Le corps est horizontal comme un radeau de bois...
On l'a recouvert de fleurs d'orchidée et de jasmin sauvage.
Comme d'un linge humide, on a épousé son front, devenu trop étroit
Et glisser un baiser comme un long trop discours, quémander partage.
Tout autour, des lamentations fièvreuses d'ainés pas encore assez vieux,
La main pas assez tremblante ni le pied assez équin pour pareil cortège,
Montent par dessus les nuages ouvrir les cieux en deux
Recueillir la protection des dieux contre d'autres sortilèges.
Ca sent bon dans les chaumières et les tables sont dressées:
Le radeau va partir
Et nous allons manger
Mais ma mère, elle , ne va jamais revenir...
litchie
Cortège
Débuté par litchie, juin 04 2007 02:45
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