une phrase sans tain-teint, tu aurais compris que cela pouvait entraîner d'autres illustrations fort intéressantes. Répondant à ta question. Dans le cadre du sujet. En plein dans le sujet. Poétiquement dans le sujet, et avec recherche. Un faisceau d'indices. De feux. Ce qui, bien évidemment, n'occultait en aucune manière d'autres commentaires plus personnels. Pour ma part, au gargarisme " le poète " je préfère les mots des poètes dont ceux de Paz, pour moi un des plus grands contemporains. C'est, toujours à mon sens, mille fois plus intéressant que quelques clichés et pleurnicheries maintes fois répétées (… ) sur ce qu'est ou n'est pas un poète. Un poète : un être humain. Un être humain ? Ah ! sacrebleu …

Pour varier, et revenir au même résultat, j'avais dans l'idée de partager " Pour dire aux funérailles des poètes " de Saint-Pol Roux. Cela me paraît bien prématuré. J'en dirai, alors, seulement la phrase leitmotiv " Allez bien doucement, Messieurs les fossoyeurs. "



Tiens, j'ai la mémoire qui flanche*

Je me demande ce qu'est :

"une philosophie forte"


* Fièvre.



… peut-être une manière personnelle à inventer, ou une à laquelle adhérer, afin de s'en sortir en plus des mots.
Ou coller à ses mots ?

#12 serioscal

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Posté 22 août 2008 - 06:39

Tiens, j'ai la mémoire qui flanche*

Je me demande ce qu'est :

"une philosophie forte"


* Fièvre.


"Il faut rêver sa révolution"
Pierre Boulez.

Pierre Boulez est un poète.
En plus, il a une puissante philosophie.
Qui plus est, il fait de la musique.
Sérielle, soit dit en passant.
Il a même concédé à un journaliste de Libération que la série l'avait "libéré".
Et oui.

La poésie c'est de l'agriculture bio-intensive.


* angine pour ma part

#13 .ds.

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Posté 22 août 2008 - 10:20

"Il faut rêver sa révolution"
Pierre Boulez.

Pierre Boulez est un poète.
En plus, il a une puissante philosophie.
Qui plus est, il fait de la musique.
Sérielle, soit dit en passant.
Il a même concédé à un journaliste de Libération que la série l'avait "libéré".
Et oui.

La poésie c'est de l'agriculture bio-intensive.


* angine pour ma part



Cf. Ferdinand de Saussure.

M / ON - T/ ON [m/o] - [t/o]



Chaque unité prise séparément ne signifie rien.

Est-ce bien cela Pascal que tu entends me dire ?
Oui, Chantal, ce peut-être aussi "plus des mots", un sens différent, sans doute ?

#14 Julien Sand

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Posté 22 août 2008 - 10:42

"Il faut rêver sa révolution"
Pierre Boulez.

Pierre Boulez est un poète.
En plus, il a une puissante philosophie.
Qui plus est, il fait de la musique.
Sérielle, soit dit en passant.
Il a même concédé à un journaliste de Libération que la série l'avait "libéré".
Et oui.

En plus, il avait un Nom ridicule, c'est dire si ça n'était pas gagné d'avance.

#15 serioscal

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Posté 23 août 2008 - 07:05

Cf. Ferdinand de Saussure.

M / ON - T/ ON [m/o] - [t/o]



Chaque unité prise séparément ne signifie rien.

Est-ce bien cela Pascal que tu entends me dire ?
Oui, Chantal, ce peut-être aussi "plus des mots", un sens différent, sans doute ?



Tout à fait !

Appréhender Saussure est plus redoutable que n'importe lequel des philosophes qui ont fait trembler 27 fois le monde. Sa puissance vient de ce qu'il ne dit pas, qu'il ne sait pas, qu'il n'est pas en mesure d'affirmer. Un spécialiste parle de sa "non-oeuvre" et le mot est on ne peut plus juste : Saussure ne ridiculise pas seulement toutes les philosophies mais aussi toutes les prétentions littéraires. Il est le sol de la poésie d'aujourd'hui.


1+ Les signes existants évoquent MECANIQUEMENT par le simple fait de leur présence et de l'état toujours accidentel de leurs DIFFERENCES à chaque moment de la langue un nombre égal non pas de concepts mais de valeurs opposées pour notre esprit (tant générales que particulières, les unes appelées par exemple catégories grammaticales, les autres taxées de faits de synonymie, etc.) ; cette opposition de valeurs qui est un fait PUREMENT NEGATIF se transforme en fait positif, parce que chaque signe en évoquant une antithèse avec l'ensemble des autres signes comparables à une époque quelconque, en commençant par les catégories générales et en finissant par les particulières, se trouve être délimité malgré nous dans sa valeur propre. Ainsi, dans une langue composée au total de deux signes, ba et la, la totalité des perceptions confuses de l'esprit viendra NECESSAIREMENT se ranger ou sous ba ou sous la. L'esprit trouvera, du simple fait qu'il existe une différence ba / la et qu'il n'en existe pas d'autre, un caractère distinctif lui permettant régulièrement de tout classer sous le premier ou sous un des deux chapitres (par exemple la distinction de solide et de non solide) ; à ce moment la somme de connaissance positive sera représentée par le caractère commun qu'il se trouve avoir attribué aux choses ba et le caractère commun qu'il se trouve avoir attribué aux choses la ; ce caractère est positif, mais il n'a jamais cherché en réalité que le caractère négatif qui pût permettre de décider entre ba et la ; il n'a point essayé de réunir et de coordonner, il a uniquement voulu différencier. Or et enfin il n'a voulu différencier que parce que le fait matériel de la présence du signe différent qu'il a reçu l'y invitait et l'y amenait impérativement, en dehors du son.


F de Saussure, Note 29j (établie par Simon Bouquet et Rudolf Engler)

cité par Jacques Geninasca, in « Signe, forme-sens, formant », Cahier de l'Herne, 2003, pp.221-222

#16 hirondelle

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Posté 23 août 2008 - 07:11

"Les rêves, existent-ils? Pour moi c'est fini, le temps des rêves que j'ai perdu"
Hirondelle
Voilà ce que je pense.

#17 Julien Sand

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Posté 23 août 2008 - 08:56

"Les rêves, existent-ils? Pour moi c'est fini, le temps des rêves que j'ai perdu"
Hirondelle
Voilà ce que je pense.


Personnellement, je reprendrais bien des frites avec les moules, siou plait.

#18 The Child

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Posté 23 août 2008 - 09:32

Personnellement, je reprendrais bien des frites avec les moules, siou plait.


tu aimes la compagnie des frites?

#19 Arwen G

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Posté 23 août 2008 - 10:06

Non non ... Pas plus ni moins que les autres. Ce sont de simples humains. Chez les balayeurs, les bouchers, les toubibs, les hommes politiques, les putes, les beauf', les pourris, les notables, les sans-grades, les non-poètes et tutti quanti humanum... on retrouve ces mêmes caractéristiques de rêveurs, lucides, sensibles, observateurs, responsables etc. Allons, allons. Ce n'est que le nombril qui change. La manière dont on le nomme. Par contre, certitude : tous les mots servent. Ceux des poètes et ceux des autres. Qu'est-ce qu'un poète ? Un mot avec lequel on se gargarise ?

.



voilà pour moi jusqu''ici une des meilleures visions. Peut-on "définir en termes précis et complets" ce qu'est un poète? Ne serait-il pas celui dont on doit oublier le nom quad on en lit les mots?

#20 .ds.

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Posté 23 août 2008 - 10:57

Personnellement, je reprendrais bien des frites avec les moules, siou plait.




Nuits adultes.

J'ai horreur de ma chambre vide. Mes amis sont en retard. Je vais de la porte ouverte à la fenêtre et me penche au dehors: Mille couples sont en marche vers ma maison. Je ris de joie. Puis je pleure : elle sera trop petite. Mais les murs s'écartent magiquement. Sandwiches, petits-fours, flacons se multiplient. Mon cœur se gonfle énormément. Il y en aura assez pour tout le monde.

CLAUDE CAHUN
Le Disque Vert.
(4ème série 4 numéros) n°2 - Janvier 1925.

#21 Julien Sand

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Posté 23 août 2008 - 11:41

tu aimes la compagnie des frites?


oui, c'est un peu comme celle des imbéciles ... merci d'être là.

#22 The Child

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Posté 24 août 2008 - 09:32

oui, c'est un peu comme celle des imbéciles ... merci d'être là.


oh le frustré vieux et bedonnant à la libido inexistante se rebiffe.

#23 hirondelle

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Posté 24 août 2008 - 10:16

Personnellement, je reprendrais bien des frites avec les moules, siou plait.

Moi j'aime la kacha..

#24 trouspinette

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Posté 24 août 2008 - 01:07

HeuReuSeMeNT Que LeS MoTS SoNT Là PouR S'éVaDeR eT Se LiBéReR. eT oui, Le PoèTe eST uN RêVeuR, C'eST uN GRaND eNFaNT Qui oBSeRVe, ReSSeNT LeS CHoSeS, Le MoNDe eT La Vie eT Qui a Ce PouVoiR De FuiR PaR L'éCRiTuRe.

#25 hirondelle

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Posté 25 août 2008 - 05:18

Je ne rêve plus, donc je suis pas poétesse...

#26 Arwen G

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Posté 01 septembre 2008 - 08:27

En es-tu sûre Hirondelle?

#27 serioscal

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Posté 02 septembre 2008 - 07:00

Personnellement, je reprendrais bien des frites avec les moules, siou plait.


T'es à Dunkerque ?

Je me souviens du jour que j'y ai passé - juin 2006 - entré dans une brasserie vers 2h.
- Vous servez encore des moules-frites ?
- Bah oui ! nstallez-vous.
La dame apporte tout. Très soigneusement. Une carafe de blanc. Les couverts. La marmite. Les frites. Une demi-heure durant, j'étais un automate moule-fritique.
Un geste pour attraper la moule,
Un geste pour gober une frite,
Un geste pour le verre de blanc.

Parfaite série. Rêve et poième de la réalité. A Dunkerque, je ne saurais dire si j'étais "poète", ce qui est sûr c'est ce que je concrétiserai un rêve de puissance absolue. Trois guerres et deux séismes cumulés m'auraient laissé indifférent.

Reconnaissance pour mes hôtes de ce jour de juin 2006, perdu dans la violence des jours qui précédèrent.

#28 Invité_souris_*

Invité_souris_*
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Posté 02 septembre 2008 - 07:11

Bonjour,

Quand on réalise un rêve il est normal de ne penser qu'à lui !!! c'est ce qui arrive avec des moules ou autre friandise.
Heureusement, la bécane à rêver reprend immédiatement après sa route... déjà pour magnifier l'instant.

Amicalement
Souris


#29 hirondelle

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Posté 02 septembre 2008 - 09:01

En es-tu sûre Hirondelle?

Je ne sais plus. C'est vous qui savez, les lecteurs.
Amitiés,H.